Mois : octobre 2024

Spécial PTV de Brignoles

Dernier TREC Spécial PTV de l’année : direction Brignoles !

Pour clôturer l’année en beauté, direction les Écuries de Saint Christophe à Brignoles pour le dernier TREC Spécial PTV. Cette fois, je pars avec ma sœur et sa fidèle « Vache Sombre ».

Arrivés pile à l’heure, sans stress, nous commençons à bien connaître la routine. On décharge les bestioles, on les prépare, on fait un petit pansage rapide. Et surprise, cette fois, je n’ai pas oublié le foin ! 🎉 Après un petit café, nous étions prêts pour la reconnaissance. Mais avant ça, on prend le temps de saluer les copains, les poneys en herbe et tous ceux croisés sur le parking.

La reconnaissance

Une fois les papotages terminés et le café consommé, l’heure de la reconnaissance a sonné. Bonne nouvelle : cette fois, je suis arrivé à l’heure (merci à ma sœur qui m’a littéralement sorti du lit 😅).

Le parcours se déroulait sur un magnifique terrain de cross en herbe, légèrement humide mais tout à fait praticable. Les Écuries du Derby ont vraiment un bel endroit pour ce genre d’épreuves.

Premier passage

Après une détente rapide mais efficace, qui commence toujours à pied pour se mettre en jambes, nous sommes montés à cheval.

Globalement, tout s’est bien passé sur ce premier tour, à l’exception de quelques dispositifs :

  • Le montoir.
  • La conduite à une main autour du piquet.
  • L’immobilité.

Je n’ai pas pris les notes en détail (oui, encore une fois 😅), mais voici les points à retenir :

  1. La barrière a été franchie, mais dans mon élan de joie, j’ai voulu aborder le piquet au galop. Résultat : pas préparé, pas propre, et une rupture d’allure.
  2. Pour l’immobilité, j’arrive trop vite et je ne prépare pas suffisamment l’arrêt.

Deuxième passage

Le deuxième passage a été tout aussi correct que le premier, avec des efforts pour corriger les erreurs précédentes :

  • J’ai travaillé mes abords avec plus de préparation.
  • Pour les dispositifs qui avaient posé problème, je suis passé au trot pour assurer.

Les ressentis étaient globalement bons, mais il reste du travail :

  • Les dispositifs comme le slalom sont encore difficiles à passer proprement au galop, même si ça commence à venir de temps en temps.
  • Certains, comme la conduite à une main autour du piquet, je préfère encore les aborder au trot pour garantir la précision.
  • D’autres, comme les barrières, deviennent plus automatiques et passent étonnamment bien.

Conclusion

Ce dernier TREC de l’année m’a montré que les progrès sont là, mais qu’il reste encore des points à améliorer, notamment la préparation et la fluidité sur certains dispositifs au galop. Une chose est sûre, on termine cette saison avec de belles expériences en tête, et je suis déjà impatient de recommencer l’année prochaine, encore mieux préparé !

  • 1 plans descendant
  • 2 bordure maraicher
  • 3 plan déscandant
  • 4 passage de gué
  • 5 slalom
  • 6 tronc en main
  • 7 montoir
  • 8 8 de chifre à une main
  • 9 tronc
  • 10 maniabilité
  • 11 contrebas
  • 12 barrié
  • 13 conduite à une main autour d’un piquet
  • 14 imobilité

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans TREC, 0 commentaire

Rando Millouse : Quand les Équidés montent l’apéro !

Pour revenir un peu sur les événements de cet été, je voulais partager avec vous une chouette expérience : la fameuse rando Millouse, à laquelle j’ai eu la chance de participer avec les copines de Seyne. Cet événement d’envergure internationale est organisé par le Club Sportif de La Blanche, et le but est simple : monter jusqu’au fort de Dormillouse pour un apéro convivial, puis redescendre dans la journée.

Le fameux fort de Dormillouse

Cette fois, je n’ai pas pris la Poullette , mais j’y suis allée avec une collègue de travail. En route, nous avons fait une rencontre improbabel : Barish, un jeune ingénieur kurde, originaire de la partie turque du Kurdistan. Il était en plein road trip post-études. On l’a invité à se joindre à nous pour ravitailler l’équipe du Club Sportif de La Blanche. Pour lui faire vivre une expérience Incroyable , dans le but de lui transmettre la mulite aiguë, afin qu’il puisse répandre la sainte parole muletière au Kurdistan.

Nous sommes arrivés vendredi soir, juste à la tombée de la nuit. Après avoir installé le campement sur le parking et partagé un petit apéro, nous avons profité d’une bonne nuit de repos sous la fraîcheur des montagnes, prêts pour la journée qui s’annonçait.

Barish et Yousef montent le camps

Le lendemain matin, tout le monde se réveille doucement. Une fois le café pris, on commence à préparer les bestioles, à charger les provisions (apéro, chips, et bien sûr l’accordéon, indispensable à l’accordéoniste pour l’ambiance musicale). Et zou, c’est parti pour l’ascension !

Chargement des cubis le bonheur est à sont comble

La montée a duré environ deux heures. La colonne de bestioles s’est mise en marche, et c’était beau à voir. Le chemin s’est déroulé sans encombre, à une exception près : une attaque de pastèque ! J’avais une jument avec des caisses en plastique, et la pastèque était calée dedans. Arrivés presque en haut, avec les secousses, elle a commencé à rouler un peu partout (la pastèque pas la jument) . La jument, surprise par le bruit, nous a fais un petit coup de stress mais on a bien géré la situation. Finalement, nous sommes arrivés au fort tous en forme et entiers.

Une fois là-haut, nous avons débarqué les bestioles, sorties les chips et le pinard, et c’était enfin l’heure de profiter ! Apéro avec vue imprenable sur les nuages qui arrivait avec l’orage de l’après-midi , On a même eu droit à un lever de drapeau, suivi de « La Marseillaise » et d’un morceau de « Bella Ciao » joué à l’accordéon. Un moment improbable ! Cependant, le ciel s’est rapidement couvert, et nous avons entamé la descente pour éviter la pluie.

Le calme avant l’apéro

La redescente a démarré de façon plutôt sportive, les bestioles bien motivées, mais tout le monde a trouvé son rythme. En chemin, nous avons croisé un papé un peu fatigué, et de loin, notre petite colonne de mulets avait des allures d’exil napoléonien, c’était assez amusant. Finalement, tout le monde est rentré en forme.

Après avoir plié bagage, nous avons quitté les copines de Seyne, mais pas avant de boire un dernier verre avec notre Barish national. J’espère qu’on lui aura laissé de beaux souvenirs !

En bref, c’était une superbe escapade sur une journée, et je pense qu’on remettra ça l’année prochaine ! Des bisous, et à bientôt pour d’autres escapades sur la mulerie, les loulous !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, Randonée, 2 commentaires