Je suis partie en regroupant le matériel que je pensais connaître avec mon savoir théorique et quelques maigres retours d’expérience. Et c’est intéressant car j’ai plein de trucs chouettes à analyser.
Sur la bagagerie, j’imagine que l’on part avec le poids de ses doutes, et je pense effectivement que mon paquetage était trop lourd et mal réparti. à voir sur l’image si dessous
J’ai deux selles : une vieille selle de randonnée Décathlon de type selle islandaise qu’une bonne amie m’avait vendue, qui me sert au quotidien pour un peu de tout : CSO, dressage, randonnée. Et une selle McLellan qu’une autre bonne amie m’avait dégotée. La McLellan n’a pour le moment pas blessé la susu. L’avantage de cette selle, c’est qu’elle est très simple, concrètement c’est un bout de bois que j’ai eu à un prix très correct, la selle sembles plus ou moins bien lui allé.
À l’avant, j’avais : mes vestes et mes ponchos, ce qui n’était pas gênant mais volumineux. Mes fontes avec un kit nourriture qui pour le coup n’était pas trop mal, c’est un kit fait maison qui me permet d’avoir un réchaud à alcool avec quelques provisions, qui vont bien avec. Et à l’avant, un boudin nautique de 10 L pour le kit hygiène et les rechanges. Je pense que l’idée est bonne dans l’ensemble mais ne me permet pas de ranger correctement la longue corde nécessaire à l’attache, facilement. Le mousqueton de la longe corde est à revoir également. L’autre fonte me servait de fourre-tout avec les batteries pour l’électronique et tout, et une trousse avec des stylos/feutres.
Sur le cavalier : personnellement, j’étais équipé de haut en bas, d’un chapeau (niveau sécurité, ce n’est pas très malin), d’un tee-shirt pour ne pas me balader le torse nu. Une sacoche banane de randonnée de chez Décathlon qui me permettait de stocker ma gourde d’un litre d’eau, mon couteau, mes papiers et mon petit kit à tout faire qui contenait un briquet, ma pince multifonctions, le couteau-fourchette. En théorie, cette banane me permet de ranger mes vestes quand je marche, je pouvais disposer la banane en bandoulière quand j’étais sur la mule. Je pense que je ne garderai pas ce système de sac banane notamment à cause de l’encombrement qui finalement est trop important avec une gourde classique, et il est compliqué de sortir l’eau de la poche avant de la banane, du coup je m’hydrate moins, et je pense que j’avais peut-être trop d’objets dans cette banane. Pour la prochaine fois, je vais réfléchir à prendre une ceinture d’hydratation de trails avec des petites flasques pour avoir quelque chose de moins compliqué et moins encombrant. En pantalons, j’avais pris une sorte de jean un peu stretch qui me permettait de monter avec classe et confort. Le problème rencontré avec ces jeans que je rencontre, c’est tout simplement que je finis systématiquement par les trouer au niveau de l’entrejambe. Et pour mes petits petons, j’avais des chaussettes pas techniques du tout (chose que j’ai en partie regrettée avec l’humidité, je devrais essayer les chaussettes étanches de chez la collègue Haizum). Pour les chaussures, à part l’humidité, j’étais plutôt satisfait de celles-ci, je suis parti avec des chaussures de trail avec lesquelles j’ai l’habitude de courir, couplées à un système de chaps imperméables, ça serait au poil.
À l’arrière, en partant du haut à la place du boudin de selle, on retrouve une sorte de bedrolls. Le bedroll est un concept américain où le cavalier va venir rouler son lit dans un boudin, ce doudin sera placé à l’arrière de la selle. J’ai voulu appliquer ce système à mes deux sacs de couchage, couplé à mon matelas gonflable. Le premier jour, j’ai simplement sanglé ce boudin sur la bestiole, le problème étant que le boudin était trop haut et j’avais beaucoup de mal à monter, c’était même impossible sans marchepied.
Le deuxième jour, j’ai donc utilisé un nœud que j’ai appris sur YouTube qui me permet de compacter le chargement. Je pense que dans l’ensemble, le système de bedrolls est une bonne idée, maintenant je dois trouver comment l’optimiser. J’avais une simple bâche pour me couvrir, peut-être la remplacer par un tarp/tarp poncho, un modèle de tente suffisamment léger ou m’habituer à dormir sans coussin. Ou avoir une bâche de selle permettant facilement de se transformer en tarp ou en tente.
Pour les sacoches arrière, je suis partie sur un tout petit modèle, à peine 10 litres maximum. Je pense que je devrais me fournir un modèle plus imposant, c’est un espace de stockage sous-utilisé actuellement. J’y stocke une paire de bottes pour avoir des chaussures rapides à enfiler en bivouac (très utile, je trouve personnellement), un kit de réparations qui pourrait être réduit et stocké à l’avant dans la fonte fourre-tout, et un kit de soins de secours.