Retour sur le mois de novembre, je vous embarque avec moi pour un récit fascinant, riche en émotions vibrant époustouflant : mon premier TREC en Spécial PTV en solo !
Pour le contexte, nous sommes en septembre, les journées sont encore belles et chaudes. Le concours se déroulait à seulement 40 minutes de chez moi. Et j’ai découvert que paradoxalement, plus on est près de la maison, moins on ressent la pression… Et plus on oublie de choses ! Résultat : je suis arrivé 30 minutes avant mon parcours, sans reconnaissance préalable, et j’y suis allé au talent.
Le PTV
Premier tour
Avec un départ la tête dans les chaussettes, j’ai tout de même réussi à sortir quelque chose d’acceptable. Il y a eu quelques oublis et erreurs de ma part, mais la Poule a bien roulé , fidèle à elle-même. Le cavalier, lui, un peu moins… Mais ça, c’est un classique !
Deuxième passage
Pendant le deuxième passage , une créature des forêts jaunes, à savoir un golden retriever, a eu la brillante idée d’effrayer ma noble monture sur deux dispositifs. Malgré cela, nous avons terminé sur la première marche du podium ! Il n’y a eu que deux personnes dans la catégorie Club Élite, mais comme son nom l’indique, « Club Élite », il n’y a que l’élite, n’est-ce pas ? Donc moins de personnes ?
Cette première place nous a permis de remporter un seau (toujours pratique) et de magnifiques photos, grâce au club hippique de La Londe et à Marine Simon Photo . Merci à eux pour les belles récompenses ! Et pour l’organisation.
Ce que je retiens
L’organisation : Maintenant que je commence à être autonome, il va falloir sérieusement améliorer mon intendance. Je suis arrivé les mains dans les poches (ou presque), sans eau, sans foin, et à deux doigts d’oublier ma mule…
Le travail équestre : Le travail sur le PTV commence à porter ses fruits. Cependant, il va falloir continuer à s’entraîner sur tous les dispositifs, et surtout, à les travailler au galop. Mais aussi la franchise sur les obstacles. Le travail du contact elle à souvent la bouche à l’air , problémes de génes ou de contact il faut continuer à travailler ça
En conclusion, cette expérience a été riche d’enseignements, et je suis déjà impatient de repartir pour de nouvelles aventures, mieux préparé cette fois-ci !
Pour revenir un peu sur les événements de cet été, je voulais partager avec vous une chouette expérience : la fameuse rando Millouse, à laquelle j’ai eu la chance de participer avec les copines de Seyne. Cet événement d’envergure internationale est organisé par le Club Sportif de La Blanche, et le but est simple : monter jusqu’au fort de Dormillouse pour un apéro convivial, puis redescendre dans la journée.
Cette fois, je n’ai pas pris la Poullette , mais j’y suis allée avec une collègue de travail. En route, nous avons fait une rencontre improbabel : Barish, un jeune ingénieur kurde, originaire de la partie turque du Kurdistan. Il était en plein road trip post-études. On l’a invité à se joindre à nous pour ravitailler l’équipe du Club Sportif de La Blanche. Pour lui faire vivre une expérience Incroyable , dans le but de lui transmettre la mulite aiguë, afin qu’il puisse répandre la sainte parole muletière au Kurdistan.
Nous sommes arrivés vendredi soir, juste à la tombée de la nuit. Après avoir installé le campement sur le parking et partagé un petit apéro, nous avons profité d’une bonne nuit de repos sous la fraîcheur des montagnes, prêts pour la journée qui s’annonçait.
Le lendemain matin, tout le monde se réveille doucement. Une fois le café pris, on commence à préparer les bestioles, à charger les provisions (apéro, chips, et bien sûr l’accordéon, indispensable à l’accordéoniste pour l’ambiance musicale). Et zou, c’est parti pour l’ascension !
La montée a duré environ deux heures. La colonne de bestioles s’est mise en marche, et c’était beau à voir. Le chemin s’est déroulé sans encombre, à une exception près : une attaque de pastèque ! J’avais une jument avec des caisses en plastique, et la pastèque était calée dedans. Arrivés presque en haut, avec les secousses, elle a commencé à rouler un peu partout (la pastèque pas la jument) . La jument, surprise par le bruit, nous a fais un petit coup de stress mais on a bien géré la situation. Finalement, nous sommes arrivés au fort tous en forme et entiers.
Une fois là-haut, nous avons débarqué les bestioles, sorties les chips et le pinard, et c’était enfin l’heure de profiter ! Apéro avec vue imprenable sur les nuages qui arrivait avec l’orage de l’après-midi , On a même eu droit à un lever de drapeau, suivi de « La Marseillaise » et d’un morceau de « Bella Ciao » joué à l’accordéon. Un moment improbable ! Cependant, le ciel s’est rapidement couvert, et nous avons entamé la descente pour éviter la pluie.
Le calme avant l’apéro
La redescente a démarré de façon plutôt sportive, les bestioles bien motivées, mais tout le monde a trouvé son rythme. En chemin, nous avons croisé un papé un peu fatigué, et de loin, notre petite colonne de mulets avait des allures d’exil napoléonien, c’était assez amusant. Finalement, tout le monde est rentré en forme.
Après avoir plié bagage, nous avons quitté les copines de Seyne, mais pas avant de boire un dernier verre avec notre Barish national. J’espère qu’on lui aura laissé de beaux souvenirs !
En bref, c’était une superbe escapade sur une journée, et je pense qu’on remettra ça l’année prochaine ! Des bisous, et à bientôt pour d’autres escapades sur la mulerie, les loulous !
Petite rétrospective de cette édition 2024 du Ride and Foune. Sur un total de 4 jours pour deux jours de concours, c’était outre l’aspect sportif l’occasion de faire la fête et de rencontrer tout un tas de chouettes personnes.
Jour 1 :
Pour profiter au mieux de cet événement, avec mon compère de la saison, nous sommes partis comme les autres années le vendredi pour ne pas nous presser et y aller tranquillement. Cette année, nous étions tranquilles : nous avions juste une seule épreuve, le TREC avec un POR + MA le dimanche après-midi et un PTV le lundi matin.
Du coup, le vendredi, nous nous sommes installés tranquillement : en arrivant, nous avons installé les animaux dans leur parc pour le week-end et déchargé leur foin et le matériel. Une fois les animaux installés, nous avons monté notre petit camp gitan avec les plus beaux des poneys en herbe. Une fois que tout le monde était bien installé, nous avons profité tranquillement de l’ambiance, bu quelques bières, mangé, puis nous sommes allés nous coucher après une chouette discussion ce drôle de monde qu’est le monde équestre.
J’ai oublié de mentionner que nous sommes allés dire bonjour à la copine Zilou, la deuxième mule des championnats ! Peut-être que nous entrons dans une phase d’expansion des mules, ce qui pourrait donner des idées à d’autres.
Ne pas oublier : nous avons fait un petit tour avec les animaux , pour dégourdir les patounette.
Jour 2 :
Le matin, tranquille, nous n’avions pas d’épreuves, donc nous avons eu le temps de nous réveiller, de prendre du café et de boire de l’eau. L’eau, c’est important ! Ma seule mission de la journée était d’aller chercher les chaussures de Susu que j’avais oubliées l’année dernière à la randonnée du col de Bernadez. Du coup, j’ai profité d’être moins loin que d’habitude pour aller chercher les chaussures, qui m’ont été bien utiles pour le POR de dimanche. Je suis rentré vers midi et nous avons glandé jusqu’à 16h. À 16h, nous sommes partis avec les poneys pour dégourdir les jambes des animaux. Avec les poneys, cela faisait une sacrée troupe : 16 couples cavalier-cheval en file indienne avec une mule en tête. J’étais fier comme un pape. Après ce petit tour avec des chevaux pleins d’énergie, nous sommes tous rentrés sains et saufs.
Et c’est là qu’arrive la fête des clubs : un petit carrousel à pied où chaque club souhaitant participer fait un petit spectacle à pied. C’est l’occasion pour chacun de montrer sa spécialité, avec un petit prix remis pour le plaisir. Nous avons réussi à nous greffer aux poneys en devenant Zinzin Maurtio, sombreros en main, rejoignant la caravane. Et sans entrer trop dans les détails, les poneys ont gagné ce petit titre, ce qui a mis du baume au cœur de toute cette petite équipe qui nous a accueillis le temps d’un week-end.
Jour 3 :
Le matin, nous avons pris le temps de faire une reconnaissance plus approfondie de la carte.
Le jour 3, nous sommes passés du côté technique en partant sur le POR. Nous avons passé la matinée à discuter, à boire des cafés, et pour ma part, je suis allé bien brosser Madame de Suchard !
Nous étions prêts pour le POR à 13h. Salle des cartes, nous préparons une belle carte qui, je pense, a bien marché. Je commence à voir les plans dans les plans (les petits pièges du traceur malin !). Important de préciser : j’ai mis les chaussures aux pattes arrière, car je savais que le POR serait roulant.
Nous décollons et la première difficulté se présente. Je trouve un petit chemin pour couper à travers les champs, je cherche, tourne et croise les autres concurrents partis avant moi. Tout le monde a galéré, nous étions au bon endroit, mais le chemin n’était pas ouvert comme il fallait. Pressés par le retard, nous avons essayé de rattraper comme nous pouvions, avec pas mal d’allure mais pas trop. Mon pari était que le POR étant roulant, les vitesses imposées n’étaient pas si importantes : 7,5 km/h au départ. Le terrain étant assez roulant, j’ai essayé de rouler moins vite que ce que je pensais. À part ça, tout le reste du POR s’est bien passé, la mule avait une énergie incroyable (très certainement due au foin de luzerne des derniers jours). Dans l’ensemble, un bon POR avec une gestion de l’allure correcte.
Du coup, nous rentrons du POR avec une petite maîtrise des allures qui roule bien comme d’habitude. Après toutes ces émotions, nous rentrons les animaux et buvons une petite bière en attendant les résultats. Et surprise, nous sommes premiers au provisoire avec 291 points sur le POR et 40 à la maîtrise des allures. Cette première place est aussi due au fait que j’ai pu voir les autres concurrents galérer à trouver le premier passage, étant le dernier à partir dans ma catégorie.
Le plan d’attaque pour le PTV est de sauver un maximum de points. Ce n’est pas joli, mais même avec un PTV moyen, ça devrait le faire. Mais maintenant que les résultats sont connus et que nous avons mangé un bout, place au dance floor ! Nous allons fêter cette place provisoire en dansant et en nous couchant peut-être un peu trop tard pour les épreuves du lendemain.
Jour 4 :
Le lendemain, le PTV était à 11h. Nous avons eu le temps de nous réveiller de la soirée dansante, non sans difficulté, et après quelques cafés et une petite balade, nous avons pu partir sur le PTV. Pour rappel, l’objectif est de juste sauver des points pour conserver la première place et mettre une mule sur le podium du championnat régional de PACA. Championnat avec 3 participants certes, mais championnat tout de même, haha.
À 10h45, nous préparons les animaux et zou, en détente. Après un échauffement rapide, nous partons sur le PTV et voici le compte rendu, dispositif par dispositif :
PTV :
Branche basse : je touche
Mania : je ne touche pas, je crois
Baril : au trot de manière frileuse
Haie : un refus, pas bon
Immobilité à pied : au top, sauvé par une pause caca
Slalom en zigzag : au trot, petit joueur
Fossé : je passe, manque de franchise
Plans ascendants : au pas, propre
Montoire à droite : catastrophe
Ruelle en U : au galop, pas trop moche
Barrière : pas propre et une faute sûre
Tronc : un refus et ça passe mais pas propre encore
Gué : parfait
Reculer en main : je ne me rappelle plus, mais je crois que ce n’était pas trop mal
Du coup, ce PTV, bien que ni académique, ni beau, ni glorieux, nous a permis de maintenir notre première place. Dans les choses chouettes :
Nous avons terminé pile dans les temps !
Je ne suis pas tombé, donc pas éliminé
Nous conservons la première place
Dans les choses moins chouettes :
Nous avons tourné en sous-régime
J’ai eu des refus sur tous les sauts (illustrations ci dessous)
Les dispositifs spécifiques porte et montoir ratés ou pas propres
Les conclusions sont plus ou moins les mêmes que pour Montauroux. C’est ainsi que se termine cette petite épopée avec la première place du Ride and Foune 2024.
Un grand merci à tous les humains que nous avons rencontrés là-bas, merci aux poneys pour leur ambiance, leur chaleur humaine et leurs conseils. Merci à Gillous pour les travaux , le plus beau des photographes, qui a pris toutes les photos de cet article (lien de ses réseaux en description). Et merci à tous les organisateurs pour leur travail pour cet énorme événement qu’est le Ride and Foune. J’oublie encore plein de gens, j’en suis sûr. Ah oui, merci à tout le monde pour les cafés, les bières et les apéros !
Lien utiles
Les réseaux de Giles le plus beaux de photograhe :
On se retrouve aujourd’hui pour le petit compte-rendu du TREC de Montauroux, la 10ème éditions de ce chouette concours tout de même. Va-t-on réussir à décrocher la première place pour faire honneur à cette institution ? Spoiler : non.
Dans ce petit billet de blog, on va faire un tour sur comment s’est déroulée cette 10ème édition pour notre petit binôme humain mule.
Déjà, nous sommes partis la veille pour pouvoir dormir sur place et ne pas avoir à stresser le matin, mais surtout pour pouvoir prendre l’apéro avec les copains. On a bien bu et bien mangé pour se coucher et être prêts pour les épreuves du lendemain.
POR :
Le lendemain, première étape de la journée, le POR (Parcours d’Orientation). J’arrive à faire une carte correct et me voilà parti sur le parcours. Les démarrages sont toujours un peu compliqués le temps de se mettre dedans, mais on y arrive jusqu’à la première difficulté du parcours : un chemin pas évident à retrouver sur la carte. Par chance, en contournant la difficulté, je suis tombé sur des cavaliers locaux et nous avons avancé en simultané. À partir de ce moment-là, on a bien roulé sur le reste du parcours. Important à noter, cette année, j’ai ferré plus tôt que d’habitude la bestiole et j’en suis bien content. Je pense que ça nous a permis de gagner pas mal de temps sur l’ensemble du tracé. Dans l’ensemble, c’était un bon POR grâce à une combinaison de facteurs :
C’est la troisième fois que je fais ce TREC, je commence à connaître le secteur.
J’ai eu la chance de croiser des cavaliers locaux qui m’ont aiguillé mine de rien sur le parcours.
J’espère qu’on s’améliore un minimum année après année, haha.
MA: Une fois rentrés du POR, il est l’heure de la maîtrise des allures, tip top comme d’habitude. Chose intéressante, je pense qu’elle commence à comprendre le jeu de la maîtrise des allures. Je m’explique : sur la remise en route avant la MA, Susu n’était pas des plus coopérative, mais une fois dans les lignes de la MA, la bestiole s’est mise dans l’allure comme une petite horloge. Ce qui nous assure une bonne maîtrise des allures également. À ce stade de la compétition, nous sommes premiers au classement provisoire. Après avoir déharnaché Susu, je profite d’avoir du temps (pour une fois que j’arrive dans les temps) pour aller prendre une bière, qui va s’avérer être problématique pour la suite des événements.
PTV :
Dans l’ensemble, un PTV en sous-régime qui finit par une « chute » qui aurait pu être évitée. Je vous fais un petit résumé du déroulement de ce PTV :
Branche basse, ça passe, au galop tranquille.
Huit de chiffre autour de barils, je décide de le prendre au trot pour ne pas perdre de points.
Immobilité en selle, pas de problèmes.
Plan ascendant, ça commence à être un peu chaotique, trop indécis et je crois que je fais une rupture.
Tronc, et là, 1 refus (chose inhabituelle).
Ensuite, huit de chiffre au galop, ça passe (pas de manière académique).
Maniabilité, je touche (ce n’est pas normal, ça devrait être automatique).
Chapeau de gendarmes, au trot tranquille.
Slalom, je tente le galop, c’est moche, ça passe au début, mais je manque la dernière porte, donc ce n’est pas bon.
Bordure maraîchère, ça passe.
Deuxième sautant, la haie, encore un refus.
Immobilité à pied, ça passe.
Passerelle, ça passe.
Dernière épreuve, la barrière en corde, toujours compliquée. Je tente, j’attrape la corde, je passe de l’autre côté, mais la mule ne veut pas s’arrêter. Je décide de m’entêter à garder la corde en main jusqu’à la séparation des corps. J’avais toujours la corde, j’étais bien sur mes deux pieds, mais il me manquait la mule entre les jambes. Hélas, ce joli pied à terre me donne un joli 0 sur l’ensemble du PTV. C’est là que la bière a peut-être joué un rôle dans l’histoire.
Dans l’ensemble, je pense que ce PTV montre un manque de travail sur plusieurs points :
Un manque de travail sur les sautants. Les sautants faisaient partie des dispositifs qui me permettaient de gagner des points avant. Je me suis trop reposé sur mes lauriers et du coup, ça finit par me jouer des tours.
Le travail sur les dispositifs spécifiques, type barrière, immobilité et montoir.
Le travail plus général du dressage. À la maison, passer facilement au galop sur les différents dispositifs comme le slalom ou le trèfle.
Bonjour et bienvenue sur « La Mulerie ». Aujourd’hui, je vais vous raconter notre petit tour dans les Alpes, sur le Tour du Blayeul, une montagne située dans les Alpes du Sud.
Pour poser un peu le contexte, nous sommes partis il y a 1 mois avec deux amis que nous avons rencontrés à la fête du mulet de Seynes-les-Alpes. Il faudra un jour que je vous parle de ce petit coin des Alpes du Sud, une jolie vallée agricole qui historiquement vivait de l’élevage de mules.
La petite randonnée, qui s’est déroulée en itinérance sur 4 jours, faisait le tour du Blayeul, avec un départ de Seynes-les-Alpes et une arrivée prévue dans le petit village de Barles. Dans ce petit billet de blog, je vous propose de venir faire un tour avec moi pour voir ce qui s’est passé jour par jour.
Jour 0
Jeudi, jour du départ, tout est prêt pour nos 4 petites heures de route avec le camion magique. C’était pour moi mon premier « gros » transport avec un van et le baptême du feu pour le camion magique. Le stress des premières fois était présent, mais nous sommes arrivés à bon port et avec un accueil chaleureux des copains là-haut. Une fois la Susu déposée avec Junior le fougueux et Fidji la belle blonde, nous sommes partis chercher nos deux protagonistes restants, AKA Baguette Magique et Uma, la belle dame des montagnes. Une fois les préparatifs faits, nous sommes partis faire un bel apéro et un gros dodo pour préparer notre petite escapade.
Jour 1
Vendredi, jour du départ, nous nous retrouvons vers 9h pour sortir les bestioles. Cette phase de préparation est une des grosses étapes de la journée. Pour la première fois, il nous a fallu bien une grosse heure et demie pour répartir le matériel sur les bêtes. Pour choisir le matériel, chacun a rapporté ce qu’il avait, et nous avons choisi collectivement comment répartir les affaires.
Vers 11h, la caravane décolle, et nous voilà partis pour notre première randonnée itinérante sur 4 jours. Les étapes étaient prévues pour être courtes, et toute l’étape de Seyne-les-Alpes à Verdaches s’est déroulée comme sur des roulettes, avec une petite pause le midi sur un petit plateau herbeux.
Le soir, nous arrivons aux alentours de 17h dans le petit pâturage tout charmant pour monter notre premier camp, les premiers parc à monter, les premiers plantage de tente du périple, et aussi le premier repas du soir. Cette petite étape de la journée prend encore une grosse heure, et après ça, une grosse nuit de sommeil : couchés à 21h, réveil à 7h. Personnellement, j’ai plutôt bien dormi malgré les températures négatives et la petite gelée du matin.
Jour 2
Le matin du deuxième jour, premier démontage de bivouac. Chacun des humain de cette petite expédition trouve sa place : l’un prépare le café, l’autre range la tente, pendant que l’autre va au petit coin ( plus ou moins dans cette ordre ) . Une fois le bivouac rangé, il faut défaire les parcs et préparer les bêtes, et mine de rien, ces trois petites étapes de rangement du bivouac, rangement des piquets et préparations/chargement des bêtes, ça prend un petit paquet de temps (opérations sur les 8h avec un départ à 11h).
Et pour cette deuxième journée , la caravane redécolle en direction d’une petite bergerie pas loin du sommet du Blayeul. Une étape avec principalement du dénivelé, avec en arrière-plan les montagnes des Alpes provençales qui défilent tranquillement au pas des mules. Nous sommes passés dans un petit creux de vallée où un âne attaché à un arbre a réussi à détruire la longe et sortir de son parc pour venir nous rendre une petite visite. Une fois la situation gérée, nous avons terminé tranquillement notre petite étape en arrivant à la petite cabane de berger.
Une fois l’étape terminée, rebelote : on dégarnit les équidés, on prépare les parcs, et une fois tout ça fait, on remonte le camp. Pour cette nuit, pas de tente mais un petit lit à ressort dans la cabane, des plus confortables. Le montage de la tente est remplacé par une petite découpe de bois pour alimenter la cheminer, et le temps gagné sur le montage du camp se transforme en petit apéro avec une vue qui n’est pas des plus moches. Après un bon repas (yum yum et soupe lyophilisée), on est reparti pour un gros dodo au coin du feu.
Jour 3
Le jour 3 commence avec une vue plongeante sur notre petit troupeau de mules. Après un petit déjeuner à regarder les montagnes, nous avons replié notre bardas, rangé la cabane, et zou, rebolote pour la préparation des bêtes, ce qui nous fait partir vers 10h. Nous sommes partis pour l’une mes journées préférées de ce petit séjour.
La journée commence par la descente du Blayeul pour regagner le GR qui nous amène à rejoindre La Javie. Toute la première partie de la journée se passe dans un petit morceau des Alpes bucolique avec le petit bourg de Boullard. Nous redescendons dans les cailloux tout noirs pour arriver sur la petite vallée de La Javie.
Une fois dans cette jolie vallée, nous avons suivi la Bléone sur un petit chemin escarpé qui longe la rivière sur quelques kilomètres avant de prendre un chemin nous faisant remonter au col de l’Escuichière, l’arrivée de notre étape du jour. Sur cette étape, le décalage de biotope était rigolo : le matin, nous étions dans une région au décor alpin, alors que dans la vallée de La Javie, les arbres et les plantes nous rappelaient fortement la Provence et la méditerranée.
Et pour cette dernière nuit, c’est la dernière fois que nous montions les parcs. Peut-être à cause de l’ambiance provençale, l’herbe était bien plus rare que sur nos derniers lieux de bivouac, et nous avons donc décidé de laisser les bêtes pour une partie au pâturage pour d’autres dans un parc provisoire le temps de l’apéro. Une fois l’apéro terminé, nous avons rentré les bêtes dans leurs parcs, qui étaient un peu plus haut. L’apéro passé, nous allions bientôt partir manger, quand je ne sais plus pourquoi, nous sommes allés voir les bêtes, et là, elles étaient sorties de leurs paddocks. Nous avons remonté tout le monde pour refaire un test, et il s’est avéré que l’élément perturbateur était Susu, qui avait mûrement réfléchi sa technique de passage sous les fils. Susu étant l’élément perturbateur, elle a passé sa nuit à l’attache au paturon pour éviter toute bêtise, et nous avons passé la nuit sans plus de problèmes.
Jour 4
Le dernier jour du périple, après une bonne nuit de sommeil, avec quand même le doute de voir les bestioles s’échapper dans la nuit, nous les retrouvons toutes bien rangées à leurs places au petit matin. Une fois rassurés sur leur présence, nous sommes allés prendre le petit déjeuner tranquillement avant de recommencer une dernière fois notre petite danse de la préparation, qui, au bout du quatrième jour, commençait à bien se roder. Il me semble que le dernier jour, nous sommes partis vers 10h pour la dernière étape, qui rétrospectivement était la plus belle de notre petit tour.
Nous avons commencé par passer le col de l’Escuichière pour redescendre presque au niveau de L’ésclangon, pour remonter une dernière fois à une petite cabane où nous avons pu prendre notre dernier repas en commun du séjour. Après le repas, nous entamons la dernière petite descente dans un tas de cailloux rappelant le Colorado (mais aussi un peu les cailloux de chez moi, hahaha). Cette petite descente a été l’occasion de faire un véritable shooting photo pour remplir les boîtes à souvenirs. Nous avons ensuite rejoint une petite route départementale pour rejoindre Barles. Cette petite route nous a fait évoluer dans de jolies petites gorges, jusqu’à sortir des gorges de Barles. À partir de ce moment-là, nous avons pris la route pour rentrer dans notre petit coin de pays de collines et de soleil.
Après avoir déshabillé les bestioles, nous sommes partis prendre un café avant de commencer les petits allers-retours pour ramener tout le monde à Seynes-les-Alpes. L’heure était au chargement des petits chevaux, donc nous avons commencé par charger les premiers chevaux. Avec la fatigue, je me suis retrouvé à la tête d’une jument qui n’était pas la mienne, et je me suis rapidement pris un petit rappel à l’ordre. En essayant d’attacher la jument à la barre du van, j’ai reçu la longe dans la figure, ce qui a eu pour effet de me faire saigner abondamment le nez ( rien de cassé mais ça réveil ). Du coup, une petite pause s’est imposée le temps de savoir quoi faire, et nous avons fini par trouver une solution où tout le monde a pu rentrer à bon port !
La douche du soir a été un véritable régal, et nous avons bien mangé pour notre dernier soir à Seynes, un vrai régal !
Jour 5
Le jour du retour est arrivé. Le matin, nous prenons le temps de savourer un bon petit déjeuner et de visionner nos photos pour graver notre petite aventure dans notre mémoire.
Une fois l’instant photo passé, nous sommes allés observer les animaux avant de partir prendre un café, puis de décoller vers 11 heures. Spoiler : nous sommes partis à 14 heures, car nous avons été invités à partager un délicieux repas bien animé. C’est donc aux alentours de cet horaire que j’ai pris la route pour rentrer dans mon pays de petites collines et de soleil. Et c’est ainsi que s’est terminée la première randonnée itinérante de ma vie !
Conclusion de ce petit séjour
Maintenant que je vous ai fait un petit journal de bord , je vais vous raconter ce qu’il va rester de cette petite aventure : plein de choses !
J’ai appris pas mal de choses sur moi.
J’ai eu des retours sur le matériel que j’utilise.
J’ai appris comment réagissent les bestioles dans ce genre de situation.
J’ai partagé un chouette moment de vie avec des gens et des animaux formidables qui me donnent l’envie d’aimer le monde.
Les trucs que j’ai appris sur moi : j’ai essayé de ne pas trop en parler, mais j’ai retrouvé mes petits démons du soir. Sur la journée, je profitais du périple en méditant sur les petits paysages qui passaient. Mais quand nous arrivions sur la fin de journée, le petit cafard du soir venait taper à la porte avec les petites inquiétudes infondées qui viennent avec. Ce coup de mou est, je pense, lié aux premières fois et au manque de pratique de l’itinérance. Il va falloir travailler à déconstruire tout ça.
Les retours sur le matériel : le matériel a bien tourné dans l’ensemble. Pas de blessure majeure, mis à part sur le collier de chasse que je dois modifier. Le nouveau tapis englobe bien l’ensemble des sacoches. En parlant de sacoches, pour le coup, ça va que nous avions un mulet de bât, sinon j’aurais eu du mal à être autonome. Le sac de trail est incroyable pour faire office de coussin une fois rempli le soir. Et je suis bien content d’avoir acheté un bon sac de couchage !
Le comportement et la gestion des bêtes : le comportement des bêtes est à voir pour moi d’un point de vue mental et physiologique.
Sur le mental : ça fait pas mal de changements dans tous les sens, et j’avais une peur de papa poule qu’elles ne vivent pas très bien la blague. Et bien, dans l’ensemble, même si je me rends compte de l’importance d’avoir un groupe d’équidés pour la gestion des émotions de tout un chacun.
Sur le plan physiologique : j’étais parti avec plein de stress. Va-t-elle être prête ? Ne va-t-il pas faire trop froid ? Le changement d’alimentation, foin => herbes, ne va-t-il pas être trop brutal ? Et bien, toutes ces questions n’avaient pas lieu d’être, je pense. Pour l’entraînement, même si je pense qu’elle était bien prête, j’ai essayé de la ménager le plus possible en marchant le plus possible (je dirais bien 70% de la randonnée). Pour le froid, je pense que les premières nuits ont dû lui faire tout drôle, passées de 8 à 10 degrés à -2, ça doit piquer, mais pas de signe de souffrance apparente. Et pour l’alimentation, le passage à l’herbe n’a pas eu d’effet notoire, mis à part un peu de caca mou.
Merci humains et les petits animaux, qui m’ont poussé à me sortir les doigts des fesses, mille merci à la petite équipe sans qui je pense que je ne serais pas sortie de mon petit Sud natal pour me lancer dans cette petite aventure. Et même si j’ai râlé tout du long, on remet ça quand vous voulez !
Bien le bonjour et bienvenus sur le compte rendus mars /avril de la moulerie . Pourquoi mars avril ? tout simplement paracerque c’est deux pour el prix d’un voyons. C’est surtout que le moi de mars à été un faux départ un peux creux à cause de la météo haha. je vous propose donc de faire un petit tour dans l’ordre (mars puis avril) pour voir se qu’il se passe avec dame poulette.
Sur le mois de mars ça a été une petite reprise tranquille avec ma jambe folle , sur le début du mois la sœur à travailler la mulasse. Ensuite à la mi mars je premier TREC de la saison à du être annuler a cause des fortes pluie , à la place je suis parti ces premières mulinades on été un chouette momment d’échange et de rencontre , si des curieux sont la un articles existe sur le site mule qui peux pour avoir un aperçus de tout ce qui c’est passé.
ces premières mulinades on été un chouette momment d’échange et de rencontre , si des curieux sont la un articles existe sur le site mule qui peux pour avoir un aperçus de tout ce qui c’est passé.
Une fois le week end de paques nous voila en avril qui lui aussi à été gentiment charger avec un TREC et une petite itinérance de 4 jours autour du blaeyul une petite montagne de 2198M d’altitudes situér dans les Alpes du Sud . c’était aussi pour mois le mois des premier transport de la mullasse tout seul comme un grand. Pour le TREC le POR à était un petit fiasco avec une durée estimer à 3 heure de vadrouille nous avons finalement mis 5h à se perdre dans la foret de la commun de Cadolives , magrés se fiasco on a réussi à se isser à 2 éme place (sur 3 participant en club élite on sauve les meubles hahaha) cette place et du à une maitrise des allures reussi pour la formidable poulette , et à un PTV moyen pour ( mettons ça sur le dos du premier de la saisons) mais je me suis trop précipiter à vouloir essayer de trop jouer le jeux.
Pour la petites randonnée de 4 jours , je prépare un petit articles pour parler de tout ça. mais pour faire office de teasing je vais vous raconter ça dans les grandes lignes , c’était une chouette expérience , le stress du premier gros transport , le stress de l’itinérance , mais aussi de formidable momment de partage avec ma petite équipe de croque-vie des montagnes , une poulette formidable et plein de souvenirs dans le bocal et d’expérience prise pour les prochaines fois. sur le momment c’était dur mais déja envie d’y retourner en améliorant la recette !
Et voila pour le gros pâtés du mois des bisous l’équipe à bientôt
Salut salut, comme dirait un certain potagiste originaire du sud de la France. Aujourd’hui, on se retrouve pour la rétrospective du mois de Février 2024, avec encore un peu de retard, mais ça a le mérite d’exister haha.
Le point santé de la jambe
Le mois de Février a tourné autour de ma guibole. J’ai dû me faire retirer le matériel médical stocké dans ma jambe, une opération juste assez handicapante pour justifier un arrêt de travail de 3 semaines, mais pas trop non plus pour me permettre de faire des bêtises à droite et à gauche.
Le point Mule
Le point négatif de cette pause forcée de la guibole, c’est que je n’ai pas pu monter pendant le mois de février. Heureusement, j’ai pu compter sur la Victoire dans un premier temps, et sur la sœur dans un second temps, pour maintenir les 3 sorties par semaine de la bestiole.
Un point intéressant qui fait écho aux conseils donnés dans une interview est le suivant : il faut monter la mule comme un cheval et ne pas forcément ménager les mules sous prétexte que ce sont des mules. La sœur est rentrée d’Allemagne, d’où elle a ramené un peu de la rigueur équestre. Appliqué sur la mule, je me suis rendu compte que je n’osais pas assez rentrer dans l’effort pendant nos séances, sous prétexte de ne pas vouloir trop la blasé, là où la sœur osait plus. Je vais laisser quelques vidéos pour que vous puissiez juger par vous-même.
Et d’un point de vue forme physique, je trouve que c’est un des hivers où je la trouve la plus en forme et pleine d’énergie depuis qu’on travaille ensemble.
L’achat du camion magique
Le gros chantier de cet arrêt de travail a surtout été de trouver le fameux camion magique pour trimballer la mulasse. J’ai passé toute une partie de ma période de repos à chercher la perle, qui finalement se trouve être un TOYOTA LAND CRUISER KDJ 95 D4D vert. Je vais essayer de préparer un petit dossier pour raconter un peu plus en détail les raisons du choix de ce véhicule.
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Et voilà qui clôture le petit chapitre du journal de bord. On se retrouve le mois prochain avec le même retard pour la suite haha, ça va être beau.
Salut l’équipe ! Ça fait quelques temps que je ne suis pas venu taper la causette par ici. Je vous propose, dans le billet d’aujourd’hui, de faire le point sur ce qui s’est passé depuis le dernier post du mois de novembre. Une fois qu’on sera tout bien à jour, je vous propose de faire, certes avec un peu de retard, une petite projection sur l’année 2024.
Qu’est-ce qui se passe depuis novembre?
Depuis novembre, mis à part les fêtes et la petite pause saisonnière, je me suis pas mal occupé de chapeauter le site de MulequiPeut pour apporter ma petite pierre au monde associatif muletier. Pour remettre un peu de contexte, Mulequipeut est une association de muletiers qui s’est montée autour d’un projet, le MMO/RMO. Le RMO (Rescue Mule Make Over) et le MMO (Mule Make Over) sont des concepts s’inspirant du Mustang Make Over et du Missouri Mule Make Over. Je laisse des liens pour se rendre compte de ce à quoi ressemble tout le projet (et peut-être aussi pour le référencement). pour en savoir plus cliqué ici
c’est dans ce cadre et grâce à d’autres contacts, j’ai pu me rendre à Cheval Passion à d’Avignon pour représenter l’association et les mulets sur le salon. C’était surtout l’occasion de vendre le petit ouvrage participatif « Brève de mule », une super chouette expérience humaine ! Bien que les ventes n’étaient pas forcément au rendez-vous, les rencontres, elles, furent nombreuses et des plus enrichissantes. Tout ceci n’aurait pas été possible sans Rémy et Jean-Claude, les monsieurs d’Équiliberté. Ce salon m’a permis de prendre des contacts chez les Italiens, notamment avec Enrico, l’homme à la mule belle gosse !
D’un point de vue travail de la bestiole, c’est un peu le stand-by de l’année. J’ai essayé de maintenir l’activité minimum, et étant donné que j’ai couru à droite à gauche, c’est repos et constitution de réserve pour les misères que je lui prépare. Et pour couronner le tout, je viens tout juste de me faire opérer pour retirer le matériel de la précédente chute. Du coup, c’est un mois sans poser les fesses sur la mulasse, et mulasse au repos le temps que la sœur redescende du pays au homme chaussette sandale.
Que se passera-t-il en 2024?
Après la question palpitante qui persiste : que va-t-on devenir en 2024 ? Eh bien, trois axes se dessinent : un objectif logistique, des objectifs sportifs, et pour finir, des petits objectifs sur comment raconter toute cette aventure mulassière sur les réseaux.
Les objectifs logistiques
Sur la logistique, l’objectif en 2024 serait de réussir à devenir 100% indépendant dans mes petites escapades avec la poulette. Pour ce faire, il va falloir travailler sur deux axes : le transport de la poulette et le matériel de randonnée.
Pour le transport de la poulette, c’est tout bête, mais je suis rapidement limité. Actuellement, soit je loue un camion, soit je me fais transporté par des collègues, ce qui va être rapidement embêtant pour les bêtises à venir.
Pour le matériel de randonnée, je me suis rendu compte avec l’aventure de la victoire que je n’étais pas au point du tout, et il y a plein de trucs à revoir pour partir tout seul comme un grand.
Les objectifs sportifs
Comme l’année dernière, rebelote, objectif principal : gratter le plus loin possible sur les TREC en club élite pour faire briller poulette. Du coup, comme l’anée dernière la saison de TREC avec comme point culminant le Ride and Foune.
Si y a le temps à côté, je vais essayer de faire un peu d’endurance pour entretenir et varier les plaisirs !
Tout gardant en tête de prendre du fun dans ce que l’on fait et juste kiffer quoi
Les objectifs réseaux sociaux
C’est un petit jeu que j’ai commencé l’année dernière, et maintenant que je me suis familiarisé avec le concept, j’aimerais pousser la chose un peu plus loin, dans l’objectif de proposer des choses que j’aimerais trouver sur Internet pour parler mule et équitation d’extérieur. Actuellement, j’arrive à proposer un truc, mais au niveau esthétique, il va falloir encore creuser. Je vais essayer de proposer de jolies photos plus souvent et faire quelques vidéos par-ci par-là. Avec ce genre de photos par exemple
Le mois de novembre est arrivé avec des journées qui raccourcissent et une motivation qui faiblit. Malgré cette période de flémingite aiguë, on a réussi à maintenir un rythme de trois sorties par semaine avec quelques difficultés. Cependant, je sens que les séances deviennent de moins en moins productives, tendant à devenir plus une corvée qu’un plaisir, aussi bien pour l’humain que pour l’équin. Je pense qu’il faut simplement accepter la saison hivernale, prendre le temps de se poser, et commencer à faire le point sur l’année.
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Du coup, je prévois de réduire progressivement la durée des séances au fur et à mesure de l’avancée de l’hiver, pour reprendre plus sérieusement au mois de février. L’objectif est d’éviter de se forcer excessivement et de finir par faire une boulimie. Après tout, se forcer n’a pas été que contre-productif, et pour juger de la chose, je suis partie voir l’amie Alexandra Aurazur pour évaluer les progrès/non-progrès de la situation. Évaluation avec Alexandra Aurazur : J’ai suivi un cours avec Alexandra Aurazur afin d’évaluer les résultats de cette période de novembre/décembre. Voici le compte rendu de la séance :
Maintien physique général : La poulette bénéficie d’une bonne maintenance physique globale, et les bases techniques sont jugées suffisantes.
Problématique de l’impulsion : Le principal défi réside dans l’impulsion. En extérieur, l’énergie est présente, mais une fois en carrière, l’ennui s’installe rapidement, compliquant le travail. Cette situation découle probablement du manque d’intérêt et de la répétitivité des exercices. À l’inverse, lors des PTV, l’impulsion est plus marquée, notamment dans un environnement extérieur avec des exercices variés.
Solutions proposées : Pour surmonter ce manque d’impulsion, je compte orienter mes efforts vers une approche axée sur la logique PTV, en intégrant quelques exercices sautant pour diversifier les activités.
En conclusion, l’hiver peut être une période délicate, mais en acceptant qu’il s’agit d’une période particulière propice à prendre son temps et au repos, c’est le moment de trouver des exercices simples et ludiques qui travaillent le physique de la poulette dans sa globalité. En continuant sur cette voie, j’espère sortir de l’hiver avec une poulette prête à croquer la saison, je vous ai parsemer le petit articles photos de l’état actuelle de la bestiole.
Le mois d’octobre avec Poulette s’est bien déroulé, avec une moyenne de quatre sorties par semaine. Petit Disclaimer les photos de l’articles sont non contractuelle (j’ai complétement oublier de faires les photos)
En théorie, les sorties devaient être composées de deux sessions en carrière, une longe, une grosse balade, et, si possible, une sortie au galop.
Sur les sorties en carrière, j’ai travaillé en suivant des exercices trouvés dans une newsletter d’équitation de travail. Ces exercices étaient centrés autour de deux axes : les variations d’allure et le transfert de poids.
Pour les variations d’allures, l’exercice se travaille sur trois cercles. Le plus petit cercle s’effectue avec l’allure la plus faible possible, le cercle du milieu dans une allure de travail, et le cercle extérieur dans une allure la plus rapide possible. L’objectif est de passer d’un cercle à l’autre de la manière la plus fluide possible. Le fait d’avoir un exercice clair permet de travailler plus facilement en solitaire. De cette manière, je peux voir que j’ai du travail à faire sur la régularité des tracés et un travail à réaliser sur les galops.
Pour le reculer, j’essaie simplement de travailler l’exercice en venant au milieu de la carrière, pour m’arrêter et reculer, et essayer de venir dans tous les sens pour varier. Le problème, c’est actuellement que Poulette est très très lourde, voire ne comprend pas ce que je lui demande les 3/4 du temps. Ma théorie à l’heure actuelle, c’est que le problème ne vient pas uniquement des aides, mais surtout du manque de contexte. Je m’explique. Sur les PTV, ou en extérieur quand le cadre est clair, la demande du reculer se passe très bien. Je pense que le travail en carrière est moins stimulant, ou moins concret, et donc elle comprend moins l’intérêt de la blague. Pour pallier à ce manque d’intérêt/compréhension, j’ai mis en place deux choses. J’ai formaté mes séances en les chronométrant, et j’ai réintroduit des friandises à base de carottes pour le travail en carrière.
Pour le formatage des séances, je fais 5 minutes de travail à pied, 15 minutes de détente, et entre 15 et 20 minutes de travail « pur ». Je pense que le formatage des séances agit sur deux leviers : le cavalier et la monture (attentions nous rentrons dans une zone de théorie personnelle nullement vérifiée). Sur le cavalier, cela permet de se forcer à réfléchir plus objectivement à ses actions pendant la séance. Si je ne chronomètre pas les séances, il peut m’arriver de tourner en huit de chiffres pendant 30 minutes sans savoir exactement pourquoi. Dans ce cas, le cavalier, comme sa monture, reste dans une forme d’automatisme, ne progresse pas et surtout ne mentalise pas les actions réalisées pendant la séance, comme disait le célèbre Einstein : “La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.” Et pour la monture, le fait d’avoir une séance prédécoupée permet d’avoir un événement attendu et routinier. Si je vais chercher Ponpon au parc, il sait qu’il y en a pour un temps de temps et que ça va se passer dans tel ordre. Et pour ajouter une couche, les mules et mulets ont la réputation d’être très maniérés, ce qui, je pense, est plutôt vrai dans le cadre de madame de Suchard qui a ses petites habitudes.
Et pour les friandises, c’est tout simplement que la bestiole comprend mieux quand les choses sont bien. Un c’est bien, plus une gratouille, c’est bien, mais une gratouille plus une carotte, c’est excellent. Et cela permet peut-être d’offrir la possibilité de gradations dans les récompenses. Encore une fois, c’est une théorie personnelle.
Et pour saupoudrer ces séances de fun, on a ajouté des épaules en dedans. La légende raconte qu’il s’agit de l’aspirine de l’équitation. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça a le mérite de soulever les problèmes de dissymétrie de Poulette. À main droite, l’exercice passe nickel, et à main gauche, je me heurte à un manche à balai.
On va s’arrêter là pour cette fois. Je parle trop des bisous. À bientôt les petites potes!