Retour sur le mois de novembre, je vous embarque avec moi pour un récit fascinant, riche en émotions vibrant époustouflant : mon premier TREC en Spécial PTV en solo !
Pour le contexte, nous sommes en septembre, les journées sont encore belles et chaudes. Le concours se déroulait à seulement 40 minutes de chez moi. Et j’ai découvert que paradoxalement, plus on est près de la maison, moins on ressent la pression… Et plus on oublie de choses ! Résultat : je suis arrivé 30 minutes avant mon parcours, sans reconnaissance préalable, et j’y suis allé au talent.
Le PTV
Premier tour
Avec un départ la tête dans les chaussettes, j’ai tout de même réussi à sortir quelque chose d’acceptable. Il y a eu quelques oublis et erreurs de ma part, mais la Poule a bien roulé , fidèle à elle-même. Le cavalier, lui, un peu moins… Mais ça, c’est un classique !
Deuxième passage
Pendant le deuxième passage , une créature des forêts jaunes, à savoir un golden retriever, a eu la brillante idée d’effrayer ma noble monture sur deux dispositifs. Malgré cela, nous avons terminé sur la première marche du podium ! Il n’y a eu que deux personnes dans la catégorie Club Élite, mais comme son nom l’indique, « Club Élite », il n’y a que l’élite, n’est-ce pas ? Donc moins de personnes ?
Cette première place nous a permis de remporter un seau (toujours pratique) et de magnifiques photos, grâce au club hippique de La Londe et à Marine Simon Photo . Merci à eux pour les belles récompenses ! Et pour l’organisation.
Ce que je retiens
L’organisation : Maintenant que je commence à être autonome, il va falloir sérieusement améliorer mon intendance. Je suis arrivé les mains dans les poches (ou presque), sans eau, sans foin, et à deux doigts d’oublier ma mule…
Le travail équestre : Le travail sur le PTV commence à porter ses fruits. Cependant, il va falloir continuer à s’entraîner sur tous les dispositifs, et surtout, à les travailler au galop. Mais aussi la franchise sur les obstacles. Le travail du contact elle à souvent la bouche à l’air , problémes de génes ou de contact il faut continuer à travailler ça
En conclusion, cette expérience a été riche d’enseignements, et je suis déjà impatient de repartir pour de nouvelles aventures, mieux préparé cette fois-ci !
Pour revenir un peu sur les événements de cet été, je voulais partager avec vous une chouette expérience : la fameuse rando Millouse, à laquelle j’ai eu la chance de participer avec les copines de Seyne. Cet événement d’envergure internationale est organisé par le Club Sportif de La Blanche, et le but est simple : monter jusqu’au fort de Dormillouse pour un apéro convivial, puis redescendre dans la journée.
Cette fois, je n’ai pas pris la Poullette , mais j’y suis allée avec une collègue de travail. En route, nous avons fait une rencontre improbabel : Barish, un jeune ingénieur kurde, originaire de la partie turque du Kurdistan. Il était en plein road trip post-études. On l’a invité à se joindre à nous pour ravitailler l’équipe du Club Sportif de La Blanche. Pour lui faire vivre une expérience Incroyable , dans le but de lui transmettre la mulite aiguë, afin qu’il puisse répandre la sainte parole muletière au Kurdistan.
Nous sommes arrivés vendredi soir, juste à la tombée de la nuit. Après avoir installé le campement sur le parking et partagé un petit apéro, nous avons profité d’une bonne nuit de repos sous la fraîcheur des montagnes, prêts pour la journée qui s’annonçait.
Le lendemain matin, tout le monde se réveille doucement. Une fois le café pris, on commence à préparer les bestioles, à charger les provisions (apéro, chips, et bien sûr l’accordéon, indispensable à l’accordéoniste pour l’ambiance musicale). Et zou, c’est parti pour l’ascension !
La montée a duré environ deux heures. La colonne de bestioles s’est mise en marche, et c’était beau à voir. Le chemin s’est déroulé sans encombre, à une exception près : une attaque de pastèque ! J’avais une jument avec des caisses en plastique, et la pastèque était calée dedans. Arrivés presque en haut, avec les secousses, elle a commencé à rouler un peu partout (la pastèque pas la jument) . La jument, surprise par le bruit, nous a fais un petit coup de stress mais on a bien géré la situation. Finalement, nous sommes arrivés au fort tous en forme et entiers.
Une fois là-haut, nous avons débarqué les bestioles, sorties les chips et le pinard, et c’était enfin l’heure de profiter ! Apéro avec vue imprenable sur les nuages qui arrivait avec l’orage de l’après-midi , On a même eu droit à un lever de drapeau, suivi de « La Marseillaise » et d’un morceau de « Bella Ciao » joué à l’accordéon. Un moment improbable ! Cependant, le ciel s’est rapidement couvert, et nous avons entamé la descente pour éviter la pluie.
Le calme avant l’apéro
La redescente a démarré de façon plutôt sportive, les bestioles bien motivées, mais tout le monde a trouvé son rythme. En chemin, nous avons croisé un papé un peu fatigué, et de loin, notre petite colonne de mulets avait des allures d’exil napoléonien, c’était assez amusant. Finalement, tout le monde est rentré en forme.
Après avoir plié bagage, nous avons quitté les copines de Seyne, mais pas avant de boire un dernier verre avec notre Barish national. J’espère qu’on lui aura laissé de beaux souvenirs !
En bref, c’était une superbe escapade sur une journée, et je pense qu’on remettra ça l’année prochaine ! Des bisous, et à bientôt pour d’autres escapades sur la mulerie, les loulous !
Salut l’équipe, on se retrouve 4 mois après le Ride and Fun pour prendre du recul sur la saison et faire une petite analyse, comme l’année dernière, afin de chercher la recette magique pour avoir une mule au top du top. Comme l’année dernière, j’ai collecté des informations sur trois axes : les résultats en concours, l’entraînement et le budget alloué pour la saison. Dans l’ensemble, j’ai ressenti une amélioration, sauf sur les PTV, où ce n’était pas très joli à voir.
Analyse des résultats
POR (Parcours d’Orientation et de Régularité)
À part La Provence à Cheval, qui nous a bien réveillés en début de saison, j’ai été plutôt content de mes POR cette année. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration :
J’ai décidé de ferrer plus tôt dans la saison, après La Provence à Cheval, car les pieds de la mule étaient un peu sensibles. Le reste de la saison, elle avait des fers aux antérieurs et des chaussures aux postérieurs quand c’était nécessaire. Résultat : la mule était plus à l’aise dans ses allures, et nous avons pu aller légèrement plus vite que l’année dernière.
Nous sommes restés sur le même circuit, avec les mêmes difficultés. Le pilote connaît donc mieux les terrains et les tracés sur les cartes. C’est plus facile, mais il faudra voir si cette facilité se confirme sur des terrains inconnus.
J’espère que je me suis amélioré un minimum, haha.
PTV (Parcours en Terrain Varié)
C’est le vilain petit canard de cette année : les résultats ne sont pas très élevés, malgré un travail régulier en carrière. Je pense que cela est dû à plusieurs facteurs :
Les sauts ne sont pas passés aussi fluidement que l’année dernière. La franchise sur les obstacles s’est perdue.
Trop de précipitations sur les dispositifs, avec un grand manque de finesse. En résumé, un manque de travail sur des dispositifs spécifiques (comme les barrières) et un manque de franchise sur les obstacles.
Maîtrise des allures
Je ne sais plus si j’ai correctement enregistré les résultats, mais je trouve cette régularité vraiment bogoss pour l’instant. Ce n’est pas encore parfait, l’idéal serait d’atteindre 60 points, mais c’est déjà assez joli. Je sens qu’une étape a été franchie : la mule a compris le fonctionnement de l’exercice. Par exemple, à Montauroux, elle pensait plus à rentrer après le POR qu’à faire la MA, mais une fois devant l’entrée de la MA, elle s’est mise au galop et l’a réalisée de manière routinière, comme une pro.
Analyse de l’entraînement
Globalement, sur les 16 semaines, j’ai réussi à sortir la mule un peu plus de 3 fois par semaine ( graph 1), soit environ 50 sorties au total. Nous avons parcouru 175 kilomètres avec 3000 mètres de dénivelé positif sur l’ensemble de la période d’entraînement.
graph 1
Répartition des entraînements sur l’ensemble de la saison
On observe une répartition avec plus de travail à pied et en carrière au début de l’année, en raison de l’opération et des journées raccourcies (Graph 2). La tendance s’inverse dès mars avec l’arrivée du printemps. Je pense que les randonnées sur plusieurs jours permettent d’accumuler un bon volume d’entraînement et de travailler la fatigue.
graph 2
Détails du type d’entraînement sur la saison
graph 3
Globalement, il y a une répartition équilibrée entre le travail en carrière, les sorties et le travail à pied (longe et TAP) (graph 3). En carrière, on observe une prévalence du travail de « dressage », qui englobe tout ce qui est travail des hanches, des épaules et la recherche d’une certaine attitude. Le travail PTV se concentre sur les grands classiques (slaloms, cercles, trèfles, reculer), d’abord isolés, puis en enchaînement. Cependant, il manque un travail spécifique sur les obstacles purs.
En extérieur, je pense que la formule actuelle fonctionne plutôt bien, vu les résultats en POR. L’inconvénient est que, sans changer de zone, on commence à bien connaître les environs, ce qui peut rendre les sorties redondantes. Il serait intéressant d’explorer plus souvent de nouvelles zones pour travailler l’orientation en milieu inconnu.
Analyse du budget
graph 3
Le suivi a été moins rigoureux cette année, et les données affichées doivent être augmentées d’environ 30%. Nous avons réussi à partager les frais (déplacement, nourriture, etc.) en faisant la saison à deux (graph 4). Si les concours ne sont pas trop éloignés, il faut compter environ 1300 euros pour une saison complète, avec 4 à 5 concours. au niveaux du graph 4 vous avez une aproximations à la louche de la saison
Évolutions par rapport à l’année dernière
Je me sens mieux sur les POR et je pense que nous avons grandement amélioré la vitesse. En maîtrise des allures, nous avons atteint un rythme de croisière. Cependant, en PTV, bien que les sensations soient meilleures, les résultats ont stagné.
Conclusion
Pour l’année prochaine, je vais continuer sur le même rythme d’entraînement, en essayant d’augmenter l’intensité des sessions. Pour améliorer le PTV, je vais intégrer plus de séances de saut d’obstacles pour travailler la franchise, tout en continuant le travail à pied en mode éthologique. Enfin, je vais essayer de faire plus de sorties loin de chez moi, avec le futur van, pour varier les terrains et travailler l’orientation.
Merci encore à tout le petit monde du TREC pour l’envie de faire des bêtises année après année
Petite rétrospective de cette édition 2024 du Ride and Foune. Sur un total de 4 jours pour deux jours de concours, c’était outre l’aspect sportif l’occasion de faire la fête et de rencontrer tout un tas de chouettes personnes.
Jour 1 :
Pour profiter au mieux de cet événement, avec mon compère de la saison, nous sommes partis comme les autres années le vendredi pour ne pas nous presser et y aller tranquillement. Cette année, nous étions tranquilles : nous avions juste une seule épreuve, le TREC avec un POR + MA le dimanche après-midi et un PTV le lundi matin.
Du coup, le vendredi, nous nous sommes installés tranquillement : en arrivant, nous avons installé les animaux dans leur parc pour le week-end et déchargé leur foin et le matériel. Une fois les animaux installés, nous avons monté notre petit camp gitan avec les plus beaux des poneys en herbe. Une fois que tout le monde était bien installé, nous avons profité tranquillement de l’ambiance, bu quelques bières, mangé, puis nous sommes allés nous coucher après une chouette discussion ce drôle de monde qu’est le monde équestre.
J’ai oublié de mentionner que nous sommes allés dire bonjour à la copine Zilou, la deuxième mule des championnats ! Peut-être que nous entrons dans une phase d’expansion des mules, ce qui pourrait donner des idées à d’autres.
Ne pas oublier : nous avons fait un petit tour avec les animaux , pour dégourdir les patounette.
Jour 2 :
Le matin, tranquille, nous n’avions pas d’épreuves, donc nous avons eu le temps de nous réveiller, de prendre du café et de boire de l’eau. L’eau, c’est important ! Ma seule mission de la journée était d’aller chercher les chaussures de Susu que j’avais oubliées l’année dernière à la randonnée du col de Bernadez. Du coup, j’ai profité d’être moins loin que d’habitude pour aller chercher les chaussures, qui m’ont été bien utiles pour le POR de dimanche. Je suis rentré vers midi et nous avons glandé jusqu’à 16h. À 16h, nous sommes partis avec les poneys pour dégourdir les jambes des animaux. Avec les poneys, cela faisait une sacrée troupe : 16 couples cavalier-cheval en file indienne avec une mule en tête. J’étais fier comme un pape. Après ce petit tour avec des chevaux pleins d’énergie, nous sommes tous rentrés sains et saufs.
Et c’est là qu’arrive la fête des clubs : un petit carrousel à pied où chaque club souhaitant participer fait un petit spectacle à pied. C’est l’occasion pour chacun de montrer sa spécialité, avec un petit prix remis pour le plaisir. Nous avons réussi à nous greffer aux poneys en devenant Zinzin Maurtio, sombreros en main, rejoignant la caravane. Et sans entrer trop dans les détails, les poneys ont gagné ce petit titre, ce qui a mis du baume au cœur de toute cette petite équipe qui nous a accueillis le temps d’un week-end.
Jour 3 :
Le matin, nous avons pris le temps de faire une reconnaissance plus approfondie de la carte.
Le jour 3, nous sommes passés du côté technique en partant sur le POR. Nous avons passé la matinée à discuter, à boire des cafés, et pour ma part, je suis allé bien brosser Madame de Suchard !
Nous étions prêts pour le POR à 13h. Salle des cartes, nous préparons une belle carte qui, je pense, a bien marché. Je commence à voir les plans dans les plans (les petits pièges du traceur malin !). Important de préciser : j’ai mis les chaussures aux pattes arrière, car je savais que le POR serait roulant.
Nous décollons et la première difficulté se présente. Je trouve un petit chemin pour couper à travers les champs, je cherche, tourne et croise les autres concurrents partis avant moi. Tout le monde a galéré, nous étions au bon endroit, mais le chemin n’était pas ouvert comme il fallait. Pressés par le retard, nous avons essayé de rattraper comme nous pouvions, avec pas mal d’allure mais pas trop. Mon pari était que le POR étant roulant, les vitesses imposées n’étaient pas si importantes : 7,5 km/h au départ. Le terrain étant assez roulant, j’ai essayé de rouler moins vite que ce que je pensais. À part ça, tout le reste du POR s’est bien passé, la mule avait une énergie incroyable (très certainement due au foin de luzerne des derniers jours). Dans l’ensemble, un bon POR avec une gestion de l’allure correcte.
Du coup, nous rentrons du POR avec une petite maîtrise des allures qui roule bien comme d’habitude. Après toutes ces émotions, nous rentrons les animaux et buvons une petite bière en attendant les résultats. Et surprise, nous sommes premiers au provisoire avec 291 points sur le POR et 40 à la maîtrise des allures. Cette première place est aussi due au fait que j’ai pu voir les autres concurrents galérer à trouver le premier passage, étant le dernier à partir dans ma catégorie.
Le plan d’attaque pour le PTV est de sauver un maximum de points. Ce n’est pas joli, mais même avec un PTV moyen, ça devrait le faire. Mais maintenant que les résultats sont connus et que nous avons mangé un bout, place au dance floor ! Nous allons fêter cette place provisoire en dansant et en nous couchant peut-être un peu trop tard pour les épreuves du lendemain.
Jour 4 :
Le lendemain, le PTV était à 11h. Nous avons eu le temps de nous réveiller de la soirée dansante, non sans difficulté, et après quelques cafés et une petite balade, nous avons pu partir sur le PTV. Pour rappel, l’objectif est de juste sauver des points pour conserver la première place et mettre une mule sur le podium du championnat régional de PACA. Championnat avec 3 participants certes, mais championnat tout de même, haha.
À 10h45, nous préparons les animaux et zou, en détente. Après un échauffement rapide, nous partons sur le PTV et voici le compte rendu, dispositif par dispositif :
PTV :
Branche basse : je touche
Mania : je ne touche pas, je crois
Baril : au trot de manière frileuse
Haie : un refus, pas bon
Immobilité à pied : au top, sauvé par une pause caca
Slalom en zigzag : au trot, petit joueur
Fossé : je passe, manque de franchise
Plans ascendants : au pas, propre
Montoire à droite : catastrophe
Ruelle en U : au galop, pas trop moche
Barrière : pas propre et une faute sûre
Tronc : un refus et ça passe mais pas propre encore
Gué : parfait
Reculer en main : je ne me rappelle plus, mais je crois que ce n’était pas trop mal
Du coup, ce PTV, bien que ni académique, ni beau, ni glorieux, nous a permis de maintenir notre première place. Dans les choses chouettes :
Nous avons terminé pile dans les temps !
Je ne suis pas tombé, donc pas éliminé
Nous conservons la première place
Dans les choses moins chouettes :
Nous avons tourné en sous-régime
J’ai eu des refus sur tous les sauts (illustrations ci dessous)
Les dispositifs spécifiques porte et montoir ratés ou pas propres
Les conclusions sont plus ou moins les mêmes que pour Montauroux. C’est ainsi que se termine cette petite épopée avec la première place du Ride and Foune 2024.
Un grand merci à tous les humains que nous avons rencontrés là-bas, merci aux poneys pour leur ambiance, leur chaleur humaine et leurs conseils. Merci à Gillous pour les travaux , le plus beau des photographes, qui a pris toutes les photos de cet article (lien de ses réseaux en description). Et merci à tous les organisateurs pour leur travail pour cet énorme événement qu’est le Ride and Foune. J’oublie encore plein de gens, j’en suis sûr. Ah oui, merci à tout le monde pour les cafés, les bières et les apéros !
Lien utiles
Les réseaux de Giles le plus beaux de photograhe :
On se retrouve aujourd’hui pour le petit compte-rendu du TREC de Montauroux, la 10ème éditions de ce chouette concours tout de même. Va-t-on réussir à décrocher la première place pour faire honneur à cette institution ? Spoiler : non.
Dans ce petit billet de blog, on va faire un tour sur comment s’est déroulée cette 10ème édition pour notre petit binôme humain mule.
Déjà, nous sommes partis la veille pour pouvoir dormir sur place et ne pas avoir à stresser le matin, mais surtout pour pouvoir prendre l’apéro avec les copains. On a bien bu et bien mangé pour se coucher et être prêts pour les épreuves du lendemain.
POR :
Le lendemain, première étape de la journée, le POR (Parcours d’Orientation). J’arrive à faire une carte correct et me voilà parti sur le parcours. Les démarrages sont toujours un peu compliqués le temps de se mettre dedans, mais on y arrive jusqu’à la première difficulté du parcours : un chemin pas évident à retrouver sur la carte. Par chance, en contournant la difficulté, je suis tombé sur des cavaliers locaux et nous avons avancé en simultané. À partir de ce moment-là, on a bien roulé sur le reste du parcours. Important à noter, cette année, j’ai ferré plus tôt que d’habitude la bestiole et j’en suis bien content. Je pense que ça nous a permis de gagner pas mal de temps sur l’ensemble du tracé. Dans l’ensemble, c’était un bon POR grâce à une combinaison de facteurs :
C’est la troisième fois que je fais ce TREC, je commence à connaître le secteur.
J’ai eu la chance de croiser des cavaliers locaux qui m’ont aiguillé mine de rien sur le parcours.
J’espère qu’on s’améliore un minimum année après année, haha.
MA: Une fois rentrés du POR, il est l’heure de la maîtrise des allures, tip top comme d’habitude. Chose intéressante, je pense qu’elle commence à comprendre le jeu de la maîtrise des allures. Je m’explique : sur la remise en route avant la MA, Susu n’était pas des plus coopérative, mais une fois dans les lignes de la MA, la bestiole s’est mise dans l’allure comme une petite horloge. Ce qui nous assure une bonne maîtrise des allures également. À ce stade de la compétition, nous sommes premiers au classement provisoire. Après avoir déharnaché Susu, je profite d’avoir du temps (pour une fois que j’arrive dans les temps) pour aller prendre une bière, qui va s’avérer être problématique pour la suite des événements.
PTV :
Dans l’ensemble, un PTV en sous-régime qui finit par une « chute » qui aurait pu être évitée. Je vous fais un petit résumé du déroulement de ce PTV :
Branche basse, ça passe, au galop tranquille.
Huit de chiffre autour de barils, je décide de le prendre au trot pour ne pas perdre de points.
Immobilité en selle, pas de problèmes.
Plan ascendant, ça commence à être un peu chaotique, trop indécis et je crois que je fais une rupture.
Tronc, et là, 1 refus (chose inhabituelle).
Ensuite, huit de chiffre au galop, ça passe (pas de manière académique).
Maniabilité, je touche (ce n’est pas normal, ça devrait être automatique).
Chapeau de gendarmes, au trot tranquille.
Slalom, je tente le galop, c’est moche, ça passe au début, mais je manque la dernière porte, donc ce n’est pas bon.
Bordure maraîchère, ça passe.
Deuxième sautant, la haie, encore un refus.
Immobilité à pied, ça passe.
Passerelle, ça passe.
Dernière épreuve, la barrière en corde, toujours compliquée. Je tente, j’attrape la corde, je passe de l’autre côté, mais la mule ne veut pas s’arrêter. Je décide de m’entêter à garder la corde en main jusqu’à la séparation des corps. J’avais toujours la corde, j’étais bien sur mes deux pieds, mais il me manquait la mule entre les jambes. Hélas, ce joli pied à terre me donne un joli 0 sur l’ensemble du PTV. C’est là que la bière a peut-être joué un rôle dans l’histoire.
Dans l’ensemble, je pense que ce PTV montre un manque de travail sur plusieurs points :
Un manque de travail sur les sautants. Les sautants faisaient partie des dispositifs qui me permettaient de gagner des points avant. Je me suis trop reposé sur mes lauriers et du coup, ça finit par me jouer des tours.
Le travail sur les dispositifs spécifiques, type barrière, immobilité et montoir.
Le travail plus général du dressage. À la maison, passer facilement au galop sur les différents dispositifs comme le slalom ou le trèfle.
Bonjour et bienvenue sur « La Mulerie ». Aujourd’hui, je vais vous raconter notre petit tour dans les Alpes, sur le Tour du Blayeul, une montagne située dans les Alpes du Sud.
Pour poser un peu le contexte, nous sommes partis il y a 1 mois avec deux amis que nous avons rencontrés à la fête du mulet de Seynes-les-Alpes. Il faudra un jour que je vous parle de ce petit coin des Alpes du Sud, une jolie vallée agricole qui historiquement vivait de l’élevage de mules.
La petite randonnée, qui s’est déroulée en itinérance sur 4 jours, faisait le tour du Blayeul, avec un départ de Seynes-les-Alpes et une arrivée prévue dans le petit village de Barles. Dans ce petit billet de blog, je vous propose de venir faire un tour avec moi pour voir ce qui s’est passé jour par jour.
Jour 0
Jeudi, jour du départ, tout est prêt pour nos 4 petites heures de route avec le camion magique. C’était pour moi mon premier « gros » transport avec un van et le baptême du feu pour le camion magique. Le stress des premières fois était présent, mais nous sommes arrivés à bon port et avec un accueil chaleureux des copains là-haut. Une fois la Susu déposée avec Junior le fougueux et Fidji la belle blonde, nous sommes partis chercher nos deux protagonistes restants, AKA Baguette Magique et Uma, la belle dame des montagnes. Une fois les préparatifs faits, nous sommes partis faire un bel apéro et un gros dodo pour préparer notre petite escapade.
Jour 1
Vendredi, jour du départ, nous nous retrouvons vers 9h pour sortir les bestioles. Cette phase de préparation est une des grosses étapes de la journée. Pour la première fois, il nous a fallu bien une grosse heure et demie pour répartir le matériel sur les bêtes. Pour choisir le matériel, chacun a rapporté ce qu’il avait, et nous avons choisi collectivement comment répartir les affaires.
Vers 11h, la caravane décolle, et nous voilà partis pour notre première randonnée itinérante sur 4 jours. Les étapes étaient prévues pour être courtes, et toute l’étape de Seyne-les-Alpes à Verdaches s’est déroulée comme sur des roulettes, avec une petite pause le midi sur un petit plateau herbeux.
Le soir, nous arrivons aux alentours de 17h dans le petit pâturage tout charmant pour monter notre premier camp, les premiers parc à monter, les premiers plantage de tente du périple, et aussi le premier repas du soir. Cette petite étape de la journée prend encore une grosse heure, et après ça, une grosse nuit de sommeil : couchés à 21h, réveil à 7h. Personnellement, j’ai plutôt bien dormi malgré les températures négatives et la petite gelée du matin.
Jour 2
Le matin du deuxième jour, premier démontage de bivouac. Chacun des humain de cette petite expédition trouve sa place : l’un prépare le café, l’autre range la tente, pendant que l’autre va au petit coin ( plus ou moins dans cette ordre ) . Une fois le bivouac rangé, il faut défaire les parcs et préparer les bêtes, et mine de rien, ces trois petites étapes de rangement du bivouac, rangement des piquets et préparations/chargement des bêtes, ça prend un petit paquet de temps (opérations sur les 8h avec un départ à 11h).
Et pour cette deuxième journée , la caravane redécolle en direction d’une petite bergerie pas loin du sommet du Blayeul. Une étape avec principalement du dénivelé, avec en arrière-plan les montagnes des Alpes provençales qui défilent tranquillement au pas des mules. Nous sommes passés dans un petit creux de vallée où un âne attaché à un arbre a réussi à détruire la longe et sortir de son parc pour venir nous rendre une petite visite. Une fois la situation gérée, nous avons terminé tranquillement notre petite étape en arrivant à la petite cabane de berger.
Une fois l’étape terminée, rebelote : on dégarnit les équidés, on prépare les parcs, et une fois tout ça fait, on remonte le camp. Pour cette nuit, pas de tente mais un petit lit à ressort dans la cabane, des plus confortables. Le montage de la tente est remplacé par une petite découpe de bois pour alimenter la cheminer, et le temps gagné sur le montage du camp se transforme en petit apéro avec une vue qui n’est pas des plus moches. Après un bon repas (yum yum et soupe lyophilisée), on est reparti pour un gros dodo au coin du feu.
Jour 3
Le jour 3 commence avec une vue plongeante sur notre petit troupeau de mules. Après un petit déjeuner à regarder les montagnes, nous avons replié notre bardas, rangé la cabane, et zou, rebolote pour la préparation des bêtes, ce qui nous fait partir vers 10h. Nous sommes partis pour l’une mes journées préférées de ce petit séjour.
La journée commence par la descente du Blayeul pour regagner le GR qui nous amène à rejoindre La Javie. Toute la première partie de la journée se passe dans un petit morceau des Alpes bucolique avec le petit bourg de Boullard. Nous redescendons dans les cailloux tout noirs pour arriver sur la petite vallée de La Javie.
Une fois dans cette jolie vallée, nous avons suivi la Bléone sur un petit chemin escarpé qui longe la rivière sur quelques kilomètres avant de prendre un chemin nous faisant remonter au col de l’Escuichière, l’arrivée de notre étape du jour. Sur cette étape, le décalage de biotope était rigolo : le matin, nous étions dans une région au décor alpin, alors que dans la vallée de La Javie, les arbres et les plantes nous rappelaient fortement la Provence et la méditerranée.
Et pour cette dernière nuit, c’est la dernière fois que nous montions les parcs. Peut-être à cause de l’ambiance provençale, l’herbe était bien plus rare que sur nos derniers lieux de bivouac, et nous avons donc décidé de laisser les bêtes pour une partie au pâturage pour d’autres dans un parc provisoire le temps de l’apéro. Une fois l’apéro terminé, nous avons rentré les bêtes dans leurs parcs, qui étaient un peu plus haut. L’apéro passé, nous allions bientôt partir manger, quand je ne sais plus pourquoi, nous sommes allés voir les bêtes, et là, elles étaient sorties de leurs paddocks. Nous avons remonté tout le monde pour refaire un test, et il s’est avéré que l’élément perturbateur était Susu, qui avait mûrement réfléchi sa technique de passage sous les fils. Susu étant l’élément perturbateur, elle a passé sa nuit à l’attache au paturon pour éviter toute bêtise, et nous avons passé la nuit sans plus de problèmes.
Jour 4
Le dernier jour du périple, après une bonne nuit de sommeil, avec quand même le doute de voir les bestioles s’échapper dans la nuit, nous les retrouvons toutes bien rangées à leurs places au petit matin. Une fois rassurés sur leur présence, nous sommes allés prendre le petit déjeuner tranquillement avant de recommencer une dernière fois notre petite danse de la préparation, qui, au bout du quatrième jour, commençait à bien se roder. Il me semble que le dernier jour, nous sommes partis vers 10h pour la dernière étape, qui rétrospectivement était la plus belle de notre petit tour.
Nous avons commencé par passer le col de l’Escuichière pour redescendre presque au niveau de L’ésclangon, pour remonter une dernière fois à une petite cabane où nous avons pu prendre notre dernier repas en commun du séjour. Après le repas, nous entamons la dernière petite descente dans un tas de cailloux rappelant le Colorado (mais aussi un peu les cailloux de chez moi, hahaha). Cette petite descente a été l’occasion de faire un véritable shooting photo pour remplir les boîtes à souvenirs. Nous avons ensuite rejoint une petite route départementale pour rejoindre Barles. Cette petite route nous a fait évoluer dans de jolies petites gorges, jusqu’à sortir des gorges de Barles. À partir de ce moment-là, nous avons pris la route pour rentrer dans notre petit coin de pays de collines et de soleil.
Après avoir déshabillé les bestioles, nous sommes partis prendre un café avant de commencer les petits allers-retours pour ramener tout le monde à Seynes-les-Alpes. L’heure était au chargement des petits chevaux, donc nous avons commencé par charger les premiers chevaux. Avec la fatigue, je me suis retrouvé à la tête d’une jument qui n’était pas la mienne, et je me suis rapidement pris un petit rappel à l’ordre. En essayant d’attacher la jument à la barre du van, j’ai reçu la longe dans la figure, ce qui a eu pour effet de me faire saigner abondamment le nez ( rien de cassé mais ça réveil ). Du coup, une petite pause s’est imposée le temps de savoir quoi faire, et nous avons fini par trouver une solution où tout le monde a pu rentrer à bon port !
La douche du soir a été un véritable régal, et nous avons bien mangé pour notre dernier soir à Seynes, un vrai régal !
Jour 5
Le jour du retour est arrivé. Le matin, nous prenons le temps de savourer un bon petit déjeuner et de visionner nos photos pour graver notre petite aventure dans notre mémoire.
Une fois l’instant photo passé, nous sommes allés observer les animaux avant de partir prendre un café, puis de décoller vers 11 heures. Spoiler : nous sommes partis à 14 heures, car nous avons été invités à partager un délicieux repas bien animé. C’est donc aux alentours de cet horaire que j’ai pris la route pour rentrer dans mon pays de petites collines et de soleil. Et c’est ainsi que s’est terminée la première randonnée itinérante de ma vie !
Conclusion de ce petit séjour
Maintenant que je vous ai fait un petit journal de bord , je vais vous raconter ce qu’il va rester de cette petite aventure : plein de choses !
J’ai appris pas mal de choses sur moi.
J’ai eu des retours sur le matériel que j’utilise.
J’ai appris comment réagissent les bestioles dans ce genre de situation.
J’ai partagé un chouette moment de vie avec des gens et des animaux formidables qui me donnent l’envie d’aimer le monde.
Les trucs que j’ai appris sur moi : j’ai essayé de ne pas trop en parler, mais j’ai retrouvé mes petits démons du soir. Sur la journée, je profitais du périple en méditant sur les petits paysages qui passaient. Mais quand nous arrivions sur la fin de journée, le petit cafard du soir venait taper à la porte avec les petites inquiétudes infondées qui viennent avec. Ce coup de mou est, je pense, lié aux premières fois et au manque de pratique de l’itinérance. Il va falloir travailler à déconstruire tout ça.
Les retours sur le matériel : le matériel a bien tourné dans l’ensemble. Pas de blessure majeure, mis à part sur le collier de chasse que je dois modifier. Le nouveau tapis englobe bien l’ensemble des sacoches. En parlant de sacoches, pour le coup, ça va que nous avions un mulet de bât, sinon j’aurais eu du mal à être autonome. Le sac de trail est incroyable pour faire office de coussin une fois rempli le soir. Et je suis bien content d’avoir acheté un bon sac de couchage !
Le comportement et la gestion des bêtes : le comportement des bêtes est à voir pour moi d’un point de vue mental et physiologique.
Sur le mental : ça fait pas mal de changements dans tous les sens, et j’avais une peur de papa poule qu’elles ne vivent pas très bien la blague. Et bien, dans l’ensemble, même si je me rends compte de l’importance d’avoir un groupe d’équidés pour la gestion des émotions de tout un chacun.
Sur le plan physiologique : j’étais parti avec plein de stress. Va-t-elle être prête ? Ne va-t-il pas faire trop froid ? Le changement d’alimentation, foin => herbes, ne va-t-il pas être trop brutal ? Et bien, toutes ces questions n’avaient pas lieu d’être, je pense. Pour l’entraînement, même si je pense qu’elle était bien prête, j’ai essayé de la ménager le plus possible en marchant le plus possible (je dirais bien 70% de la randonnée). Pour le froid, je pense que les premières nuits ont dû lui faire tout drôle, passées de 8 à 10 degrés à -2, ça doit piquer, mais pas de signe de souffrance apparente. Et pour l’alimentation, le passage à l’herbe n’a pas eu d’effet notoire, mis à part un peu de caca mou.
Merci humains et les petits animaux, qui m’ont poussé à me sortir les doigts des fesses, mille merci à la petite équipe sans qui je pense que je ne serais pas sortie de mon petit Sud natal pour me lancer dans cette petite aventure. Et même si j’ai râlé tout du long, on remet ça quand vous voulez !
Bien le bonjour et bienvenus sur le compte rendus mars /avril de la moulerie . Pourquoi mars avril ? tout simplement paracerque c’est deux pour el prix d’un voyons. C’est surtout que le moi de mars à été un faux départ un peux creux à cause de la météo haha. je vous propose donc de faire un petit tour dans l’ordre (mars puis avril) pour voir se qu’il se passe avec dame poulette.
Sur le mois de mars ça a été une petite reprise tranquille avec ma jambe folle , sur le début du mois la sœur à travailler la mulasse. Ensuite à la mi mars je premier TREC de la saison à du être annuler a cause des fortes pluie , à la place je suis parti ces premières mulinades on été un chouette momment d’échange et de rencontre , si des curieux sont la un articles existe sur le site mule qui peux pour avoir un aperçus de tout ce qui c’est passé.
ces premières mulinades on été un chouette momment d’échange et de rencontre , si des curieux sont la un articles existe sur le site mule qui peux pour avoir un aperçus de tout ce qui c’est passé.
Une fois le week end de paques nous voila en avril qui lui aussi à été gentiment charger avec un TREC et une petite itinérance de 4 jours autour du blaeyul une petite montagne de 2198M d’altitudes situér dans les Alpes du Sud . c’était aussi pour mois le mois des premier transport de la mullasse tout seul comme un grand. Pour le TREC le POR à était un petit fiasco avec une durée estimer à 3 heure de vadrouille nous avons finalement mis 5h à se perdre dans la foret de la commun de Cadolives , magrés se fiasco on a réussi à se isser à 2 éme place (sur 3 participant en club élite on sauve les meubles hahaha) cette place et du à une maitrise des allures reussi pour la formidable poulette , et à un PTV moyen pour ( mettons ça sur le dos du premier de la saisons) mais je me suis trop précipiter à vouloir essayer de trop jouer le jeux.
Pour la petites randonnée de 4 jours , je prépare un petit articles pour parler de tout ça. mais pour faire office de teasing je vais vous raconter ça dans les grandes lignes , c’était une chouette expérience , le stress du premier gros transport , le stress de l’itinérance , mais aussi de formidable momment de partage avec ma petite équipe de croque-vie des montagnes , une poulette formidable et plein de souvenirs dans le bocal et d’expérience prise pour les prochaines fois. sur le momment c’était dur mais déja envie d’y retourner en améliorant la recette !
Et voila pour le gros pâtés du mois des bisous l’équipe à bientôt
Pour le petit rappels. Je voulais acheter un véhicule pour être moins dépanadant de mon entourage pour aller faire des bêtise à droite à gauche avec poulette. Pour trouver ce véhicule , je m’étais fixer sur ma période de convalescence. j’avais donc deux semaine pour trouver le véhicule rechercher. En sachant que j’avais un budget de 15 000 euro environs et une légère marge de manœuvre.
Au début j’ai essayer de présélectionner des offres que j’indexer dans un document sur notion. Je chercher des véhicule de minium 110 chevaux dans les alentours de ma région.
Identifier quelques véhicules.
utilitaire:
vw transporter
renault trafic
les 4×4 :
toyota landcruiser
pajero
x trail
Se renseigner sur les occasions alentour.
Au final, je me suis principalement tourné vers les Toyota Land Cruiser dotés d’un moteur et fais pour tracter . Ils bénéficient d’une solide réputation, et j’ai eu d’excellents retours d’expérience de la part de mes connaissances qui en possèdent.
Après avoir cherché dans ma gamme de prix pendant un certain temps, je me suis aventuré à consulter les annonces légèrement au-dessus de mon budget. C’est là que j’ai découvert une perle rare : un Toyota KDJ 95 de 162 chevaux en excellent état. Je suis immédiatement tombé sous le charme et j’ai contacté les propriétaires. Deux semaines plus tard, je suis devenu l’heureux propriétaire de ce robuste véhicule. Bien qu’il soit gourmand en carburant, il offre un confort exceptionnel, une excellente capacité de remorquage et une conduite des plus agréables. J’espère pouvoir en profiter pendant de nombreuses années en prenant soin de lui et en le personnalisant progressivement.
En ce qui concerne le budget, j’ai dépassé de 1 500 euros mon allocation initiale, auxquels s’ajoutent 900 euros de frais pour le changement des pneus et de la carte grise. Au total, cela porte le coût de l’achat à 17 400 euros, soit un dépassement de 14% par rapport au budget initial. Cette marge supplémentaire sera à prendre en compte pour mes projets futurs.
L’avantage de ce véhicule, c’est qu’il offre suffisamment d’espace pour servir de logement en cas de besoin. Quant à sa fonction principale de remorquage, il excelle.
Je réfléchis déjà à la façon dont je vais utiliser ce véhicule. Vais-je opter pour un aménagement sur mesure ou simplement laisser un équipement de base à l’intérieur ? La suite au prochain épisode.
Des feutres de 0,5 mm : Des feutres fins permettent de travailler de manière très fine et ainsi relever les petits pièges qui peuvent être faits par les chefs de piste.
Attention, pas de podomètre électronique : Pour les petits malins qui pensaient berner leur monde, c’est raté ! En revanche, un compteur de pas manuel peut être bienvenu si vous n’êtes pas sûr de vous.
Un chronomètre : Ou une montre (je n’aime pas ça), c’est un outil formidable pour vous aider à déterminer finement la distance parcourue si vous savez comment étalonner votre cheval. Je vous renvoie au compte rendu de la semaine 4 pour les curieux. personellement actuelle j’utilise ce modéle de chez décthlon
Un curvimètre : Les plus fiables et les plus pratiques sont ceux fabriqués à partir d’une punaise et d’un papier calque plastifié. Néanmoins, il faudra un peu de pratique pour ne pas s’emmêler les pinceaux. Une bonne pratique est de mesurer tous les kilomètres dans un premier temps, puis tous les 500 mètres s’il reste du temps en salle des cartes.
Du papier calque : Une technique qui peut être utilisée pour faciliter le recopiage du tracé est l’utilisation d’un papier calque pour recopier finement le tracé.
Le porte-carte : Les porte-cartes de chez Décathlon peuvent faire l’affaire, mais attention, ils doivent être parfaitement transparents et faciles à manipuler pour ne pas être embêté le jour de l’épreuve.
La Préparation
Un conseil qui est particulièrement ressorti pendant ce stage, c’est l’importance de la préparation, que ce soit la préparation matérielle (bien connaître son matériel et être méthodique avec ce dernier) ou la préparation de l’épreuve en elle-même.
Pour préparer l’épreuve, il faut faire une reconnaissance topographique des lieux avec les cartes ou via Geoportail . Cette vérification topographique est à compléter avec des cartes satellites pour mieux se rendre compte du lieu en question.
Le Mental
Le mental dans un POR est primordial. On ne peut donner que des conseils plutôt vagues ici en raison du côté très personnel de la chose. Mais dans l’ensemble, voici ce que je retiens :
Se faire confiance : Si vous commencez à être dans un doute permanent, cela risque de rapidement devenir compliqué si on se met à hésiter toutes les deux secondes.
Il faut réussir à gérer la concentration afin de se concentrer tout au long de l’épreuve. Un moment d’égarement et c’est potentiellement le début de la perdition.
Rester attentif : Cela se recoupe un peu avec le point précédent, mais c’est important. Avec le temps passé sur l’épreuve ou bien à cause d’un excès de confiance, on peut facilement rater de petits points techniques sur les cartes.
Petites Astuces
Sur une carte muette, ne pas hésiter à faire des azimuts s’il vous reste du temps en salle des cartes.
Sur des azimuts, ne pas oublier de faire un calcul complet du parcours pour estimer combien de temps il vous faudra pour le parcourir.
PTV
Dans l’ensemble, une bestiole généreuse, avec un ensemble pas forcément des plus académiques. Il faut travailler les dispositifs les plus basiques comme le slalom pour réussir à récupérer des points facilement, avec le tout au galop.
Travaillez sur les sautants, avoir moins de mains sur par exemple la bordure maraîchère, faire un travail sur les slaloms, ça doit être automatique.
Salut salut, comme dirait un certain potagiste originaire du sud de la France. Aujourd’hui, on se retrouve pour la rétrospective du mois de Février 2024, avec encore un peu de retard, mais ça a le mérite d’exister haha.
Le point santé de la jambe
Le mois de Février a tourné autour de ma guibole. J’ai dû me faire retirer le matériel médical stocké dans ma jambe, une opération juste assez handicapante pour justifier un arrêt de travail de 3 semaines, mais pas trop non plus pour me permettre de faire des bêtises à droite et à gauche.
Le point Mule
Le point négatif de cette pause forcée de la guibole, c’est que je n’ai pas pu monter pendant le mois de février. Heureusement, j’ai pu compter sur la Victoire dans un premier temps, et sur la sœur dans un second temps, pour maintenir les 3 sorties par semaine de la bestiole.
Un point intéressant qui fait écho aux conseils donnés dans une interview est le suivant : il faut monter la mule comme un cheval et ne pas forcément ménager les mules sous prétexte que ce sont des mules. La sœur est rentrée d’Allemagne, d’où elle a ramené un peu de la rigueur équestre. Appliqué sur la mule, je me suis rendu compte que je n’osais pas assez rentrer dans l’effort pendant nos séances, sous prétexte de ne pas vouloir trop la blasé, là où la sœur osait plus. Je vais laisser quelques vidéos pour que vous puissiez juger par vous-même.
Et d’un point de vue forme physique, je trouve que c’est un des hivers où je la trouve la plus en forme et pleine d’énergie depuis qu’on travaille ensemble.
L’achat du camion magique
Le gros chantier de cet arrêt de travail a surtout été de trouver le fameux camion magique pour trimballer la mulasse. J’ai passé toute une partie de ma période de repos à chercher la perle, qui finalement se trouve être un TOYOTA LAND CRUISER KDJ 95 D4D vert. Je vais essayer de préparer un petit dossier pour raconter un peu plus en détail les raisons du choix de ce véhicule.
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Et voilà qui clôture le petit chapitre du journal de bord. On se retrouve le mois prochain avec le même retard pour la suite haha, ça va être beau.