Randormillouse 2025 : une mule, un fort et un apéro en altitude

Comme l’année dernière, on se retrouve pour la Randormillouse. Ça commence à devenir une habitude !
Mais la Randormillouse, c’est quoi ? C’est un événement organisé par le club sportif de Blanche pour la commémoration du 14 juillet.

L’objectif : monter au fort pour un moment de convivialité avec musique et apéro… mais en y transportant tout le matériel à dos de mule !
L’année dernière, j’y avais participé avec notre ami Fidji.
Cette année, j’y suis allé avec Madame de Suchard, ce qui m’a donné une bonne excuse (et une deadline) pour mettre la Susu au bât.


1. Préparer la Susu pour le bât

C’était un objectif de l’année : réussir à lui faire accepter le bât.
J’ai profité de la saison à Seyne et des nombreux bât présents à la Maison du Mulet pour m’y mettre.
On ne partait pas de zéro grâce au stage de bâtage suivi dans l’année.

J’ai commencé par adapter le bât qui lui convenait, puis par de simples caisses vides, en veillant à verrouiller le paquetage avec un carré d’as (pour les connaisseurs).

Premiére fois avec le bât un carret d’as

Ensuite, passage aux caisses pleines pour équilibrer la charge : deux parpaings, légers mais volumineux, parfaits pour simuler du poids.
Avec les caisses vides, j’avais aussi travaillé la “session à la caisse”, un exercice où j’applique une tension quand l’animal recule, puis je relâche et récompense.
Enfin, j’ai désensibilisé Susu au bruit des parpaings avant de partir sur une petite balade d’une heure.

L’ensemble a été une formalité : en une semaine, Susu était prête pour la Randormillouse !

Susu en balade avec les caisses pleines

2. Cap sur la Randormillouse

Après quelques préparatifs (paquetage, parcs pour les animaux la veille), nous partons de Seyne pour rejoindre le parking du Col Bât.
C’est toujours un bon exercice pour les bêtes, et pour nous, l’occasion de passer un bon moment.

Le lendemain matin, les randonneurs arrivent. Après un café, on bâte les six mules et jument .
Je laisse Susu à notre musicienne, le temps de récupérer mon vieil ami Junior, superbe modèle de mulet alpin.

La montée se déroule sans encombre, et la musicienne tombe sous le charme de Dame Suchard : compliments, caresses… De quoi me faire chaud au cœur et me gonflé les chevilles.

colonne de mules en montée

3. Le fort, l’apéro et… l’hélico

Arrivés au fort, on procède au débâtage, on attache tout le monde, puis cérémonie du drapeau (et j’apprends qu’on n’applaudit jamais un hymne).
Vient ensuite l’apéro, avec concert et dégustation de vin de sureau : un moment joyeux et plein de vie peux être trop vie (vin de sureau) .

mules au repos devant le fort

Puis il est temps de redescendre. Tout se passe bien, sauf une chute dans un pierrier : hélicoptère de secours, tension palpable…
Avec notre petit train de mules, on serre un peu les fesses : pas question qu’elles prennent peur de l’hélico !
Mais tout se passe bien, et nous terminons notre aventure paisiblement.


4. Mission réussie et perspectives

Pour notre petite équipe de muletiers, mission accomplie.
Et pour moi, encore plus : Susu est désormais une vraie mule bâtée, digne de porter ses deux cloches.
Reste à envisager l’attelage… mais ça, ce sera pour plus tard.

Susu en action

À bientôt sur la Moulerie !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com

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