Trois jours en montagne avec les mules, direction le col de Bernardez puis la vallée de Valberq. Entre bivouacs, panoramas et quelques ajustements de matériel, c’était l’occasion de tester du nouveau matos, d’affiner des systèmes, et de profiter de la montagne en bonne compagnie.
Matériel embarqué
À l’avant
Poncho-tarp
Coupe-vent
Corde d’attache (12 m)
Fonte avant :
Popote
Réchaud (cartouche vide… oups)
Éponge
Café
Batterie externe
Pochette « à tout faire » :
Couteau multifonctions
Pince à épiler, petits outils
Entrave d’attache en sangle de camion
Sacoche latérale
Nourriture
Tongs pour le soir
Charvin (bât arrière)
Bivy en Gore-Tex :
Sac de couchage
Matelas gonflable
Vêtements de rechange
Piquets d’attache
Piquets à mouton (pour le tarp)
le petit campement de fortune
Ce qui a bien fonctionné
Le matériel commence à bien se stabiliser.
Le système de corde longue rend les bivouacs plus sereins.
Les piquets maison sont top (et beaux).
Fixation des sacoches avec des lacets : simple et efficace.
À prévoir ou améliorer
À acheter ou fabriquer
All weather blanket (pour isoler du sol humide)
Piquets à mouton maison
Petit stock de cartouches de gaz
À faire
Réparer les accroches du tarp
Constituer une trousse de secours
Améliorations possibles
Système de Charvin : blessure survenue au jour 3. Pistes :
Ajouter une ponte centrale
Tester différents pliages pour réduire les frottements
Système antimouche : efficace mais provoque des irritations sur le long terme
Système de couchage : manque d’isolation contre l’humidité du sol
Pharmacie à créer (pour l’instant : huile de lavande, vaseline)
La susu avec ses froufrou face à la montagne
Journal de bord
Jour 1 : en route vers le col de Bernardez
Départ en solo pour rejoindre mes camarades d’aventure. Un petit moment d’hésitation sur le sentier, mais je retrouve tout le monde à temps pour le pique-nique. L’ascension du col de Bernardez commence, avec un re-bâtage imprévu pour Junior (notre mulet), mais on parvient au premier bivouac. Vue imprenable sur la vallée de l’Ubaye. Montage du camp, repas, tentative d’observation de chamois… puis dodo bien mérité.
Petite vue sur notre point de départ
Jour 2 : descente et refuge de Valberq
Réveil au soleil, qui tape déjà bien. Petit déjeuner avec vue, préparation des bestioles — on progresse, mais il y a encore de la marge. Départ vers 10h30, descente du col, pause vers 14h, puis on reprend la marche. Arrivée au refuge de Valberq, où l’on croise deux randonneurs. Petite bière, puis on remonte vers une cabane au panorama somptueux. Petite frayeur : un troupeau de vaches semble nous filer le train. Le soir, on dort dans la cabane : moins de logistique, juste les parcs à installer. Apéro, repas, étoiles, sommeil.
L’entrer dans le laverc
Jour 3 : le retour
Fin du tour, écourté d’un chouïa. Mais les enseignements sont là : le matériel progresse, l’expérience s’accumule, et l’envie de repartir grandit.
petite pause biére bien sympathique
En résumé
Un tour court mais intense, qui confirme certaines intuitions matérielles et laisse entrevoir de belles perspectives d’amélioration. Et surtout, la montagne reste un espace de liberté incomparable.
Pour les curieux voici le Le GPX de la randonnée :
🌿 Petit week-end de rodage dans le Luberon avec les collégues à dos de mule
On a profité d’un charmant petit week-end de mai pour aller faire un tour dans le Luberon entre muletiers avec un intrus cavalier . C’était l’occasion idéale pour un week-end de rodage, afin de tester quelques trucs et astuces appris pendant le stage de bât !
L’équipe
Nous sommes partis à quatre compères pour cinq équidés : quatre mulets et un cheval. Quatre animaux de selle et un de bât. Chaque cavalier était autonome avec ses propres animaux.
Le tracé
“Rome ne s’est pas construite en un jour.” On a donc choisi un petit tracé de 38 km sur deux jours, avec environ 20 km par jour et un total de 1251 m de dénivelé positif. En plein cœur du Luberon, c’était un vrai régal ! Même si c’était court, on en a pris plein les mirettes. vous pouvez retrouvé le tracé à partir de ce ici
Le bivouac
Pour la nuit en bivouac, on a opté pour une attache en pâture : une corde de 12 m fixée à un piquet pour la mule de bât. Côté humain, couchage en « bed roll » avec matelas gonflable, sac de couchage et sursac en Gore-Tex. L’emplacement du bivouac était parfait, et toute l’équipe a bien dormi.
Les retours
Ce qui a bien fonctionné :
Le bivouac s’est super bien passé ! Ça m’a donné envie de recommencer. Je sens qu’on est en train de guérir du stress du bivouac.
Côté matériel, je commence à être pas trop mal équipé, même s’il y a encore deux ou trois trucs à ajuster.
L’ambiance du groupe, la beauté des paysages, et le rythme tranquille : que du bonheur !
À améliorer :
Mes sacoches arrière ne tiennent pas bien sur l’arçon de la selle. Il va falloir que je trouve une autre solution (j’ai déjà une petite idée).
Il faudrait un outil pour planter le piquet d’attache dans les sols caillouteux. Une petite hachette serait sans doute bien utile, et polyvalente.
Pour les pieds, il va falloir récupérer des chaussures ou ferrer avant de partir sur une plus longue distance : les cailloux, c’était un peu limite.
Penser à ajouter un petit seau pliant, pour transporter de l’eau ou d’autres trucs pratiques.
Le bâtage a pour objectif de charger des animaux dans des contextes variés tels que l’agriculture, la pêche, la pisculture ou encore la randonnée. Ce document est un compte rendu du stage de bât organisé en avril à la Maison du Mulet. Il propose une rétrospective jour par jour des thèmes abordés au cours de la formation, l’objectif est de rafraîchir la mémoire des personnes ayant fait ce stage !
Jour 1 : Découverte du monde du bâtage
La première journée a été consacrée à une introduction générale au bâtage. Nous avons découvert les différents types de bât et appris quelques nœuds essentiels pour nous familiariser avec cette pratique. L’objectif principal était d’acquérir une culture générale sur le sujet et de comprendre les bases.
Pourquoi pratiquer le bâtage ?
Dans le cadre du voyage et de la randonnée
Le bâtage offre de nombreux avantages pratiques. Il permet de gagner en autonomie pour les cavaliers randonneurs et voyageurs. De plus, un cavalier accompagné d’un cheval de bât est souvent perçu comme un véritable voyageur, ce qui ajoute une dimension symbolique à cette pratique et facilite les interactions avec les personnes rencontrées.
Sur le plan émotionnel, le cheval de bât constitue une compagnie précieuse pour le cheval de selle, ce qui améliore leur moral et leur repos. Cette polyvalence permet également d’échanger les rôles entre les deux chevaux, offrant ainsi une solution de secours en cas de blessure.
Dans un usage plus agricole
Le bâtage agricole permet de transporter des charges relativement lourdes dans des zones difficiles d’accès (montagne, forêt, terrains avec beaucoup de dénivelés). C’est un outil précieux pour les paysans, bergers ou agriculteurs dans de nombreux travaux : corvées de bois, aménagement de cabanes, ravitaillement d’alpages, nourissage des poissons etc.
Profil type du cheval de bât
Mental
Le cheval de bât doit incarner une force tranquille, avec une énergie stable. Il doit être volontaire, peu émotif, sûr de ses pieds, doté d’un bon sens du gabarit, et entretenir une relation harmonieuse avec le cheval monté ou le maitre d’équipage .
Physique
Un bon cheval de bât doit répondre à des critères physiques précis : il doit être de petite taille (idéalement entre 1,30 m et 1,40 m), de conformation rectangulaire, avec un garrot marqué, des reins courts et larges, et un dos pas trop long. Des allures stables, de petits pieds solides et une musculature naturelle sont également souhaitables. Enfin, une peau résistante est préférable pour éviter les blessures, même si certaines peaux sensibles peuvent être gérées avec précaution.
Plus un cheval est lourd, plus il pourra porter de charge, mais moins il sera rapide (en théorie). Dans un monde idéal, on choisirait l’équidé en fonction du travail à réaliser ; en pratique, on fait au mieux avec les chevaux dont on dispose.
Animal orienter AgricoleAnimal orienter Voyage
Pour simplifier, on pourrait dire :
Le cheval de bât agricole : plutôt court et trapu, à l’image d’une chèvre de montagne, capable d’évoluer sur des terrains accidentés avec stabilité et assurance.
Le cheval de bât de voyage : idéalement, son garrot arrive au niveau du plexus du meneur. Il est plutôt long, avec une bonne capacité de marche, apte à enchaîner les kilomètres.
Les différents types de bât
Echantilion de bâts
Nous avons exploré plusieurs types de bât, chacun adapté à un usage particulier dans les grandes voicis les bât qu’il faut retenir :
Les bât Paul Barros, réputés pour leur polyvalence.
Les cinq modèles de l’armée suisse, incluant le bât auxiliaire de 1956 et 1974
Saint Vincent Lacuche.
Les bât de randonnée ou de voyage :
modèles en Ralide en T
bât Decker
bât croisillons
Les nœuds de base
KirkhizChaise
Nous avons appris des nœuds essentiels :
Le nœud de chaise : pour une boucle qui ne se serre pas.
Des nœuds bloquants avec sécurité d’ouverture.
Le nœud kirghiz : idéal pour fabriquer entraves et attaches au paturon, presque magique tant il est polyvalent !
Jour 2 : Techniques d’arrimage de charges simples
Cette journée a été consacrée à l’apprentissage de l’arrimage simple. Nous avons travaillé avec des lanières, des crochets, et exploré des contenants adaptés : caisses suisses de l’armée, vieux sacs militaires…
Caisse SolideCaisse Armé suisse
Prévention des ballottements
Pour éviter que les charges ne ballottent, nous avons vu plusieurs techniques :
La sangle antiballant.
Le carré d’as (ou as de carreau).
Le nœud de caisse : particulièrement utile sur des caisses. Il solidarise la charge, soulève légèrement les caisses et facilite la respiration de l’animal.
Carré D’as + noeud de barril
Soins en fin de journée
Nous avons abordé les soins pour éviter les blessures dues au harnachement :
Choix du matériel (pare-sueur pour limiter les frottements).
vet bed bien en hiver
cuir en suportlo
Préparation minutieuse des équidés.
Inspection des points de frottement.
Jour 3 : Arrimage de charges agricoles
Nous avons approfondi nos connaissances sur l’arrimage, en nous concentrant sur les charges agricoles.
Nœud de panier : permet de charger des charges volumineuses, à la manière d’un sumo dans sa culotte.
Écharpes croisées : permettent de fixer des charges sans bât, soit sur une selle, soit directement sur le dos de l’animal.
Combinés aux nœuds antiballants vus la veille, ces techniques permettent de sécuriser tous types de charges.
Chargement de charges spécifiques
Bois en VracChargement d’un poutre
Nous avons étudié le transport de :
Filets à moutons : disposés avec de petites rangées de supports permettant de les glisser dans les interstices du bât.
Poutres : voir photo.
Bois en vrac : voir photo.
Résumé du processus de bâtage
Le bâtage se déroule en deux étapes principales :
Choix des techniques d’arrimage : en fonction de la charge à transporter.
Sélection des nœuds antiballants : comme le nœud de caisse, le carré d’as, etc.
Un système simple peut suffire pour un équidé bien entraîné.
Jour 4 : Techniques couture du cuir primaire
Nous avons appris de nouveaux nœuds et découvert les bases de la bourrellerie : une compétence précieuse pour ajuster, réparer ou même créer du matériel de bât personnalisé. Avec surtour les détail du point sellier , et pour la mise en pratique la créations d’une attache de paturons en
Schéma du point machine
Jour 5 : Personnalisation des selles et bonnes adresses
Personnalisation des selles
Deux types de confort :
Confort de forme : correspond à l’adéquation entre la forme du bât et le dos de l’animal. C’est l’élément le plus important.
Confort de souplesse : assuré par des couches souples comme les tapis, pads, etc.
Un arçon bien adapté vaut toujours mieux qu’un gros tapis mal positionné.
Quelques astuces :
Utiliser un tapis de yoga lisse comme base.
Placer des pads sous les bandes de l’arçon.
En théorie, un animal peut porter jusqu’à 0,80 kg/cm² de surface d’appui. Cette surface se calcule à partir de l’empreinte laissée par l’harnachement.
Nous avons ensuite échangé autour de bonnes pratiques, comme le positionnement des points d’ancrage pour les harnachements. Pour aller plus loin, il est fortement conseillé de se procurer Le guide du voyage à cheval, où l’ensemble de ces astuces est largement détaillé.
Le Mountain Trail, pour simplifier, c’est l’art de franchir le plus proprement possible des obstacles que l’on peut rencontrer en randonnée en montagne. Facile, c’est le terme en américain ! Concrètement, on évolue sur un parcours composé de plusieurs dispositifs, chacun reproduisant une difficulté typique d’une randonnée. Jusqu’ici, ça ressemble beaucoup au PTV (Parcours en Terrain Varié) du TREC. La grande différence se situe dans le système de notation et l’augmentation progressive de la difficulté.
Pour la notation, un juge vous suit tout au long du parcours et évalue avec précision l’approche du dispositif, l’entrée dans celui-ci et l’usage subtil des aides.
Côté difficulté, on garde les mêmes dispositifs, mais on y ajoute des éléments : demi-tour sur les hanches sur une plateforme, déplacement latéral sur une passerelle, etc. La plupart des épreuves se font au pas, avec peu ou pas d’allures.
Petit escalier à mulejoilie doight
Pourquoi le Mountain Trail ?
C’est bien beau tout ça, mais pourquoi se mettre au Mountain Trail ? Avec ses similarités avec le TREC, l’objectif est de travailler sur les PTV pour progresser dans cette discipline. En plus, les Mountain Trails sont souvent organisés à des moments différents des TREC. Comme il y a peu de TREC dans ma région, ça permet de garder la main.
D’un point de vue technique, j’espère améliorer la finesse de mes demandes dans les déplacements et prendre le temps de décomposer l’approche et le passage des dispositifs.
Comment ça s’est passé ?
Tester une nouvelle discipline, c’est toujours intéressant. On comprend les subtilités, et ça remet parfois les pieds sur terre. Je me suis rendu compte que mon équitation n’était pas si fine que ça : trop en force sur pas mal de choses. Des exercices simples, comme passer une barre pied par pied ou demander des déplacements latéraux, m’ont donné du fil à retordre.
C’était aussi l’occasion d’échanger sur les méthodes des autres. Dans le club où se déroulait le stage, on travaille en licol éthologique. J’ai donc essayé, et c’était très instructif. Le licol m’a permis de repérer les moments où je m’appuyais trop sur les rênes.
Outre le travail technique, une partie non négligeable de l’entraînement concerne la désensibilisation aux dispositifs. Il faut donc avoir ces dispositifs à la maison ou louer régulièrement des parcours pour s’entraîner.
passage de petit troncs
Les pistes de réflexion
Cette expérience m’a remotivé à travailler en licol pour ne pas trop me reposer sur mes mains et améliorer la finesse de mon équitation. Mon but ultime ? Briller sur les PTV comme une étoile, tout en cultivant une équitation la plus harmonieuse possible.
Mule en licol en cordejolie alérgie
Petites mises à jour
Il s’est écoulé quelques mois depuis le stage, et pendant cette période, on a eu le temps de faire deux concours de Mountain Trail. Et pour l’instant, tout se passe dans la continuité du stage, donc tout va bien.
Pour le premier concours, la date est tombée peu de temps après le stage. Les résultats n’ont pas été glorieux, d’une part à cause d’une méconnaissance et d’inattentions sur les règles de la discipline (perte de points sur la présentation, haha), mais aussi à cause d’une mauvaise qualité de détente. Je m’explique : en Mountain Trail, on doit respecter les allures imposées par la catégorie. Donc, dans les catégories où seul le pas est autorisé, il est interdit de faire des voltes. Et pour le deuxiéme moutain trail rebellote ! pas trops de progressions , aprés ont à pas mis trop d’éffort la dedans encore .
Du coup, sur les deux Mountain Trails, j’ai eu du mal à obtenir une détente propre : tout était trop mou, pas assez d’impulsion. Il va falloir réfléchir à comment travailler l’impulsion et l’écoute sans prendre d’allure !
Et c’est tout pour le moment. La suite au prochain épisode ! La bise, les loulous.
Pour tester une théorie sur la désensibilisation à la vache, je suis aller faire un petit stage d’initiation à l’équitation de travail dans le pays du petit cheval blanc et du petit taureau noir. Au programme du jour : la rétrospective de ce stage de bogoss !
Le stage s’est déroulé sur deux jours. Le premier jour était consacré à un travail sur le plat. Et le deuxiéme jours à l’initiation dans les vaches !
Jour 1 : Travail sur le plat
Mule avant le travail
Matin : Dressage
L’objectif de la matinée était de dérouler incrémentalement la reprise de la club 2 ou 3 en équitation de travail. Tout le monde a détendu son cheval, puis nous avons décomposé chaque figure de la reprise une à une : travail sur la rectitude des allures, entrée sur la piste, voltes renversées, travail des tracés au galop… Un bon travail sur les bases fort intéréssant !
J’ai été surpris par la bestiole, autant dans son attitude que dans son écoute . Quelques tips sympas sur la gestion des mains : essayer de proposer une action de main plus haute. Je ne connais pas encore tous les tenants et aboutissants de cette technique ne ninja camargue, mais il se passe des chose dans l’attitude cette mule.
C’est intéressant de travailler avec le regard « neuf » d’une personne qui ne nous connaît pas. Cela donne des pistes de réflexion du style : « il faut la laisser faire, j’ai trop pris l’habitude qu’elle ne sache pas faire ». En gros, à force de trop la solliciter pour qu’elle garde l’allure, je la gêne plus qu’autre chose et je perds en finesse dans mes demandes , alors que la sollicitaions n’es plus autant nécéssaire!
Après-midi : Maniabilité
L’après-midi, on a travaillé la maniabilité, qui est l’équivalent du PTV chez nous, les Trecistes. C’est un ensemble d’exercices reproduisant les difficultés rencontrées dans le cadre du travail du bétail. On retrouve des dispositifs similaires au TREC, comme des slaloms, et des nouveautés (travail à la garrocha, par exemple). Comme le matin, on a travaillé chaque dispositif individuellement avant de les enchaîner en fin de session.
Le travail sur le slalom était intéressant. On a pris le temps de décomposer l’exercice en plusieurs parties : par exemple, faire une volte à chaque cône. C’est un petit exercice que je vais garder dans ma boite à éxercice !
Concernant le travail d’approche et de désensibilisation, je me rends compte qu’elle a du mal à s’arrêter près d’un objet fixe. Par exemple, pour récupérer un verre sur un bidon, s’arrêter droit à côté du bidon s’est avéré bien plus compliqué que prévu. Pareil pour la garrocha, elle n’a pas aimé la blague du gros bâton à récupérer.
mule au milieux des petits cehvaux blanc
Jour 2 : La rencontre du troisiéme type avec les vaches
Le calme avant la tempête de vahce
Pour le deuxième jour du stage, c’était le moment fatidique de la confrontation avec la vache. Au programme :
Le matin : découverte et initiation aux rudiments du tri de bétail.
L’après-midi : test du ranch sorting (je vous explique plus bas ce que c’est).
Pour le contexte, le stage avait lieu dans un ranch spécialisé dans le tri de bétail. Il y avait donc un petit cheptel de vaches habituées à être manipulées à cheval. Les installations sont conçues pour cette activité, avec des couloirs facilitant le tri des bêtes. De plus, les organisateurs du stage étaient venus avec des chevaux ayant déjà de l’expérience en tri, ce qui a aidé à initier les chevaux des participants.
Matin : Découverte et manipulation d’un troupeau de vaches
Le but de la matinée était d’abord de désensibiliser les chevaux aux vaches. On a commencé par une détente, puis on a approché les vaches en douceur avant d’apprendre à les faire bouger en troupeau. Une fois les bases comprises, on a terminé par un petit entraînement de tri de vache en équipe de deux.
Découverte des bêtes
Apréhensions des animaux
Côté cavalier, c’est hyper fun, on se prend vite au jeu. Côté mule , c’est autre chose ! On a un peu peur des vaches, mais on finit par réussir à les faire bouger, de loin certes, mais ça bouge ! Être derrière une vache, ça passe encore, mais si elle nous fait face, c’est plus compliqué. Même si ce n’est pas glorieux, les neurones semblent commencer à se connecter.
Après-midi : Ranch sorting
Mais au fait, c’est quoi le ranch sorting ? C’est l’art de sortir des vaches dans un certain ordre, en équipe de deux. Une personne tient la porte, l’autre trie la vache, et on se relaye. Comment sait-on quelle vache sortir ? Chaque vache a un petit collier avec une chaîne qui fait « cling cling ». Une vache seule, c’est une chose, mais une vache qui fait « gling gling », c’est un grand moment !
Mule dans les vaches
Mule heureuse de découvrir de nouvelle discipline
On ne fera pas carrière tout de suite et la désensibilisation n’est pas encore au max, mais j’ai trouvé des petits exercices sympas pour travailler ça plus activement, notamment en regroupant les vaches sortantes. Maintenant, il va falloir y retourner pour voir si tout cela reste en mémoire !
Conclusion : Qu’est-ce qu’on en retient ?
La pauvre loutre n’a pas trop aimé la blague des vaches, mais à la fin, ça commençait à rentrer. On pouvait un peu pousser les vaches par derrière. Malheureusement pour elle, j’ai bien envie d’y retourner pour voir s’il y a des progrès ! Le ranch sorting, c’est un peu bourrin, mais c’est très ludique, et on se prend rapidement au jeu.
Bon, maintenant qu’on a un joli lit dans le 4×4 pour faire de belles nuits reposantes et partir frais pour de nouvelles aventures, il nous reste un dernier petit problème : comment faire le noir et gagner en intimité (pouvoir dormir en slip sereinement) ?
Aujourd’hui, je vous propose la solution que j’ai mise en place pour avoir un peu plus d’intimité quand je dors dans le véhicule, et aussi éviter d’être réveillé par la lumière du soleil.
La théorie
J’ai 4 points d’entrée de lumière dans le véhicule : à l’avant, à l’arrière, et sur les côtés. Pour les faces avant et arrière, il faut couvrir toute la largeur du véhicule. Pour les côtés, il faut simplement couvrir les fenêtres.
Sachant que j’ai une grande flemme de faire quelque chose de trop travaillé et que je ne veux pas dépenser trop d’argent pour cette opération, la solution, c’est de bidouiller avec trois bouts de ficelle !!
Les solutions existantes
Les rideaux aimantés : propres et efficaces, mais ça demande pas mal de temps pour bien les réaliser. un peux dans le style de la vidéo juste en dessous
Les tapis mousse + serviettes: on met des tapis mousse sur les fenêtres et des serviettes à l’avant et à l’arrière.
System d’occultation de la lumiére 3000
La réalisation
Pour les faces avant et arrière, j’ai trouvé deux serviettes qui couvrent toute la largeur du véhicule. Je les ai dénichées chez Décathlon pour 10 euros la serviette. Pour les côtés, j’ai opté pour des tapis de yoga premier prix, que j’ai découpés à la bonne taille.
Vue extérieure
Vue intérieure
Il m’aura fallu 4 tapis de yoga : un premier tapis pour faire un « crash test ». J’ai essayé de déterminer un gabarit pour caler pile-poil ces petits tapis sur les fenêtres. Le résultat n’est pas dégueu !
Les erreurs
Bon, je me suis planté sur les aimants… 😅 Du coup, je n’arrive pas à aimanter ces petites serviettes. Mais pour l’avant, j’ai mis un sandow sur les deux repose-poignets arrière, et j’ai une magnifique corde à linge où je peux étendre mes chaussettes et ma serviette pour faire office de rideau !
Rideaux + sandow
Pour l’arrière, par contre, pour le moment, ça reste un fiasco… J’ai calé la serviette avec la porte du coffre. Des petits bouts de serviette dépassaient du coffre et, avec la pluie et la capillarité, l’ensemble de la serviette s’est retrouvé trempé. Heureusement que j’avais un bon sac de couchage, sinon mes pieds auraient été trempés.
Si tu veux en savoir plus sur ce genre de bricolage, je te recommande ces vidéos :
C’est les vacances de Noël, je vais pouvoir prendre le temps de découper mes petits matelas. L’objectif de la mission va être de découper le matelas deux places que je me traîne sur la bed platform. Le truc pratique avec ce gros matelas, c’est qu’il rentre légèrement en force à l’arrière du véhicule, ce qui fait qu’une fois les sièges rabattus, j’ai un vrai lit deux places.
Le matelas avant découpe
Le problème avec ce gros matelas, c’est qu’il est certes confortable, mais en contrepartie, il n’est pas facile à manipuler et il prend toute la place sur la plateforme. Le découper va me permettre de garder le confort tout en facilitant le rangement
La découpe des matelas
Pour la découpe, en matériel, j’ai utilisé :
une planche en bois pour me servir de guide
un feutre pour faire mes tracés
un Opinel bien tranchant pour marquer mes tracés
une scie à métaux pour finir le travail
J’ai procédé en deux phases :
Une première phase où j’ai découpé le matelas en 4 morceaux
Une deuxième phase d’ajustement où j’ai essayé de faire correspondre au mieux les 4 morceaux de matelas
Les mousses découpé
Au final, je me retrouve avec 6 morceaux de mousse :
2 petits morceaux : 10 cm de haut, 12 cm de large et 55 cm de long
2 « petits grands » : 10 cm de haut, 70 cm de large et 80 cm de long
2 « grands grands » : 10 cm de haut, 70 cm de large et 89 cm de long
Les ranger un fois découpé
La fabrication des housses
Coût de l’opération : presque rien ! J’ai utilisé des chutes qui traînaient chez moi et pas mal d’huile de coude pour faire mes premières créations. Je pense qu’au début, je mettais environ 3 heures par housse, et sur la fin, j’arrivais à en faire 3 par heure. je me suis fortement inspiré de cette vidéo pour le patronnage des housses
Les housses ranger
J’aurais pu en commander sur mesure sur internet, mais les prix montent rapidement si on veut du sur mesure. J’avais trouvé ce site qui m’avait l’air pas trop mal.
les housses en place
Premier test
J’ai eu l’occasion de tester une première nuit : le confort est au rendez-vous !
La suite ?
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. En faisant de nouveaux tests, une problématique revient : la luminosité. Le matin, on dort bien, mais pour les sensibles de la rétine, le soleil brûle les paupières dès ses premières lueurs.
En plus de ça, je ne peux pas dormir librement en slip de crainte que quelqu’un me trouve dans cette tenue dans le 4×4…
Source :
YouTube. « Coudre une housse fermée de coussin (ou de matelas) » Publié le 2 août 2019, par Vanessa Saulan. Lien. ( le patron qui m’a servie)
YouTube. « #35. Fabriquer ses housses sur mesure pour van aménagé – le plus simple. » Publié le 2 juil. 2024 , par Manuka . Lien. (option intérrésante )
Bon, maintenant que j’ai mon gros 4×4 de dictateur, il est temps de lui donner un petit côté cool et branché. Rejoindre la team VanLife me tente bien, mais j’ai quelques soucis. Premièrement, j’ai la flemme de construire un palais à l’intérieur. Deuxièmement, je suis une quiche en bricolage. Et troisièmement, j’aimerais bien conserver une certaine flexibilité pour pouvoir transporter des passagers à l’arrière quand j’en ai besoin.
Mon objectif est simple : je voudrais pouvoir stocker un minimum de matériel dans le coffre et y installer un matelas deux places pour dormir confortablement. Un petit plus serait de trouver un moyen pratique de ranger les sièges arrière.
Inspirations
Aménagements fixes
Les aménagements fixes ont du charme, mais cela prend du temps à construire et, souvent, ils condamnent les sièges arrière, ce qui limite la polyvalence.
exemple d’aménagement fixe
Tentes de toit
Pratiques, mais franchement, c’est un bazar à installer et ça coûte cher.
example de tente de toit
Camping box
Le concept est bien pensé, mais entre le prix et le temps nécessaire pour fabriquer un modèle propre et fonctionnel, ça demande un investissement conséquent.
bed platform en placebed platform seule
Bed platform
C’est la solution qui me semble la plus simple : facile à créer, ne condamne pas les sièges arrière et peut être retirée rapidement.
Exemple de bed platform
La mise en œuvre
Matériel nécessaire
Planches de bois
Visserie
Pieds ajustables
La première étape a été de prendre les mesures de la planche pour éviter toute erreur. Pour être sûr de ne pas me tromper, j’ai fait un gabarit avec des morceaux de planche. Une fois les dimensions validées, direction le magasin de bricolage (celui en bleu) pour récupérer le matériel.
Pour ajuster précisément chaque pied, j’ai opté pour des pieds vissables, ce qui permet de compenser les éventuels décalages. J’ai installé la plateforme et ajusté avec un niveau à bulle pour qu’elle soit bien droite. Important : j’ai d’abord tenté de fixer les pieds avec des vis, mauvaise idée ! Il vaut mieux boulonner les pieds à la planche pour plus de solidité.
Pour les fixations en D, j’ai installé des tendeurs en acier directement sur le châssis de la voiture. Si les tendeurs sont trop courts, pas de panique : un bout de chaîne et un maillon rapide feront l’affaire. Une fois le tout bien équilibré, j’ai mis en pause l’aménagement pour l’instant.
Bed platform nue
Les erreurs à éviter
Pour cette première phase, j’en ai eu pour environ 200 euros tout compris. Ce n’est pas énorme pour aménager un véhicule, mais un peu cher pour une planche, quatre pieds, des vis, et un système d’attache. Mon erreur a été d’acheter toute la quincaillerie en inox, ce qui a fait exploser le budget. Au moins, c’est du solide, mais peut-être pas nécessaire pour tout.
Retour après quelques tests
Après quelques nuits, on dort plutôt bien une fois que l’on trouve la bonne position. Il me reste à organiser l’espace sous la plateforme avec des bacs de rangement adaptés. Une autre mission est de trouver une solution pour le matelas, qui, pour l’instant, reste encombrant à ranger.
Retour sur le mois de novembre, je vous embarque avec moi pour un récit fascinant, riche en émotions vibrant époustouflant : mon premier TREC en Spécial PTV en solo !
Pour le contexte, nous sommes en septembre, les journées sont encore belles et chaudes. Le concours se déroulait à seulement 40 minutes de chez moi. Et j’ai découvert que paradoxalement, plus on est près de la maison, moins on ressent la pression… Et plus on oublie de choses ! Résultat : je suis arrivé 30 minutes avant mon parcours, sans reconnaissance préalable, et j’y suis allé au talent.
Le PTV
Premier tour
Avec un départ la tête dans les chaussettes, j’ai tout de même réussi à sortir quelque chose d’acceptable. Il y a eu quelques oublis et erreurs de ma part, mais la Poule a bien roulé , fidèle à elle-même. Le cavalier, lui, un peu moins… Mais ça, c’est un classique !
Mule qui saute
Deuxième passage
Pendant le deuxième passage , une créature des forêts jaunes, à savoir un golden retriever, a eu la brillante idée d’effrayer ma noble monture sur deux dispositifs. Malgré cela, nous avons terminé sur la première marche du podium ! Il n’y a eu que deux personnes dans la catégorie Club Élite, mais comme son nom l’indique, « Club Élite », il n’y a que l’élite, n’est-ce pas ? Donc moins de personnes ?
Cette première place nous a permis de remporter un seau (toujours pratique) et de magnifiques photos, grâce au club hippique de La Londe et à Marine Simon Photo . Merci à eux pour les belles récompenses ! Et pour l’organisation.
Cavalier gracieux sur contrebas
Ce que je retiens
L’organisation : Maintenant que je commence à être autonome, il va falloir sérieusement améliorer mon intendance. Je suis arrivé les mains dans les poches (ou presque), sans eau, sans foin, et à deux doigts d’oublier ma mule…
Le travail équestre : Le travail sur le PTV commence à porter ses fruits. Cependant, il va falloir continuer à s’entraîner sur tous les dispositifs, et surtout, à les travailler au galop. Mais aussi la franchise sur les obstacles. Le travail du contact elle à souvent la bouche à l’air , problémes de génes ou de contact il faut continuer à travailler ça
En conclusion, cette expérience a été riche d’enseignements, et je suis déjà impatient de repartir pour de nouvelles aventures, mieux préparé cette fois-ci !