TREC Montauroux 2024

On se retrouve aujourd’hui pour le petit compte-rendu du TREC de Montauroux, la 10ème éditions de ce chouette concours tout de même. Va-t-on réussir à décrocher la première place pour faire honneur à cette institution ? Spoiler : non.

Dans ce petit billet de blog, on va faire un tour sur comment s’est déroulée cette 10ème édition pour notre petit binôme humain mule.

Déjà, nous sommes partis la veille pour pouvoir dormir sur place et ne pas avoir à stresser le matin, mais surtout pour pouvoir prendre l’apéro avec les copains. On a bien bu et bien mangé pour se coucher et être prêts pour les épreuves du lendemain.

POR :

Le lendemain, première étape de la journée, le POR (Parcours d’Orientation). J’arrive à faire une carte correct et me voilà parti sur le parcours. Les démarrages sont toujours un peu compliqués le temps de se mettre dedans, mais on y arrive jusqu’à la première difficulté du parcours : un chemin pas évident à retrouver sur la carte. Par chance, en contournant la difficulté, je suis tombé sur des cavaliers locaux et nous avons avancé en simultané. À partir de ce moment-là, on a bien roulé sur le reste du parcours. Important à noter, cette année, j’ai ferré plus tôt que d’habitude la bestiole et j’en suis bien content. Je pense que ça nous a permis de gagner pas mal de temps sur l’ensemble du tracé. Dans l’ensemble, c’était un bon POR grâce à une combinaison de facteurs :

  • C’est la troisième fois que je fais ce TREC, je commence à connaître le secteur.
  • J’ai eu la chance de croiser des cavaliers locaux qui m’ont aiguillé mine de rien sur le parcours.
  • J’espère qu’on s’améliore un minimum année après année, haha.

MA:
Une fois rentrés du POR, il est l’heure de la maîtrise des allures, tip top comme d’habitude. Chose intéressante, je pense qu’elle commence à comprendre le jeu de la maîtrise des allures. Je m’explique : sur la remise en route avant la MA, Susu n’était pas des plus coopérative, mais une fois dans les lignes de la MA, la bestiole s’est mise dans l’allure comme une petite horloge. Ce qui nous assure une bonne maîtrise des allures également. À ce stade de la compétition, nous sommes premiers au classement provisoire. Après avoir déharnaché Susu, je profite d’avoir du temps (pour une fois que j’arrive dans les temps) pour aller prendre une bière, qui va s’avérer être problématique pour la suite des événements.

PTV :

Dans l’ensemble, un PTV en sous-régime qui finit par une « chute » qui aurait pu être évitée. Je vous fais un petit résumé du déroulement de ce PTV :

  • Branche basse, ça passe, au galop tranquille.
  • Huit de chiffre autour de barils, je décide de le prendre au trot pour ne pas perdre de points.
  • Immobilité en selle, pas de problèmes.
  • Plan ascendant, ça commence à être un peu chaotique, trop indécis et je crois que je fais une rupture.
  • Tronc, et là, 1 refus (chose inhabituelle).
  • Ensuite, huit de chiffre au galop, ça passe (pas de manière académique).
  • Maniabilité, je touche (ce n’est pas normal, ça devrait être automatique).
  • Chapeau de gendarmes, au trot tranquille.
  • Slalom, je tente le galop, c’est moche, ça passe au début, mais je manque la dernière porte, donc ce n’est pas bon.
  • Bordure maraîchère, ça passe.
  • Deuxième sautant, la haie, encore un refus.
  • Immobilité à pied, ça passe.
  • Passerelle, ça passe.
  • Dernière épreuve, la barrière en corde, toujours compliquée. Je tente, j’attrape la corde, je passe de l’autre côté, mais la mule ne veut pas s’arrêter. Je décide de m’entêter à garder la corde en main jusqu’à la séparation des corps. J’avais toujours la corde, j’étais bien sur mes deux pieds, mais il me manquait la mule entre les jambes. Hélas, ce joli pied à terre me donne un joli 0 sur l’ensemble du PTV. C’est là que la bière a peut-être joué un rôle dans l’histoire.

Dans l’ensemble, je pense que ce PTV montre un manque de travail sur plusieurs points :

  1. Un manque de travail sur les sautants. Les sautants faisaient partie des dispositifs qui me permettaient de gagner des points avant. Je me suis trop reposé sur mes lauriers et du coup, ça finit par me jouer des tours.
  2. Le travail sur les dispositifs spécifiques, type barrière, immobilité et montoir.
  3. Le travail plus général du dressage. À la maison, passer facilement au galop sur les différents dispositifs comme le slalom ou le trèfle.

photo par photo sourire et dame eulex

Publié par joseph.mounier4@gmail.com

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