Mois : juillet 2023

Petit tour à la 101ème Fête de la Mule de Seynes-les-Alpes

Introduction

Dans ce petit article, je vous invite à me suivre dans la rétrospective de nos quatre jours passés dans les Alpes avec Madame Poulette à l’occasion de la 101ème fête du mulet de Seyne-les-Alpes. Nous commencerons par une petite parenthésé historique sur ce petit concours de modéle et allures . Ensuite, nous suivrons le déroulement du week-end dans l’ordre chronologique des événements.

La Petite Histoire de la Fête du Mulet

L’histoire de la Fête du Mulet de Seyne débute logiquement avec le village de Seyne-les-Alpes. Situé dans la vallée de la Blanche, au sein des Alpes de Haute-Provence, ce village a historiquement été un haut lieu de production de mulets dans le sud-est de la France. À son apogée, on estime que jusqu’à 500 muletons naissaient chaque année ici. Aujourd’hui, la région occupe une position intermédiaire entre une zone agricole et une région touristique, avec l’élevage ayant évolué de la mule vers la vache, plus rentable économiquement. Néanmoins, quelques irréductibles passionnés persistent à faire perdurer cette tradition mulassière. C’est en partie pour apporté ma petite pierre à cet héritage que j’ai décidé d’emmener Madame Poulette participer à la 101ème édition de la Fête du Mulet à Seyne-les-Alpes.

Organisation de cette petite expédition

Du coup C’est parti pour quatre jours d’aventure dans les Alpes. Dans l’ordre Nous avons décollé vendredi, puis samedi petit concours mulassier, et une chouette randonnée le dimanche comprenant un magnifique passage de col, et enfin, le lundi, nous sommes retournés chez nous. En termes de logistique pour le transport de Poulette, j’ai loué un véhicule pour notre premier voyage en tête-à-tête.La location c’est faite avec la plateforme horsicar qui met en relation des particuliers entre eux, le paiement a bien fonctionné de manière sécurisée et le véhicule était top. J’ai emporté avec moi un petit sac de produits régionaux et un peu de vin. Et nous voilà partis pour le pays de Seyne. Une fois sur place, Poulette a pu profiter d’un charmant petit parc, tandis que j’ai campé à l’arrière du camion tout le week-end.

Le 101 éme concours mulassier de Seyne Les Alpes

le trajet de vendredi nous a menés au concours mulassier du samedi matin. Mais première question, en quoi consiste ce concours mulassier ? Comme mentionné précédemment, Seyne était autrefois un important producteur de mulets. Historiquement, les éleveurs amenaient leurs muletons au concours mulassier pour déterminer le plus beau mulet Seynard (il semble que Mulet Seynard soit le résultat du croisement entre le Beaudet du Poitou et le Comtois). Ainsi, la Fête du Mulet trouve son origine dans un concours visant à juger les modèles et allures des mulets Seynards, offrant ainsi aux éleveurs l’opportunité de vendre leurs animaux.

Lors de ce concours, Poulette et moi n’avons malheureusement pas remporté la victoire, car je pense que Madame ne correspondait pas aux critères, peut-être trop fine pour le contexte et avec des teintes inappropriées. Cependant, nous avons fait la rencontre improbable d’un fromager suisse ayant exercé en Colombie et possédant une expertise étonnante sur les mules. Selon ses dires, Madame Suchard ressemble beaucoup aux mules colombiennes, ce qui a suffi à illuminer ma journée, ma semaine, voire mon mois !

Une fois le concours terminé, nous nous sommes attablés autour d’un sympathique apéritif suivi d’un formidable petit banquet.

Passage du col de Bernardez

Le dimanche, des amis passionnés de mulets m’ont invité à les accompagner pour une randonnée corsée de 30 km avec un dénivelé positif de 1200 mètres. J’y suis allé un peu anxieux quant à la condition physique de Poulette, étant donné qu’elle ne sort pas autant que je le souhaiterais en raison de mon travail. De plus, j’appréhendais les effets de l’altitude sur moi-même.

Cependant, dès le dimanche matin, toutes mes inquiétudes se sont dissipées. Nous avons commencé notre randonnée vers 9h30, je crois, et quelle journée exceptionnelle nous avons vécue en excellente compagnie ! Nous avons franchi le col de Bernadez, dépassant ainsi les 2000 mètres d’altitude pour la première fois depuis la Corse. Les Alpes sont vraiment magnifiques ! Un détail surprenant, nous avons emprunté une partie du GR 54, et la section la plus technique ne consistait pas en des sentiers rocailleux, mais en une portion herbeuse. Cela m’a pris par surprise, mais les mulets se débrouillent étonnamment bien en glissant sur l’herbe alpine, tels des patineurs.

Après toutes ces péripéties, nous sommes arrivés de l’autre côté de la vallée vers 17h ou 18h. J’étais à la fois heureux et fatigué. Non seulement Madame Suchard s’est bien comportée, mais elle a également montré une énergie inépuisable. J’ai eu l’impression que nous aurions pu repartir dès le lendemain !

Conclusion de ce petit périple

Cette petite expédition a été un véritable moment suspendu dans ma vie, l’un de ces instants qui semblent durer depuis cent ans tout en étant ressentis comme une trentaine de secondes, un bref instant d’éternité, pour être poétique. Cette sensation est intimement liée aux personnes bienveillantes que j’ai rencontrées et aux connaissances que j’ai acquises. Elle est aussi due aux aspects rituels initiatiques inhérents à l’organisation, à l’aspect solitaire de ma contribution, ainsi qu’à la fierté que j’éprouve envers ma formidable Poulette, tant pour sa personnalité que pour sa condition physique.

Source sympathique

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: Compte rendus de la saison

Bien le bonjour ! Ça fait un mois depuis la fin de notre saison de TREC, et je reviens vous voir pour partager l’analyse que j’ai faite de la saison. Tout au long de cette période, j’ai collecté des informations sur trois sujets : les résultats en concours , l’entraînement et le budget de la saison. Je vous propose de me suivre dans cette analyse en commençant par l’analyse des résultats des concoude la saison. Une fois que nous aurons une vision globale des résultats de la saison de TREC, nous pourrons nous pencherrs de manière plus approfondie sur les données annexes aux résultats, en examinant les données concernant l’entraînement et le budget. Pour cette analyse, j’ai utilisé quelques graphiques (déformation professionnelle, haha).

En ce qui concerne les résultats en TREC, on observe globalement une évolution peu marquée. J’ai obtenu en moyenne 63% des points sur l’ensemble de la saison 2023. Pour comprendre ces résultats, j’ai sélectionné quelques graphiques pour illustrer un point que je pense être clé pour progresser l’année prochaine.

En ce qui concerne le POR, je suis conscient de mes lacunes tant au niveau des tracés que du temps. Pour mettre en évidence cette situation, je vous propose une illustration du rapport entre la vitesse réelle et la vitesse attendue (GRAPH 1). j’ai du mal à respecter la vitesse imposée. Cet écart de vitesse est certainement dû à des moments de perditions sur le parcours , mais il serait intéressant de surestimer la vitesse en course afin de se rapprocher au maximum de la vitesse imposée.

En ce qui concerne les PTV, je n’ai rien trouvé de quantifiable et pertinent à représenter graphiquement. Cependant, comme vous le verrez dans la suite de ce long post, il semble y avoir un manque de préparation le jour J. Je ne maîtrise pas parfaitement les dispositifs, ce qui me fait souvent perdre des points, et il semble y avoir un manque de travail spécifique en carrière. Beaucoup de dispositifs sont « forcés » et pas assez décomposés. Je laisse l’évolution des points sur les ptv dans les photo de la publications (GRAPH 2)

En ce qui concerne la maîtrise des allures, on observe une progression globale des points au cours de la saison (GRAPH 3). L’objectif de la saison était de ne pas faire de rupture d’allure, contrairement aux années précédentes où nous en faisions régulièrement en cherchant à gagner du temps sur le pas. En revanche, cette absence de rupture d’allure se traduit par très peu de points au pas, environ la moitié de ceux obtenus au galop. L’objectif de la prochaine saison sera donc d’améliorer les temps au pas !

Maintenant que nous avons les résultats des TREC, penchons-nous sur l’analyse de l’entraînement qui a été associé à cette saison. Sur les 16 semaines que notre petite saison a duré, nous sommes parvenus à sortir entre 2 et 3 fois par semaine en moyenne, avec 12 séances en carrière, 3 séances de longe et 22 séances de sortie(GRAPH 4). Avec les informations recueillies, nous pouvons nous amuser à analyser les séances de sortie. Il est plus difficile d’analyser de manière objective les séances de longe ou de carrière.

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet en termes de répartition des séances de sortie. Nous avons réalisé 10 sorties en collines et 12 sur du plat (GRAPH 5). Les séances en collines ont enregistré en moyenne 300 mètres de dénivelé positif et ont été effectuées à une vitesse de 5,3 km/h pour des sorties de 11 km, tandis que les 12 sorties sur du plat ont eu une vitesse moyenne d’environ 6,8 km/h sur une distance de 8 km. Je laisse en annexes un graphique représentent le volume d’entrainement (GRAPH 6)

En conclusion, pour la prochaine saison, il serait judicieux de réfléchir à l’amélioration du temps global en réalisant des séances spécifiques de travail d’allures.

Et dernier point, mais non des moindres, le budget de la saison. J’ai préparé deux graphiques : l’un permettant de visualiser l’ensemble des dépenses par type (GRAPH 7) et l’autre par événement réalisé (GRAPH 8). Pour cette petite saison, notre budget s’élève à 994,5 euros, ce qui correspond à environ 90 euros par mois à mettre de côté.

Si des âmes charitables ont eu la foi de lire ce beau pavé, auriez-vous des idées de choses amusantes à faire pour la suite ? J’aimerais faire de petits tours d’endurance ou bien préparer des petites expéditions sur un ou deux jours aux alentours de la maison.

D’un point de vue des réseaux sociaux, j’ai beaucoup apprécié cette petite expérience de raconter ma vie, mais j’ai écrit un pavé trop long. Je réfléchis à une solution pour rendre les choses plus digestes. Si vous avez des idées, je suis preneur.

Et pour terminer, promis, après c’est fini, je voulais remercier tout mon entourage, équestre ou non, sans qui toutes ces bêtises ne seraient pas possibles. Merci également à tous les gens qui racontent leur vie, que ce soit avec leur mulet ou leur cheval, c’est vraiment chouette. Et merci aussi à ma sœur de m’aider dans la publication de ces petites bêtises.

pour égayer ces obscures graphiques je vous laisse quelque petite photo de l’été dernier !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, TREC, 0 commentaire