TREC

Par la on parle de TREC( Technique de Randonnée équestre de Compétions) et une chouette disciplines permettant de tester les participants sur les différentes difficultés pouvant être rencontrées en randonnée

TREC spécial PTV de la londe

Belle mule qui marche

Premier TREC Spécial PTV à La Londe en solitaire

Retour sur le mois de novembre, je vous embarque avec moi pour un récit fascinant, riche en émotions vibrant époustouflant : mon premier TREC en Spécial PTV en solo !

Pour le contexte, nous sommes en septembre, les journées sont encore belles et chaudes. Le concours se déroulait à seulement 40 minutes de chez moi. Et j’ai découvert que paradoxalement, plus on est près de la maison, moins on ressent la pression… Et plus on oublie de choses ! Résultat : je suis arrivé 30 minutes avant mon parcours, sans reconnaissance préalable, et j’y suis allé au talent.

Le PTV

Premier tour

Avec un départ la tête dans les chaussettes, j’ai tout de même réussi à sortir quelque chose d’acceptable. Il y a eu quelques oublis et erreurs de ma part, mais la Poule a bien roulé , fidèle à elle-même. Le cavalier, lui, un peu moins… Mais ça, c’est un classique !

Mule qui saute

Deuxième passage

Pendant le deuxième passage , une créature des forêts jaunes, à savoir un golden retriever, a eu la brillante idée d’effrayer ma noble monture sur deux dispositifs. Malgré cela, nous avons terminé sur la première marche du podium ! Il n’y a eu que deux personnes dans la catégorie Club Élite, mais comme son nom l’indique, « Club Élite », il n’y a que l’élite, n’est-ce pas ? Donc moins de personnes ?

Cette première place nous a permis de remporter un seau (toujours pratique) et de magnifiques photos, grâce au club hippique de La Londe et à Marine Simon Photo . Merci à eux pour les belles récompenses ! Et pour l’organisation.

Cavalier gracieux sur contrebas

Ce que je retiens

  1. L’organisation : Maintenant que je commence à être autonome, il va falloir sérieusement améliorer mon intendance. Je suis arrivé les mains dans les poches (ou presque), sans eau, sans foin, et à deux doigts d’oublier ma mule…
  2. Le travail équestre : Le travail sur le PTV commence à porter ses fruits. Cependant, il va falloir continuer à s’entraîner sur tous les dispositifs, et surtout, à les travailler au galop. Mais aussi la franchise sur les obstacles. Le travail du contact elle à souvent la bouche à l’air , problémes de génes ou de contact il faut continuer à travailler ça

En conclusion, cette expérience a été riche d’enseignements, et je suis déjà impatient de repartir pour de nouvelles aventures, mieux préparé cette fois-ci !

Détails du parcours

(De mémoire, il peut y avoir quelques erreurs.)

  • 1 Reculer en main
  • 2 Passerelle
  • 3 Fossée
  • 4 Haie
  • 5 Plan ascendant
  • 6 Plan descendant
  • 7 Gué
  • 8 Doline
  • 9 Immobilité en selle
  • 10 Bordure maraîchère
  • 11 Slalom
  • 12 Contrebas
  • 13 Montoir
  • 14 Maniabilité
Mule sur passerelle
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Saison TREC 2024 : Compte rendus de la saison

Salut l’équipe, on se retrouve 4 mois après le Ride and Fun pour prendre du recul sur la saison et faire une petite analyse, comme l’année dernière, afin de chercher la recette magique pour avoir une mule au top du top. Comme l’année dernière, j’ai collecté des informations sur trois axes : les résultats en concours, l’entraînement et le budget alloué pour la saison. Dans l’ensemble, j’ai ressenti une amélioration, sauf sur les PTV, où ce n’était pas très joli à voir.

Analyse des résultats

POR (Parcours d’Orientation et de Régularité)

À part La Provence à Cheval, qui nous a bien réveillés en début de saison, j’ai été plutôt content de mes POR cette année. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration :

  • J’ai décidé de ferrer plus tôt dans la saison, après La Provence à Cheval, car les pieds de la mule étaient un peu sensibles. Le reste de la saison, elle avait des fers aux antérieurs et des chaussures aux postérieurs quand c’était nécessaire. Résultat : la mule était plus à l’aise dans ses allures, et nous avons pu aller légèrement plus vite que l’année dernière.
  • Nous sommes restés sur le même circuit, avec les mêmes difficultés. Le pilote connaît donc mieux les terrains et les tracés sur les cartes. C’est plus facile, mais il faudra voir si cette facilité se confirme sur des terrains inconnus.
  • J’espère que je me suis amélioré un minimum, haha.

PTV (Parcours en Terrain Varié)

C’est le vilain petit canard de cette année : les résultats ne sont pas très élevés, malgré un travail régulier en carrière. Je pense que cela est dû à plusieurs facteurs :

  1. Les sauts ne sont pas passés aussi fluidement que l’année dernière. La franchise sur les obstacles s’est perdue.
  2. Trop de précipitations sur les dispositifs, avec un grand manque de finesse. En résumé, un manque de travail sur des dispositifs spécifiques (comme les barrières) et un manque de franchise sur les obstacles.

Maîtrise des allures

Je ne sais plus si j’ai correctement enregistré les résultats, mais je trouve cette régularité vraiment bogoss pour l’instant. Ce n’est pas encore parfait, l’idéal serait d’atteindre 60 points, mais c’est déjà assez joli. Je sens qu’une étape a été franchie : la mule a compris le fonctionnement de l’exercice. Par exemple, à Montauroux, elle pensait plus à rentrer après le POR qu’à faire la MA, mais une fois devant l’entrée de la MA, elle s’est mise au galop et l’a réalisée de manière routinière, comme une pro.

Analyse de l’entraînement

Globalement, sur les 16 semaines, j’ai réussi à sortir la mule un peu plus de 3 fois par semaine ( graph 1), soit environ 50 sorties au total. Nous avons parcouru 175 kilomètres avec 3000 mètres de dénivelé positif sur l’ensemble de la période d’entraînement.

graph 1

Répartition des entraînements sur l’ensemble de la saison

On observe une répartition avec plus de travail à pied et en carrière au début de l’année, en raison de l’opération et des journées raccourcies (Graph 2). La tendance s’inverse dès mars avec l’arrivée du printemps. Je pense que les randonnées sur plusieurs jours permettent d’accumuler un bon volume d’entraînement et de travailler la fatigue.

graph 2

Détails du type d’entraînement sur la saison

graph 3

Globalement, il y a une répartition équilibrée entre le travail en carrière, les sorties et le travail à pied (longe et TAP) (graph 3). En carrière, on observe une prévalence du travail de « dressage », qui englobe tout ce qui est travail des hanches, des épaules et la recherche d’une certaine attitude. Le travail PTV se concentre sur les grands classiques (slaloms, cercles, trèfles, reculer), d’abord isolés, puis en enchaînement. Cependant, il manque un travail spécifique sur les obstacles purs.

En extérieur, je pense que la formule actuelle fonctionne plutôt bien, vu les résultats en POR. L’inconvénient est que, sans changer de zone, on commence à bien connaître les environs, ce qui peut rendre les sorties redondantes. Il serait intéressant d’explorer plus souvent de nouvelles zones pour travailler l’orientation en milieu inconnu.

Analyse du budget

graph 3

Le suivi a été moins rigoureux cette année, et les données affichées doivent être augmentées d’environ 30%. Nous avons réussi à partager les frais (déplacement, nourriture, etc.) en faisant la saison à deux (graph 4). Si les concours ne sont pas trop éloignés, il faut compter environ 1300 euros pour une saison complète, avec 4 à 5 concours. au niveaux du graph 4 vous avez une aproximations à la louche de la saison

Évolutions par rapport à l’année dernière

Je me sens mieux sur les POR et je pense que nous avons grandement amélioré la vitesse. En maîtrise des allures, nous avons atteint un rythme de croisière. Cependant, en PTV, bien que les sensations soient meilleures, les résultats ont stagné.

Conclusion

Pour l’année prochaine, je vais continuer sur le même rythme d’entraînement, en essayant d’augmenter l’intensité des sessions. Pour améliorer le PTV, je vais intégrer plus de séances de saut d’obstacles pour travailler la franchise, tout en continuant le travail à pied en mode éthologique. Enfin, je vais essayer de faire plus de sorties loin de chez moi, avec le futur van, pour varier les terrains et travailler l’orientation.

Merci encore à tout le petit monde du TREC pour l’envie de faire des bêtises année après année

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Final Regional 2024 ride and foune

 

Petite rétrospective de cette édition 2024 du Ride and Foune. Sur un total de 4 jours pour deux jours de concours, c’était outre l’aspect sportif l’occasion de faire la fête et de rencontrer tout un tas de chouettes personnes.

Jour 1 :

Pour profiter au mieux de cet événement, avec mon compère de la saison, nous sommes partis comme les autres années le vendredi pour ne pas nous presser et y aller tranquillement. Cette année, nous étions tranquilles : nous avions juste une seule épreuve, le TREC avec un POR + MA le dimanche après-midi et un PTV le lundi matin.

Du coup, le vendredi, nous nous sommes installés tranquillement : en arrivant, nous avons installé les animaux dans leur parc pour le week-end et déchargé leur foin et le matériel. Une fois les animaux installés, nous avons monté notre petit camp gitan avec les plus beaux des poneys en herbe. Une fois que tout le monde était bien installé, nous avons profité tranquillement de l’ambiance, bu quelques bières, mangé, puis nous sommes allés nous coucher après une chouette discussion ce drôle de monde qu’est le monde équestre.

J’ai oublié de mentionner que nous sommes allés dire bonjour à la copine Zilou, la deuxième mule des championnats ! Peut-être que nous entrons dans une phase d’expansion des mules, ce qui pourrait donner des idées à d’autres.

Ne pas oublier : nous avons fait un petit tour avec les animaux , pour dégourdir les patounette.

Jour 2 :

Le matin, tranquille, nous n’avions pas d’épreuves, donc nous avons eu le temps de nous réveiller, de prendre du café et de boire de l’eau. L’eau, c’est important ! Ma seule mission de la journée était d’aller chercher les chaussures de Susu que j’avais oubliées l’année dernière à la randonnée du col de Bernadez. Du coup, j’ai profité d’être moins loin que d’habitude pour aller chercher les chaussures, qui m’ont été bien utiles pour le POR de dimanche. Je suis rentré vers midi et nous avons glandé jusqu’à 16h. À 16h, nous sommes partis avec les poneys pour dégourdir les jambes des animaux. Avec les poneys, cela faisait une sacrée troupe : 16 couples cavalier-cheval en file indienne avec une mule en tête. J’étais fier comme un pape. Après ce petit tour avec des chevaux pleins d’énergie, nous sommes tous rentrés sains et saufs.

Et c’est là qu’arrive la fête des clubs : un petit carrousel à pied où chaque club souhaitant participer fait un petit spectacle à pied. C’est l’occasion pour chacun de montrer sa spécialité, avec un petit prix remis pour le plaisir. Nous avons réussi à nous greffer aux poneys en devenant Zinzin Maurtio, sombreros en main, rejoignant la caravane. Et sans entrer trop dans les détails, les poneys ont gagné ce petit titre, ce qui a mis du baume au cœur de toute cette petite équipe qui nous a accueillis le temps d’un week-end.

Jour 3 :

Le matin, nous avons pris le temps de faire une reconnaissance plus approfondie de la carte.

Le jour 3, nous sommes passés du côté technique en partant sur le POR. Nous avons passé la matinée à discuter, à boire des cafés, et pour ma part, je suis allé bien brosser Madame de Suchard !

Nous étions prêts pour le POR à 13h. Salle des cartes, nous préparons une belle carte qui, je pense, a bien marché. Je commence à voir les plans dans les plans (les petits pièges du traceur malin !). Important de préciser : j’ai mis les chaussures aux pattes arrière, car je savais que le POR serait roulant.

Nous décollons et la première difficulté se présente. Je trouve un petit chemin pour couper à travers les champs, je cherche, tourne et croise les autres concurrents partis avant moi. Tout le monde a galéré, nous étions au bon endroit, mais le chemin n’était pas ouvert comme il fallait. Pressés par le retard, nous avons essayé de rattraper comme nous pouvions, avec pas mal d’allure mais pas trop. Mon pari était que le POR étant roulant, les vitesses imposées n’étaient pas si importantes : 7,5 km/h au départ. Le terrain étant assez roulant, j’ai essayé de rouler moins vite que ce que je pensais. À part ça, tout le reste du POR s’est bien passé, la mule avait une énergie incroyable (très certainement due au foin de luzerne des derniers jours). Dans l’ensemble, un bon POR avec une gestion de l’allure correcte.

Du coup, nous rentrons du POR avec une petite maîtrise des allures qui roule bien comme d’habitude. Après toutes ces émotions, nous rentrons les animaux et buvons une petite bière en attendant les résultats. Et surprise, nous sommes premiers au provisoire avec 291 points sur le POR et 40 à la maîtrise des allures. Cette première place est aussi due au fait que j’ai pu voir les autres concurrents galérer à trouver le premier passage, étant le dernier à partir dans ma catégorie.

Le plan d’attaque pour le PTV est de sauver un maximum de points. Ce n’est pas joli, mais même avec un PTV moyen, ça devrait le faire. Mais maintenant que les résultats sont connus et que nous avons mangé un bout, place au dance floor ! Nous allons fêter cette place provisoire en dansant et en nous couchant peut-être un peu trop tard pour les épreuves du lendemain.

Jour 4 :

Le lendemain, le PTV était à 11h. Nous avons eu le temps de nous réveiller de la soirée dansante, non sans difficulté, et après quelques cafés et une petite balade, nous avons pu partir sur le PTV. Pour rappel, l’objectif est de juste sauver des points pour conserver la première place et mettre une mule sur le podium du championnat régional de PACA. Championnat avec 3 participants certes, mais championnat tout de même, haha.

À 10h45, nous préparons les animaux et zou, en détente. Après un échauffement rapide, nous partons sur le PTV et voici le compte rendu, dispositif par dispositif :

PTV :

  • Branche basse : je touche
  • Mania : je ne touche pas, je crois
  • Baril : au trot de manière frileuse
  • Haie : un refus, pas bon
  • Immobilité à pied : au top, sauvé par une pause caca
  • Slalom en zigzag : au trot, petit joueur
  • Fossé : je passe, manque de franchise
  • Plans ascendants : au pas, propre
  • Montoire à droite : catastrophe
  • Ruelle en U : au galop, pas trop moche
  • Barrière : pas propre et une faute sûre
  • Tronc : un refus et ça passe mais pas propre encore
  • Gué : parfait
  • Reculer en main : je ne me rappelle plus, mais je crois que ce n’était pas trop mal

Du coup, ce PTV, bien que ni académique, ni beau, ni glorieux, nous a permis de maintenir notre première place. Dans les choses chouettes :

  • Nous avons terminé pile dans les temps !
  • Je ne suis pas tombé, donc pas éliminé
  • Nous conservons la première place

Dans les choses moins chouettes :

  • Nous avons tourné en sous-régime
  • J’ai eu des refus sur tous les sauts (illustrations ci dessous)
  • Les dispositifs spécifiques porte et montoir ratés ou pas propres

Les conclusions sont plus ou moins les mêmes que pour Montauroux. C’est ainsi que se termine cette petite épopée avec la première place du Ride and Foune 2024.

Un grand merci à tous les humains que nous avons rencontrés là-bas, merci aux poneys pour leur ambiance, leur chaleur humaine et leurs conseils. Merci à Gillous pour les travaux , le plus beau des photographes, qui a pris toutes les photos de cet article (lien de ses réseaux en description). Et merci à tous les organisateurs pour leur travail pour cet énorme événement qu’est le Ride and Foune. J’oublie encore plein de gens, j’en suis sûr. Ah oui, merci à tout le monde pour les cafés, les bières et les apéros !

Lien utiles

Les réseaux de Giles le plus beaux de photograhe :

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TREC Montauroux 2024

On se retrouve aujourd’hui pour le petit compte-rendu du TREC de Montauroux, la 10ème éditions de ce chouette concours tout de même. Va-t-on réussir à décrocher la première place pour faire honneur à cette institution ? Spoiler : non.

Dans ce petit billet de blog, on va faire un tour sur comment s’est déroulée cette 10ème édition pour notre petit binôme humain mule.

Déjà, nous sommes partis la veille pour pouvoir dormir sur place et ne pas avoir à stresser le matin, mais surtout pour pouvoir prendre l’apéro avec les copains. On a bien bu et bien mangé pour se coucher et être prêts pour les épreuves du lendemain.

POR :

Le lendemain, première étape de la journée, le POR (Parcours d’Orientation). J’arrive à faire une carte correct et me voilà parti sur le parcours. Les démarrages sont toujours un peu compliqués le temps de se mettre dedans, mais on y arrive jusqu’à la première difficulté du parcours : un chemin pas évident à retrouver sur la carte. Par chance, en contournant la difficulté, je suis tombé sur des cavaliers locaux et nous avons avancé en simultané. À partir de ce moment-là, on a bien roulé sur le reste du parcours. Important à noter, cette année, j’ai ferré plus tôt que d’habitude la bestiole et j’en suis bien content. Je pense que ça nous a permis de gagner pas mal de temps sur l’ensemble du tracé. Dans l’ensemble, c’était un bon POR grâce à une combinaison de facteurs :

  • C’est la troisième fois que je fais ce TREC, je commence à connaître le secteur.
  • J’ai eu la chance de croiser des cavaliers locaux qui m’ont aiguillé mine de rien sur le parcours.
  • J’espère qu’on s’améliore un minimum année après année, haha.

MA:
Une fois rentrés du POR, il est l’heure de la maîtrise des allures, tip top comme d’habitude. Chose intéressante, je pense qu’elle commence à comprendre le jeu de la maîtrise des allures. Je m’explique : sur la remise en route avant la MA, Susu n’était pas des plus coopérative, mais une fois dans les lignes de la MA, la bestiole s’est mise dans l’allure comme une petite horloge. Ce qui nous assure une bonne maîtrise des allures également. À ce stade de la compétition, nous sommes premiers au classement provisoire. Après avoir déharnaché Susu, je profite d’avoir du temps (pour une fois que j’arrive dans les temps) pour aller prendre une bière, qui va s’avérer être problématique pour la suite des événements.

PTV :

Dans l’ensemble, un PTV en sous-régime qui finit par une « chute » qui aurait pu être évitée. Je vous fais un petit résumé du déroulement de ce PTV :

  • Branche basse, ça passe, au galop tranquille.
  • Huit de chiffre autour de barils, je décide de le prendre au trot pour ne pas perdre de points.
  • Immobilité en selle, pas de problèmes.
  • Plan ascendant, ça commence à être un peu chaotique, trop indécis et je crois que je fais une rupture.
  • Tronc, et là, 1 refus (chose inhabituelle).
  • Ensuite, huit de chiffre au galop, ça passe (pas de manière académique).
  • Maniabilité, je touche (ce n’est pas normal, ça devrait être automatique).
  • Chapeau de gendarmes, au trot tranquille.
  • Slalom, je tente le galop, c’est moche, ça passe au début, mais je manque la dernière porte, donc ce n’est pas bon.
  • Bordure maraîchère, ça passe.
  • Deuxième sautant, la haie, encore un refus.
  • Immobilité à pied, ça passe.
  • Passerelle, ça passe.
  • Dernière épreuve, la barrière en corde, toujours compliquée. Je tente, j’attrape la corde, je passe de l’autre côté, mais la mule ne veut pas s’arrêter. Je décide de m’entêter à garder la corde en main jusqu’à la séparation des corps. J’avais toujours la corde, j’étais bien sur mes deux pieds, mais il me manquait la mule entre les jambes. Hélas, ce joli pied à terre me donne un joli 0 sur l’ensemble du PTV. C’est là que la bière a peut-être joué un rôle dans l’histoire.

Dans l’ensemble, je pense que ce PTV montre un manque de travail sur plusieurs points :

  1. Un manque de travail sur les sautants. Les sautants faisaient partie des dispositifs qui me permettaient de gagner des points avant. Je me suis trop reposé sur mes lauriers et du coup, ça finit par me jouer des tours.
  2. Le travail sur les dispositifs spécifiques, type barrière, immobilité et montoir.
  3. Le travail plus général du dressage. À la maison, passer facilement au galop sur les différents dispositifs comme le slalom ou le trèfle.

photo par photo sourire et dame eulex

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Stage de Trec mars 2024

POR

insérer photo illustrations

La partie du stage sur le POR peut se diviser en deux parties : une partie théorique où nous avons abordé les points suivants :

Matériel

Le matériel est primordial pour réaliser un POR dans les meilleures conditions. Voici les éléments préconisés pendant ce stage :

  • Loupe éclairante lien amazon: Pour faciliter le traçage, le diable se cache dans les détails.


  • Boussole lisible : Il est idéal que la boussole comporte deux éléments :

    • Une boussole à bain d’huile pour éviter les bulles.
    • Avoir les distances apparentes au format 1/25000, ça sert toujours.
    • Une boussole qui puisse facilement indiquer une bonne direction.
    • personellement j’utilise se modéle
  • Des feutres de 0,5 mm : Des feutres fins permettent de travailler de manière très fine et ainsi relever les petits pièges qui peuvent être faits par les chefs de piste.
  • Attention, pas de podomètre électronique : Pour les petits malins qui pensaient berner leur monde, c’est raté ! En revanche, un compteur de pas manuel peut être bienvenu si vous n’êtes pas sûr de vous.


  • Un chronomètre : Ou une montre (je n’aime pas ça), c’est un outil formidable pour vous aider à déterminer finement la distance parcourue si vous savez comment étalonner votre cheval. Je vous renvoie au compte rendu de la semaine 4 pour les curieux. personellement actuelle j’utilise ce modéle de chez décthlon


  • Un curvimètre : Les plus fiables et les plus pratiques sont ceux fabriqués à partir d’une punaise et d’un papier calque plastifié. Néanmoins, il faudra un peu de pratique pour ne pas s’emmêler les pinceaux. Une bonne pratique est de mesurer tous les kilomètres dans un premier temps, puis tous les 500 mètres s’il reste du temps en salle des cartes.


  • Du papier calque : Une technique qui peut être utilisée pour faciliter le recopiage du tracé est l’utilisation d’un papier calque pour recopier finement le tracé.


  • Le porte-carte : Les porte-cartes de chez Décathlon peuvent faire l’affaire, mais attention, ils doivent être parfaitement transparents et faciles à manipuler pour ne pas être embêté le jour de l’épreuve.

La Préparation

Un conseil qui est particulièrement ressorti pendant ce stage, c’est l’importance de la préparation, que ce soit la préparation matérielle (bien connaître son matériel et être méthodique avec ce dernier) ou la préparation de l’épreuve en elle-même.

Pour préparer l’épreuve, il faut faire une reconnaissance topographique des lieux avec les cartes ou via Geoportail . Cette vérification topographique est à compléter avec des cartes satellites pour mieux se rendre compte du lieu en question.

Le Mental

Le mental dans un POR est primordial. On ne peut donner que des conseils plutôt vagues ici en raison du côté très personnel de la chose. Mais dans l’ensemble, voici ce que je retiens :

  • Se faire confiance : Si vous commencez à être dans un doute permanent, cela risque de rapidement devenir compliqué si on se met à hésiter toutes les deux secondes.


  • Il faut réussir à gérer la concentration afin de se concentrer tout au long de l’épreuve. Un moment d’égarement et c’est potentiellement le début de la perdition.


  • Rester attentif : Cela se recoupe un peu avec le point précédent, mais c’est important. Avec le temps passé sur l’épreuve ou bien à cause d’un excès de confiance, on peut facilement rater de petits points techniques sur les cartes.

Petites Astuces

Sur une carte muette, ne pas hésiter à faire des azimuts s’il vous reste du temps en salle des cartes.

Sur des azimuts, ne pas oublier de faire un calcul complet du parcours pour estimer combien de temps il vous faudra pour le parcourir.

PTV

Dans l’ensemble, une bestiole généreuse, avec un ensemble pas forcément des plus académiques. Il faut travailler les dispositifs les plus basiques comme le slalom pour réussir à récupérer des points facilement, avec le tout au galop.

Travaillez sur les sautants, avoir moins de mains sur par exemple la bordure maraîchère, faire un travail sur les slaloms, ça doit être automatique.

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La mulerie Saison 1: Compte rendus de la saison

Bien le bonjour ! Ça fait un mois depuis la fin de notre saison de TREC, et je reviens vous voir pour partager l’analyse que j’ai faite de la saison. Tout au long de cette période, j’ai collecté des informations sur trois sujets : les résultats en concours , l’entraînement et le budget de la saison. Je vous propose de me suivre dans cette analyse en commençant par l’analyse des résultats des concoude la saison. Une fois que nous aurons une vision globale des résultats de la saison de TREC, nous pourrons nous pencherrs de manière plus approfondie sur les données annexes aux résultats, en examinant les données concernant l’entraînement et le budget. Pour cette analyse, j’ai utilisé quelques graphiques (déformation professionnelle, haha).

En ce qui concerne les résultats en TREC, on observe globalement une évolution peu marquée. J’ai obtenu en moyenne 63% des points sur l’ensemble de la saison 2023. Pour comprendre ces résultats, j’ai sélectionné quelques graphiques pour illustrer un point que je pense être clé pour progresser l’année prochaine.

En ce qui concerne le POR, je suis conscient de mes lacunes tant au niveau des tracés que du temps. Pour mettre en évidence cette situation, je vous propose une illustration du rapport entre la vitesse réelle et la vitesse attendue (GRAPH 1). j’ai du mal à respecter la vitesse imposée. Cet écart de vitesse est certainement dû à des moments de perditions sur le parcours , mais il serait intéressant de surestimer la vitesse en course afin de se rapprocher au maximum de la vitesse imposée.

En ce qui concerne les PTV, je n’ai rien trouvé de quantifiable et pertinent à représenter graphiquement. Cependant, comme vous le verrez dans la suite de ce long post, il semble y avoir un manque de préparation le jour J. Je ne maîtrise pas parfaitement les dispositifs, ce qui me fait souvent perdre des points, et il semble y avoir un manque de travail spécifique en carrière. Beaucoup de dispositifs sont « forcés » et pas assez décomposés. Je laisse l’évolution des points sur les ptv dans les photo de la publications (GRAPH 2)

En ce qui concerne la maîtrise des allures, on observe une progression globale des points au cours de la saison (GRAPH 3). L’objectif de la saison était de ne pas faire de rupture d’allure, contrairement aux années précédentes où nous en faisions régulièrement en cherchant à gagner du temps sur le pas. En revanche, cette absence de rupture d’allure se traduit par très peu de points au pas, environ la moitié de ceux obtenus au galop. L’objectif de la prochaine saison sera donc d’améliorer les temps au pas !

Maintenant que nous avons les résultats des TREC, penchons-nous sur l’analyse de l’entraînement qui a été associé à cette saison. Sur les 16 semaines que notre petite saison a duré, nous sommes parvenus à sortir entre 2 et 3 fois par semaine en moyenne, avec 12 séances en carrière, 3 séances de longe et 22 séances de sortie(GRAPH 4). Avec les informations recueillies, nous pouvons nous amuser à analyser les séances de sortie. Il est plus difficile d’analyser de manière objective les séances de longe ou de carrière.

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet en termes de répartition des séances de sortie. Nous avons réalisé 10 sorties en collines et 12 sur du plat (GRAPH 5). Les séances en collines ont enregistré en moyenne 300 mètres de dénivelé positif et ont été effectuées à une vitesse de 5,3 km/h pour des sorties de 11 km, tandis que les 12 sorties sur du plat ont eu une vitesse moyenne d’environ 6,8 km/h sur une distance de 8 km. Je laisse en annexes un graphique représentent le volume d’entrainement (GRAPH 6)

En conclusion, pour la prochaine saison, il serait judicieux de réfléchir à l’amélioration du temps global en réalisant des séances spécifiques de travail d’allures.

Et dernier point, mais non des moindres, le budget de la saison. J’ai préparé deux graphiques : l’un permettant de visualiser l’ensemble des dépenses par type (GRAPH 7) et l’autre par événement réalisé (GRAPH 8). Pour cette petite saison, notre budget s’élève à 994,5 euros, ce qui correspond à environ 90 euros par mois à mettre de côté.

Si des âmes charitables ont eu la foi de lire ce beau pavé, auriez-vous des idées de choses amusantes à faire pour la suite ? J’aimerais faire de petits tours d’endurance ou bien préparer des petites expéditions sur un ou deux jours aux alentours de la maison.

D’un point de vue des réseaux sociaux, j’ai beaucoup apprécié cette petite expérience de raconter ma vie, mais j’ai écrit un pavé trop long. Je réfléchis à une solution pour rendre les choses plus digestes. Si vous avez des idées, je suis preneur.

Et pour terminer, promis, après c’est fini, je voulais remercier tout mon entourage, équestre ou non, sans qui toutes ces bêtises ne seraient pas possibles. Merci également à tous les gens qui racontent leur vie, que ce soit avec leur mulet ou leur cheval, c’est vraiment chouette. Et merci aussi à ma sœur de m’aider dans la publication de ces petites bêtises.

pour égayer ces obscures graphiques je vous laisse quelque petite photo de l’été dernier !

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La mulerie Saison 1: Présentation

Bonjour et bienvenue sur la Mulerie, j’ai créé cette articles pour notre saison de TREC 2023 dans le sud de la France (avec les cigales qui font ksss ksksksksksks) jusqu’au concours du Poet (si tout roule).Sur ce blog , j’essaierai de documenter l’entraînement de la saison.

Pour les informations techniques, si tout se passe bien, nous courrons en club élite avec Poulette, belle mule de 1,43 m (1,45 m dans mon cœur) née en 2008. Et moi-même, apprenti muletier de 24 ans, belle année.

Cette saison va être rigolote à documenter de par le contexte particulier de celle-ci. Nous allons devoir repartir de loin après une longue pause de 5 mois pour dame mule, et une rééducation de la jambe suite à une fracture de la jambe de mon côté.

Promis, j’essaierai de faire des contre-rendus réguliers de toute cette petite aventure. À la semaine prochaine pour des nouvelles aventures !

Je vous ai laisse une photos de la saison dernière aux dessus , Pour vous donner une idée des capacités de la machine de guerre madame Poulette.

des bisous xoxo

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, TREC, 0 commentaire