Mois : septembre 2024

Saison TREC 2024 : Compte rendus de la saison

Salut l’équipe, on se retrouve 4 mois après le Ride and Fun pour prendre du recul sur la saison et faire une petite analyse, comme l’année dernière, afin de chercher la recette magique pour avoir une mule au top du top. Comme l’année dernière, j’ai collecté des informations sur trois axes : les résultats en concours, l’entraînement et le budget alloué pour la saison. Dans l’ensemble, j’ai ressenti une amélioration, sauf sur les PTV, où ce n’était pas très joli à voir.

Analyse des résultats

POR (Parcours d’Orientation et de Régularité)

À part La Provence à Cheval, qui nous a bien réveillés en début de saison, j’ai été plutôt content de mes POR cette année. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration :

  • J’ai décidé de ferrer plus tôt dans la saison, après La Provence à Cheval, car les pieds de la mule étaient un peu sensibles. Le reste de la saison, elle avait des fers aux antérieurs et des chaussures aux postérieurs quand c’était nécessaire. Résultat : la mule était plus à l’aise dans ses allures, et nous avons pu aller légèrement plus vite que l’année dernière.
  • Nous sommes restés sur le même circuit, avec les mêmes difficultés. Le pilote connaît donc mieux les terrains et les tracés sur les cartes. C’est plus facile, mais il faudra voir si cette facilité se confirme sur des terrains inconnus.
  • J’espère que je me suis amélioré un minimum, haha.

PTV (Parcours en Terrain Varié)

C’est le vilain petit canard de cette année : les résultats ne sont pas très élevés, malgré un travail régulier en carrière. Je pense que cela est dû à plusieurs facteurs :

  1. Les sauts ne sont pas passés aussi fluidement que l’année dernière. La franchise sur les obstacles s’est perdue.
  2. Trop de précipitations sur les dispositifs, avec un grand manque de finesse. En résumé, un manque de travail sur des dispositifs spécifiques (comme les barrières) et un manque de franchise sur les obstacles.

Maîtrise des allures

Je ne sais plus si j’ai correctement enregistré les résultats, mais je trouve cette régularité vraiment bogoss pour l’instant. Ce n’est pas encore parfait, l’idéal serait d’atteindre 60 points, mais c’est déjà assez joli. Je sens qu’une étape a été franchie : la mule a compris le fonctionnement de l’exercice. Par exemple, à Montauroux, elle pensait plus à rentrer après le POR qu’à faire la MA, mais une fois devant l’entrée de la MA, elle s’est mise au galop et l’a réalisée de manière routinière, comme une pro.

Analyse de l’entraînement

Globalement, sur les 16 semaines, j’ai réussi à sortir la mule un peu plus de 3 fois par semaine ( graph 1), soit environ 50 sorties au total. Nous avons parcouru 175 kilomètres avec 3000 mètres de dénivelé positif sur l’ensemble de la période d’entraînement.

graph 1

Répartition des entraînements sur l’ensemble de la saison

On observe une répartition avec plus de travail à pied et en carrière au début de l’année, en raison de l’opération et des journées raccourcies (Graph 2). La tendance s’inverse dès mars avec l’arrivée du printemps. Je pense que les randonnées sur plusieurs jours permettent d’accumuler un bon volume d’entraînement et de travailler la fatigue.

graph 2

Détails du type d’entraînement sur la saison

graph 3

Globalement, il y a une répartition équilibrée entre le travail en carrière, les sorties et le travail à pied (longe et TAP) (graph 3). En carrière, on observe une prévalence du travail de « dressage », qui englobe tout ce qui est travail des hanches, des épaules et la recherche d’une certaine attitude. Le travail PTV se concentre sur les grands classiques (slaloms, cercles, trèfles, reculer), d’abord isolés, puis en enchaînement. Cependant, il manque un travail spécifique sur les obstacles purs.

En extérieur, je pense que la formule actuelle fonctionne plutôt bien, vu les résultats en POR. L’inconvénient est que, sans changer de zone, on commence à bien connaître les environs, ce qui peut rendre les sorties redondantes. Il serait intéressant d’explorer plus souvent de nouvelles zones pour travailler l’orientation en milieu inconnu.

Analyse du budget

graph 3

Le suivi a été moins rigoureux cette année, et les données affichées doivent être augmentées d’environ 30%. Nous avons réussi à partager les frais (déplacement, nourriture, etc.) en faisant la saison à deux (graph 4). Si les concours ne sont pas trop éloignés, il faut compter environ 1300 euros pour une saison complète, avec 4 à 5 concours. au niveaux du graph 4 vous avez une aproximations à la louche de la saison

Évolutions par rapport à l’année dernière

Je me sens mieux sur les POR et je pense que nous avons grandement amélioré la vitesse. En maîtrise des allures, nous avons atteint un rythme de croisière. Cependant, en PTV, bien que les sensations soient meilleures, les résultats ont stagné.

Conclusion

Pour l’année prochaine, je vais continuer sur le même rythme d’entraînement, en essayant d’augmenter l’intensité des sessions. Pour améliorer le PTV, je vais intégrer plus de séances de saut d’obstacles pour travailler la franchise, tout en continuant le travail à pied en mode éthologique. Enfin, je vais essayer de faire plus de sorties loin de chez moi, avec le futur van, pour varier les terrains et travailler l’orientation.

Merci encore à tout le petit monde du TREC pour l’envie de faire des bêtises année après année

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans TREC, 0 commentaire