C’est le grand Jour ! On se retrouve pour la rétrospective du ride&fun.
Pour cette édition 2023, nous avons réussi à nous engager sur 2 épreuves, à savoir une petite Club 4 en CSO et les finales régionales de TREC en Club Élite Individuelle.
Pour faire un rapide résumé de la chose : nous avons été nuls en CSO, avec une élimination, et pas trop mauvais en TREC avec une deuxième place.
Je vous invite à venir avec moi pour la dernière aventure de cette saison 1 de la Mulerie.
Donc commençons par le CSO, loin d’être glorieux, certainement à cause d’un gros manque d’entraînement : la mule n’a pas voulu sauter et le cavalier se tenait tel un veau voûté sur cette brave bête.
L’année prochaine, on retentera, mais cette fois-ci avec de l’entraînement et un cavalier gracieux comme un cygne.
Et pour continuer dans la classe, nous partirons certainement en Hunter pour essayer de faire plus propre, mais surtout pour varier les plaisirs.
Le point positif de ce fiasco, c’est qu’on a mis un brin d’ambiance !
Maintenant, revenons à des choses plus sérieuses : le TREC.
Un POR avec 200/300, 66 %, très content d’avoir terminé le parcours des plus costaud avec 4h30 à dos de mule sur un tracé de 20 km.
Sur cette épreuve, j’ai perdu des points principalement à cause des fautes d’inattention et d’un problème de vitesse.
Ensuite, les points positifs sont la gestion de l’effort que l’on a produit avec la poulette et la préparation de l’épreuve faite en amont avec les fougères sauvages (lespoonsenherbe). Pour gérer au mieux l’effort, j’ai rapidement pris la décision de faire les zones sensibles (goudron et cailloux) à pied pour économiser la bête.
Couplé à un entraînement avec pas mal de fond, on s’est retrouvés avec une poulette fraîche à la fin de l’épreuve, et ça, c’est le plus important !
En ce qui concerne la préparation de la carte, la revoir et la repérer la veille permet de gagner beaucoup de temps en salle des cartes ainsi que sur le début de l’épreuve.
Autre réflexion : le fait de marcher m’aide beaucoup dans la gestion de l’orientation, ça vient couper la monotonie de la monte et faciliter par moment la gestion de la bestiole. Morale : je vais continuer d’user mes guiboles.
MA 36/60, 60 % : Après les 20km, on retrouve notre formidable Maîtrise des Allures qui est passée comme une lettre à la poste.
Encore une fois, le galop le plus lent et le pas le plus rapide, au poil !
PTV 96/140, 70 % : Un parcours des plus chouette avec une mule formidable sous la
selle.
Après, ça ne veut pas dire parfait, sinon nous aurions eu un sans faute.
Mais du coup, où sont partis les points manquants ? Très bonne question Émile, je viens te répondre tout de suite.
Il y a 3 raisons : un manque de finesse, un manque d’attention et un manque de franchise. Par exemple, sur la barrière on bâcle le passage et on fait tomber la barrière (ce qui aurait pu être évité).
Avec une conduite à une main autour du piquet au galop parfaite, sauf que le cavalier rentre dans le dispositif avec ses deux mains, pas malin.
Puis une mule pas franche sur les sauts, encore dû certainement au manque de travail.
Et pour finir sur le @RideandFun, comme l’année dernière, un chouette week-end bien rempli et fatigant comme il faut.
Le truc le plus trippant pour moi dans toute cette histoire, c’est le rassemblement des différentes disciplines, même si certaines disciplines sont très largement représentées, alors que d’autres sont plus minoritaires.
Cette convergence me fait du bien au cœur, et la cerise sur le gâteau, c’est d’être avec une grande oreille au milieu des courtes oreilles, c’est bien drôle ! J’espère que ça donnera des idées à certains pour travailler ce formidable animal qu’est la mule.
J’ai fini mon petit discours, je vous retrouve d’ici 1 ou 2 semaines pour clôturer cette première saison de la Mulerie avec un petit bilan. de l’ensemble de la saison à partir de toutes les informations que l’on a récupérées dans cette saison 2023 de TREC.