journal de bord

le petit journars de bord ou les bétise du quotidien sont présenter

Semaine de fifou dans les Alples avec la Victoire

J’ai une amie qui avait pour projet de rejoindre la Bretagne à cheval. Je me suis proposé de l’accompagner lors de la première semaine de son aventure. Cela m’a donné un petit coup de pied aux fesses pour mon propre objectif de voyager à cheval. Dans cet article, je vais vous faire un petit compte rendu de cette expérience. Pour ce compte rendu, je vous propose de commencer par une brève présentation du chemin que nous avons emprunté : la route des mulets. Une fois la route des mulets présentée, je vous ferai un descriptif de cette aventure. Et pour finir , nous allons nous pencher sur un points qui m’a marqué lors de ce court périple : la gestion du stress .

La route des mulets

Notre ami Victoire avait décidé de partir de Seyne-les-Alpes pour suivre la route des mulets, un itinéraire reliant le Poitou à la région de Seyne-les-Alpes dans les Alpes de Haute-Provence. Cette route était empruntée autrefois par les maquignons de mules. À une période de l’année , ces marchands entamaient le trajet pour ramener des mulets dans le pays de Seyne-les-Alpes, les faisaient grandir, puis les revendaient par la suite.

Victoire a choisi la route des mulets pour deux raisons principales : le tracé venait d’être réalisé au printemps dernier (le compte rendus de cette traverser est disponible sur la page Facebook La route du Mulet) et l’endroit semblait plus agricole et moins peuplé que chez nous dans le sud de la France. Cela signifiait a priori moins de dangers et une plus grande facilité pour trouver de l’herbe pour les équidés. Et c’est ainsi que nous nous sommes lancés sur le tout début (ou la toute fin en fonctions de comment on vois les choses) de la route de mulet avec poulette !

Petit dérouler de la semaine

J’ai accompagné Victoire avec Poulette lors de la première semaine pour lui donner un coup de main. Ma mission a commencé le lundi matin et s’est terminée le samedi.

Le lundi : Nous sommes partis de notre Sud natal pour la maison des mulets à Seynes-les-Alpes. Nous avons été accueillis par un bel orage de bienvenue, mais surtout par la formidable patronne des muletiers, qui nous a invités à manger une succulente raclette et nous a ouvert le four à pains pour y passer la nuit.

Le mardi : C’est le jour du départ. Victoire et moi avons mis un temps non négligeable à partir, ce que nous avons réalisé par la suite. J’étais beaucoup trop chargé et le paquetage de Victoire n’était pas adapté (ce qui lui a joué des tours par la suite). La journée s’est déroulée entre moments de doutes et moments de bonheur, jusqu’à notre deuxième hôte, la maison de l’homme à roulette de l’extrême, où une fois de plus, nous étions attendus avec un formidable repas et une ambiance chaleureuse. Ce soir-là, nous avons décidé de faire une étape plus courte le lendemain pour essayer de corriger les problèmes de ballotement du matériel de Victoire.

Le mercredi : Après une nuit confortable, nous avons pris la matinée pour essayer de trouver une solution pour le chargement de Victoire. Nous avons réussi à quelque chose de satisfaisant, mais qui ne respectait pas bien les contraintes sur les différents points d’ancrage de la selle de Victoire. Une fois nos petits problèmes résolus, nous avons fait une toute petite étape pour arriver à un camping très agréable. Une fois installés, nous avons préparé les chevaux et nous sommes partis vers le lac de Serre-Ponçon, sur les conseils d’une amie , Sur le retour nous en avons profité pour aller boire une petite bière avec classe au bar du coin.

Le jeudi : Nous avons décidé de nous séparer ce jour-là. Victoire a continué son chemin et moi, je suis retourné à la Maison du Mulet à Seynes-les-Alpes. De cette manière, Victoire pouvait tester de faire deux jours seule avant que je ne reparte. En cas de pépins, je pouvais rapatrier son cheval et elle pourrait continuer à cheval. Étonnamment, la séparation des chevaux qui avaient marché ensemble pendant trois jours n’a posé aucun problème. Je suis rentré tranquillement à Seynes-les-Alpes et elle a pu rejoindre le prochain camping. Une fois le mulet déposé, j’ai récupéré le camion, fait quelques courses et rejoint Victoire pour boire l’apéro et discuter autour d’une bonne fondue faite au réchaud.

Le vendredi : Victoire a chargé le matin sous l’averse. Le système que nous avions mis en place le mercredi a cassé, un coup dur pour le moral de la collègue. Nous avons tout de même réussi à trouver une solution et je l’ai laissée partir pour son périple. En remontant à Seynes, j’ai discuté avec nos deux petits anges des montagnes de l’histoire du matériel de chargement qui casse. Après réflexion, la patronne des muletiers a proposé de lui prêter une selle, et pas n’importe quelle selle, une belle selle américaine faite sur mesure, un très bel objet (cela a de l’importance pour la suite de l’histoire). Du coup, j’ai repris la route pour rejoindre Victoire à son campement et tester la nouvelle selle. La selle semblait lui aller correctement. Victoire a décidé de passer la nuit pour réfléchir si oui ou non elle accepterait le coup de main donné par notre patronne des muletiers.

Le samedi : Victoire a chargé tout son barda et a décidé d’accepter la selle qui lui a été généreusement prêtée. Elle a donc décidé de partir. Je lui ai laissé jusqu’à midi pour savoir si elle voulait continuer seule. Si tout se passait bien, je repartais seule avec madame de Suchard. À midi, pas de nouvelles. Je suis donc reparti tranquillement vers notre Sud natal.

Le dimanche : Le matin, je me suis posé tranquillement pour digérer toute cette aventure. J’ai trié les photos, repris ma dose de dopamine avec les vidéos et tout ce qui va avec, plutôt serein concernant le projet de Victoire. Et là, vers 11 heures, Victoire m’appelle tout chagrinée. Son cheval a eu peur d’un chasseur ou d’une chèvre (je n’ai jamais réussi à savoir de quoi il s’agissait), résultat, il s’est emballé dans des cailloux et la selle de la mort qui lui avait été prêtée a tourné sous le cheval. Au final, une belle entorse pour le cheval, la selle de valeur complètement hors service et tout le projet de Victoire qui tombe à l’eau. Je pense que l’emballement du cheval était un facteur imprévu, mais une meilleure préparation du matériel aurait réduit les dégâts et potentiellement amélioré les chances de réussite du projet de Victoire.

Après, rien de dramatique si ce n’est la casse matérielle. Le cheval de Victoire a eu une petite entorse, et Victoire a simplement transformé son projet de voyage en un petit périple à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Maintenant que nous avons vu dans les grandes lignes le déroulement de cette semaine, je vous propose d’aborder deux sujets intéressants qui se sont posés à moi lors de cette escapade.

La question du stress

C’était un véritable ascenseur émotionnel la semaine avant le départ, avec des jours remplis de stress et des jours sans stress. Les journées où j’étais avec la grande mule, tout se passait bien pendant le trajet, mais une fois arrivés à l’endroit que nous avions fixé, le stress refaisait surface. Les inquiétudes concernaient la manière de garer la bête, la peur qu’elle ne disparaisse dans la nuit, le stress d’une éventuelle blessure matérielle et l’inconfort du séjour. Ce stress était principalement mental a posteriori. Je réalise que j’ai encore du travail à faire pour surmonter ce stress lié au bivouac.

Sur ce genre de projet, la question du stress est intéressante. Dans mon cas, l’origine de ce stress est la gestion des nuits (à première vue) . En ce qui concerne le voyage et l’équipement, je suis relativement serein ( même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir ) , mais en ce qui concerne les nuits en bivouac, surtout en compagnie de la poulette, je n’ai pas l’habitude de partir bivouaquer déjà seul, et encore moins avec elle. Autant je suis parfaitement confiant dans la capacité de la susu à aller d’un point A à un point B sans se blesser et en restant calme, autant je le suis beaucoup moins en ce qui concerne la gestion des nuits où elle se retrouve dans un endroit inconnu. Je n’ai pas encore assez de recul sur les systèmes de contention. Pour cette fois, je suis parti équipé d’une longue corde, j’avais simplement peur qu’elle se blesse à cause d’une prise de longe ou autre, ou qu’elle réussisse à casser le dispositif et s’échappe dans un endroit que je ne maîtrise pas.

Ces petit moments angoisses sont survenues à plusieurs moments clés de cette petite aventure, d’abord en amont du projet, la peur de l’inconnu, partir en terrain semi-inconnu sans maîtrise d’une partie des paramètres, ayant prévu cette petite escapade deux semaines à l’avance. Ce petit stress a persisté jusqu’au départ. Point amusant, ces moments de panique survenaient par intermittence et apparaissaient aussi soudainement qu’ils disparaissaient, c’est-à-dire sans prévenir.

Ensuite, pendant cette courte aventure, ce stress variait fortement au cours d’une journée. Chez moi, il était plutôt cyclique et invariable toute la journée, du réveil au moment de desseller, tout allait bien, je me voyais bien continuer le chemin. Une fois arrivé sur le lieu du bivouac, le stress émergeait à nouveau avec l’appréhension de la nuit qui arrivait, avec ces questions qui me plongeaient dans une petite torpeur : « Elle ne va pas se barrer ? », « Ont-ils assez à manger ? », « Qu’est-ce que je vais encore lui faire faire à cette pauvre bête ? » Et ces questionnements tournaient en boucle jusqu’au coucher. Dans cette situation, le fait d’être à deux aide beaucoup, j’ai l’impression que les humeurs s’équilibrent pas trop mal dans l’ensemble.

Cette courte expérience de trois jours avec la poulette m’a fait réaliser que je n’étais pas encore très mature dans la gestion des bivouacs, et par conséquent, il va falloir trouver un moyen de travailler cela ! Il faudrait que je demande des conseils à des personnes plus expérimentées.

Les leçons de cette petite aventures

Pour finir ce long pavé décousu, je vais vous parler de ce que je vais retenir de cette aventure : il faut un minimum d’audace pour se lancer dans ce genre d’aventure, mais cette audace doit s’accompagner d’une bonne dose de préparation. Actuellement, je n’ai pas encore suffisamment ni de l’un ni de l’autre.

Pour travailler ces deux points, il va falloir que je me débrouille pour me désensibiliser, moi et Poulette, à la gestion des bivouacs et travailler sur le fait de partir plusieurs jours. Dans un premier temps, cela me rassurera d’être avec d’autres cavaliers, je pense.

En ce qui concerne le matériel, je vais expérimenter, tester. Cette petite expérience m’a permis d’identifier ce que je vais devoir changer ou faire évoluer en priorité dans le matériel en ma possession actuellement.

Source Utile

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

Petit tour à la 101ème Fête de la Mule de Seynes-les-Alpes

Introduction

Dans ce petit article, je vous invite à me suivre dans la rétrospective de nos quatre jours passés dans les Alpes avec Madame Poulette à l’occasion de la 101ème fête du mulet de Seyne-les-Alpes. Nous commencerons par une petite parenthésé historique sur ce petit concours de modéle et allures . Ensuite, nous suivrons le déroulement du week-end dans l’ordre chronologique des événements.

La Petite Histoire de la Fête du Mulet

L’histoire de la Fête du Mulet de Seyne débute logiquement avec le village de Seyne-les-Alpes. Situé dans la vallée de la Blanche, au sein des Alpes de Haute-Provence, ce village a historiquement été un haut lieu de production de mulets dans le sud-est de la France. À son apogée, on estime que jusqu’à 500 muletons naissaient chaque année ici. Aujourd’hui, la région occupe une position intermédiaire entre une zone agricole et une région touristique, avec l’élevage ayant évolué de la mule vers la vache, plus rentable économiquement. Néanmoins, quelques irréductibles passionnés persistent à faire perdurer cette tradition mulassière. C’est en partie pour apporté ma petite pierre à cet héritage que j’ai décidé d’emmener Madame Poulette participer à la 101ème édition de la Fête du Mulet à Seyne-les-Alpes.

Organisation de cette petite expédition

Du coup C’est parti pour quatre jours d’aventure dans les Alpes. Dans l’ordre Nous avons décollé vendredi, puis samedi petit concours mulassier, et une chouette randonnée le dimanche comprenant un magnifique passage de col, et enfin, le lundi, nous sommes retournés chez nous. En termes de logistique pour le transport de Poulette, j’ai loué un véhicule pour notre premier voyage en tête-à-tête.La location c’est faite avec la plateforme horsicar qui met en relation des particuliers entre eux, le paiement a bien fonctionné de manière sécurisée et le véhicule était top. J’ai emporté avec moi un petit sac de produits régionaux et un peu de vin. Et nous voilà partis pour le pays de Seyne. Une fois sur place, Poulette a pu profiter d’un charmant petit parc, tandis que j’ai campé à l’arrière du camion tout le week-end.

Le 101 éme concours mulassier de Seyne Les Alpes

le trajet de vendredi nous a menés au concours mulassier du samedi matin. Mais première question, en quoi consiste ce concours mulassier ? Comme mentionné précédemment, Seyne était autrefois un important producteur de mulets. Historiquement, les éleveurs amenaient leurs muletons au concours mulassier pour déterminer le plus beau mulet Seynard (il semble que Mulet Seynard soit le résultat du croisement entre le Beaudet du Poitou et le Comtois). Ainsi, la Fête du Mulet trouve son origine dans un concours visant à juger les modèles et allures des mulets Seynards, offrant ainsi aux éleveurs l’opportunité de vendre leurs animaux.

Lors de ce concours, Poulette et moi n’avons malheureusement pas remporté la victoire, car je pense que Madame ne correspondait pas aux critères, peut-être trop fine pour le contexte et avec des teintes inappropriées. Cependant, nous avons fait la rencontre improbable d’un fromager suisse ayant exercé en Colombie et possédant une expertise étonnante sur les mules. Selon ses dires, Madame Suchard ressemble beaucoup aux mules colombiennes, ce qui a suffi à illuminer ma journée, ma semaine, voire mon mois !

Une fois le concours terminé, nous nous sommes attablés autour d’un sympathique apéritif suivi d’un formidable petit banquet.

Passage du col de Bernardez

Le dimanche, des amis passionnés de mulets m’ont invité à les accompagner pour une randonnée corsée de 30 km avec un dénivelé positif de 1200 mètres. J’y suis allé un peu anxieux quant à la condition physique de Poulette, étant donné qu’elle ne sort pas autant que je le souhaiterais en raison de mon travail. De plus, j’appréhendais les effets de l’altitude sur moi-même.

Cependant, dès le dimanche matin, toutes mes inquiétudes se sont dissipées. Nous avons commencé notre randonnée vers 9h30, je crois, et quelle journée exceptionnelle nous avons vécue en excellente compagnie ! Nous avons franchi le col de Bernadez, dépassant ainsi les 2000 mètres d’altitude pour la première fois depuis la Corse. Les Alpes sont vraiment magnifiques ! Un détail surprenant, nous avons emprunté une partie du GR 54, et la section la plus technique ne consistait pas en des sentiers rocailleux, mais en une portion herbeuse. Cela m’a pris par surprise, mais les mulets se débrouillent étonnamment bien en glissant sur l’herbe alpine, tels des patineurs.

Après toutes ces péripéties, nous sommes arrivés de l’autre côté de la vallée vers 17h ou 18h. J’étais à la fois heureux et fatigué. Non seulement Madame Suchard s’est bien comportée, mais elle a également montré une énergie inépuisable. J’ai eu l’impression que nous aurions pu repartir dès le lendemain !

Conclusion de ce petit périple

Cette petite expédition a été un véritable moment suspendu dans ma vie, l’un de ces instants qui semblent durer depuis cent ans tout en étant ressentis comme une trentaine de secondes, un bref instant d’éternité, pour être poétique. Cette sensation est intimement liée aux personnes bienveillantes que j’ai rencontrées et aux connaissances que j’ai acquises. Elle est aussi due aux aspects rituels initiatiques inhérents à l’organisation, à l’aspect solitaire de ma contribution, ainsi qu’à la fierté que j’éprouve envers ma formidable Poulette, tant pour sa personnalité que pour sa condition physique.

Source sympathique

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: Compte rendus de la saison

Bien le bonjour ! Ça fait un mois depuis la fin de notre saison de TREC, et je reviens vous voir pour partager l’analyse que j’ai faite de la saison. Tout au long de cette période, j’ai collecté des informations sur trois sujets : les résultats en concours , l’entraînement et le budget de la saison. Je vous propose de me suivre dans cette analyse en commençant par l’analyse des résultats des concoude la saison. Une fois que nous aurons une vision globale des résultats de la saison de TREC, nous pourrons nous pencherrs de manière plus approfondie sur les données annexes aux résultats, en examinant les données concernant l’entraînement et le budget. Pour cette analyse, j’ai utilisé quelques graphiques (déformation professionnelle, haha).

En ce qui concerne les résultats en TREC, on observe globalement une évolution peu marquée. J’ai obtenu en moyenne 63% des points sur l’ensemble de la saison 2023. Pour comprendre ces résultats, j’ai sélectionné quelques graphiques pour illustrer un point que je pense être clé pour progresser l’année prochaine.

En ce qui concerne le POR, je suis conscient de mes lacunes tant au niveau des tracés que du temps. Pour mettre en évidence cette situation, je vous propose une illustration du rapport entre la vitesse réelle et la vitesse attendue (GRAPH 1). j’ai du mal à respecter la vitesse imposée. Cet écart de vitesse est certainement dû à des moments de perditions sur le parcours , mais il serait intéressant de surestimer la vitesse en course afin de se rapprocher au maximum de la vitesse imposée.

En ce qui concerne les PTV, je n’ai rien trouvé de quantifiable et pertinent à représenter graphiquement. Cependant, comme vous le verrez dans la suite de ce long post, il semble y avoir un manque de préparation le jour J. Je ne maîtrise pas parfaitement les dispositifs, ce qui me fait souvent perdre des points, et il semble y avoir un manque de travail spécifique en carrière. Beaucoup de dispositifs sont « forcés » et pas assez décomposés. Je laisse l’évolution des points sur les ptv dans les photo de la publications (GRAPH 2)

En ce qui concerne la maîtrise des allures, on observe une progression globale des points au cours de la saison (GRAPH 3). L’objectif de la saison était de ne pas faire de rupture d’allure, contrairement aux années précédentes où nous en faisions régulièrement en cherchant à gagner du temps sur le pas. En revanche, cette absence de rupture d’allure se traduit par très peu de points au pas, environ la moitié de ceux obtenus au galop. L’objectif de la prochaine saison sera donc d’améliorer les temps au pas !

Maintenant que nous avons les résultats des TREC, penchons-nous sur l’analyse de l’entraînement qui a été associé à cette saison. Sur les 16 semaines que notre petite saison a duré, nous sommes parvenus à sortir entre 2 et 3 fois par semaine en moyenne, avec 12 séances en carrière, 3 séances de longe et 22 séances de sortie(GRAPH 4). Avec les informations recueillies, nous pouvons nous amuser à analyser les séances de sortie. Il est plus difficile d’analyser de manière objective les séances de longe ou de carrière.

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet en termes de répartition des séances de sortie. Nous avons réalisé 10 sorties en collines et 12 sur du plat (GRAPH 5). Les séances en collines ont enregistré en moyenne 300 mètres de dénivelé positif et ont été effectuées à une vitesse de 5,3 km/h pour des sorties de 11 km, tandis que les 12 sorties sur du plat ont eu une vitesse moyenne d’environ 6,8 km/h sur une distance de 8 km. Je laisse en annexes un graphique représentent le volume d’entrainement (GRAPH 6)

En conclusion, pour la prochaine saison, il serait judicieux de réfléchir à l’amélioration du temps global en réalisant des séances spécifiques de travail d’allures.

Et dernier point, mais non des moindres, le budget de la saison. J’ai préparé deux graphiques : l’un permettant de visualiser l’ensemble des dépenses par type (GRAPH 7) et l’autre par événement réalisé (GRAPH 8). Pour cette petite saison, notre budget s’élève à 994,5 euros, ce qui correspond à environ 90 euros par mois à mettre de côté.

Si des âmes charitables ont eu la foi de lire ce beau pavé, auriez-vous des idées de choses amusantes à faire pour la suite ? J’aimerais faire de petits tours d’endurance ou bien préparer des petites expéditions sur un ou deux jours aux alentours de la maison.

D’un point de vue des réseaux sociaux, j’ai beaucoup apprécié cette petite expérience de raconter ma vie, mais j’ai écrit un pavé trop long. Je réfléchis à une solution pour rendre les choses plus digestes. Si vous avez des idées, je suis preneur.

Et pour terminer, promis, après c’est fini, je voulais remercier tout mon entourage, équestre ou non, sans qui toutes ces bêtises ne seraient pas possibles. Merci également à tous les gens qui racontent leur vie, que ce soit avec leur mulet ou leur cheval, c’est vraiment chouette. Et merci aussi à ma sœur de m’aider dans la publication de ces petites bêtises.

pour égayer ces obscures graphiques je vous laisse quelque petite photo de l’été dernier !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, TREC, 0 commentaire

semaine 16 : El famoso Riede And fun

C’est le grand Jour ! On se retrouve pour la rétrospective du ride&fun.
Pour cette édition 2023, nous avons réussi à nous engager sur 2 épreuves, à savoir une petite Club 4 en CSO et les finales régionales de TREC en Club Élite Individuelle.
Pour faire un rapide résumé de la chose : nous avons été nuls en CSO, avec une élimination, et pas trop mauvais en TREC avec une deuxième place.
Je vous invite à venir avec moi pour la dernière aventure de cette saison 1 de la Mulerie.

Donc commençons par le CSO, loin d’être glorieux, certainement à cause d’un gros manque d’entraînement : la mule n’a pas voulu sauter et le cavalier se tenait tel un veau voûté sur cette brave bête.
L’année prochaine, on retentera, mais cette fois-ci avec de l’entraînement et un cavalier gracieux comme un cygne.
Et pour continuer dans la classe, nous partirons certainement en Hunter pour essayer de faire plus propre, mais surtout pour varier les plaisirs.
Le point positif de ce fiasco, c’est qu’on a mis un brin d’ambiance !

Maintenant, revenons à des choses plus sérieuses : le TREC.
Un POR avec 200/300, 66 %, très content d’avoir terminé le parcours des plus costaud avec 4h30 à dos de mule sur un tracé de 20 km.
Sur cette épreuve, j’ai perdu des points principalement à cause des fautes d’inattention et d’un problème de vitesse.
Ensuite, les points positifs sont la gestion de l’effort que l’on a produit avec la poulette et la préparation de l’épreuve faite en amont avec les fougères sauvages (lespoonsenherbe). Pour gérer au mieux l’effort, j’ai rapidement pris la décision de faire les zones sensibles (goudron et cailloux) à pied pour économiser la bête.
Couplé à un entraînement avec pas mal de fond, on s’est retrouvés avec une poulette fraîche à la fin de l’épreuve, et ça, c’est le plus important !
En ce qui concerne la préparation de la carte, la revoir et la repérer la veille permet de gagner beaucoup de temps en salle des cartes ainsi que sur le début de l’épreuve.
Autre réflexion : le fait de marcher m’aide beaucoup dans la gestion de l’orientation, ça vient couper la monotonie de la monte et faciliter par moment la gestion de la bestiole. Morale : je vais continuer d’user mes guiboles.

00000032

MA 36/60, 60 % : Après les 20km, on retrouve notre formidable Maîtrise des Allures qui est passée comme une lettre à la poste.
Encore une fois, le galop le plus lent et le pas le plus rapide, au poil !

PTV 96/140, 70 % : Un parcours des plus chouette avec une mule formidable sous la
selle.
Après, ça ne veut pas dire parfait, sinon nous aurions eu un sans faute.
Mais du coup, où sont partis les points manquants ? Très bonne question Émile, je viens te répondre tout de suite.
Il y a 3 raisons : un manque de finesse, un manque d’attention et un manque de franchise. Par exemple, sur la barrière on bâcle le passage et on fait tomber la barrière (ce qui aurait pu être évité).
Avec une conduite à une main autour du piquet au galop parfaite, sauf que le cavalier rentre dans le dispositif avec ses deux mains, pas malin.
Puis une mule pas franche sur les sauts, encore dû certainement au manque de travail.

Et pour finir sur le @RideandFun, comme l’année dernière, un chouette week-end bien rempli et fatigant comme il faut.
Le truc le plus trippant pour moi dans toute cette histoire, c’est le rassemblement des différentes disciplines, même si certaines disciplines sont très largement représentées, alors que d’autres sont plus minoritaires.
Cette convergence me fait du bien au cœur, et la cerise sur le gâteau, c’est d’être avec une grande oreille au milieu des courtes oreilles, c’est bien drôle ! J’espère que ça donnera des idées à certains pour travailler ce formidable animal qu’est la mule.

J’ai fini mon petit discours, je vous retrouve d’ici 1 ou 2 semaines pour clôturer cette première saison de la Mulerie avec un petit bilan. de l’ensemble de la saison à partir de toutes les informations que l’on a récupérées dans cette saison 2023 de TREC.

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: semaine 15

Semaine 15/15 :

Dernière semaine avant le RideandFun, une semaine avec un magnifique viaduc de quatre jours, répartis entre trois sorties : une séance en carrière, une sortie en colline et une petite longe tranquille pour finaliser ce beau week-end.

En carrière, j’ai travaillé de manière classique, en me concentrant sur les mobilisations du pli et des hanches, et tutti quanti.
J’en ai profité pour expérimenter la position travaillée la semaine dernière, et cela semble logique. Cependant, il semble y avoir légèrement plus de facilité pour la poule dans ses déplacements, mais je pense que je perds en finesse en perdant le contact de mon doux popotin parlant. La solution se trouve peut-être quelque part entre les deux, qui sait ?

La sortie sortie en colline a durée 1h30 avec 10,4 km et un dénivelé positif de 126 m, c’était la sortie de la flemme. La poulette n’avançait pas dans les montées et avait du mal dans les descentes, mais elle a tout de même proposé une belle portion de galop.
On dira qu’il y a des jours avec et des jours sans.

Et pour terminer la semaine, la longe du dimanche était merveilleuse. Le protocole de longe que j’utilise dure 20 minutes, avec 5 minutes de chaque côté. Les 10 premières minutes me permettent de chauffer la machine, et les 10 dernières minutes je demande un travail avec du galop, mais surtout avec beaucoup de transitions trot/galop, dans l’espoir de travailler un semblant d’abdos, de ligne de dos et de rectitude dans les demandes.

On se retrouve la semaine prochaine pour le grand week-end final de la saison 1 de la mulerie. Des bisous à tout le monde, et à la semaine prochaine pour le RideandFoune.

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: semaine 14

Semaine 14/15 : Une semaine avec trois sorties remarquables.

Tout d’abord, un petit concours interne en saut d’obstacles sur 60 cm qui s’est bien déroulé malgré la fatigue de la veille.
Nous avons réalisé le spectacle comme il se doit, avec une option improbable malgré un refus dû à un étrange obstacle.

Ensuite, une sortie sur une petite colline, parcourant 12,89 km avec un dénivelé positif de 219 m en 1h57.
Je n’arrive pas à savoir si c’est dû à une trop grande usure dans le pied ou simplement au fait d’être sans un autre compagnon équin. Cependant, la poulette a un peu de mal à avancer, donc il faudra surveiller cela de près. Sur cette boucle, je profite d’un dénivelé moins prononcé et de l’accès à des champs de vigne pour travailler le galop.

00000000

Cela permet de diversifier les entraînements, mais surtout de préparer le prochain objectif de la saison qui promet d’être amusant compte tenu des contraintes auxquelles nous devrons faire face.

En ce qui concerne le travail en carrière, j’ai essayé de retravailler les bases afin de comprendre ce que je peux améliorer suite à mes lacunes techniques lors du précédent TREC. Lorsque je parle des bases, je veux m’assurer de pouvoir mobiliser l’ensemble du corps de la bestiole (hanche, tête, épaule) à travers des exercices de base.
Cette séance m’a permis d’entamer une réflexion sur la manière de monter à cheval.

Permettez-moi de m’expliquer :

Suite à la remise en question de la semaine dernière, j’ai demandé l’aide d’une amie coach eulex Aurazur pour monter un grand cheval sage, également connu sous le nom du grand Padawan du Verseau. Ce cheval mesure 1m60 et a un bon moteur.
La conclusion de cette séance est que même si mon équitation est encore très, très loin d’être parfaite, j’arrive à me tenir relativement correctement sur un cheval.
De manière personnelle, j’ai ressenti qu’il est plus facile de se tenir sur un cheval avec de l’énergie à revendre. J’ai noté à la suite de cette séance « réflexions sur les aspirations du cavalier : il faut porter la mule, contrairement à un grand cheval qui doit être canalisé. »
Je pense que le terme « porter » n’est peut-être pas le plus approprié, mais je vous raconterai tout cela dans le cadre de mes réflexions ultérieures.

Des bisous à tout le monde et à la semaine prochaine !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

semaine 13 : TREC de Montauroux

Semaine 13/15 :Cette semaine a été plus mouvementée que les précédentes, en partie grâce au lundi férié béni des dieux qui a permis de faire plus de mule que d’habitude, mais aussi grâce au peuple des herbes (@Les pouns en Herbe), organisateur de l’avant-dernier TREC de la saison pour nous : le TREC de Montauroux.

D’un point de vue factuel, la semaine peut se décrire avec 2 sorties et un TREC. Sur les deux sorties, nous avons fait une sortie en colline sur 11,2 km en 2 heures, avec 284 m de dénivelé positif, et une sortie de « transit » pour passer d’une écurie à l’autre sur environ 5 km.
Le TREC était succulent malgré le fait que je ne sois pas entièrement satisfait de ma prestation. Comme à notre habitude, je vous propose une petite rétrospective de cet événement par épreuves : le Parcours Orientation et de Régularité (POR), la Maitrise des Allures (MA) et le Parcours en Terrain Varié (PTV).

POR : 160/300 points, soit 53% de réussite (je mets des pourcentages pour faire genre). C’est le plus mauvais POR de la saison pour le moment. Cela peut s’expliquer par deux choses : j’ai mal tracé (encore une fois, haha) sur la carte des petits pièges, ce qui a faussé notre trajectoire, qui s’est ajouté à un deuxième mauvais chemin en fin de parcours dû à une faute d’inattention.
En conclusion, il va falloir travailler la concentration sur le tracé et en fin de parcours. J’étais pénalisé aussi car je suis parti avec ma sœur accompagnée d’une « vache noire » et les duos n’étant pas possibles en Club Élite, nous avons du nous attendre ce qui a pénalisé notre temps.

MA : 39/60 points, soit 65%. Nous avons obtenu le même résultat que lors du précédent TREC. Maintenant que l’on sait que l’on peut assurer des points constants, je vais réessayer de retravailler l’accélération du pas, chose que je ne faisais plus par crainte de rompre les allures, mais fini de rigoler.

PTV : 90/140 points, soit 65%. Sur le papier, c’est le meilleur PTV de la saison pour le moment. Il est important de préciser qu’il s’agit du papier. Dans la pratique, même si l’on tire de jolies photos grâce à @OneShotEquitation et à d’autres personnes fort sympathiques de la tribu des herbes, je ne suis pas très satisfait du résultat, surtout en ce qui concerne la technique à cheval pur. J’ai utilisé trop de dispositifs de force comme un gueux. Je pense que cela est en partie dû au fait que je travaille seule dans mon coin avec beaucoup de sorties pour « faire du fond » et que, par conséquent, le niveau technique équestre ne suit pas.
L’analyse d’une amie professeure est la suivante : sur une discipline comme le TREC, la poulette a les capacités pour faire dans notre catégorie actuelle, mais les problèmes que nous rencontrons descendent plutôt. Enfin ce texte est bien assez long j’arrête de parler.

Au final, nous étions presque sur le podium puisque nous décrochons la 4ème place sur 7.
Des bisous tout le monde, à bientôt !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: semaine 12

Semaine 12/15.C’est le début des beaux jours chauds et chaleureux, et comme d’habitude depuis déjà 3 ans, c’est l’heure de la tonte.

La poulette a du mal à perdre son pelage de yack, et les efforts combinés à la chaleur étouffante du Sud rendent les sorties inconfortables pour Madame. C’est aussi l’occasion de changer la carrosserie en passant d’un marron caca d’oie à un joli noir moucheté.

J’ai aussi fait quelques expériences capillaires peu concluantes.
Ce qui m’a conduit à passer un coup de tondeuse sur cette crinière, donnant cette élégante encolure de lombric subtile et inhabituelle.

D’un autre point de vue, j’ai orienté l’entraînement du week-end vers l’extérieur pour continuer à travailler sur le fond avec peu de temps à disposition. Cet entraînement s’est composé par deux sorties de 10 kilomètres pendant 2 heures, avec environ 300 mètres de dénivelé positif.
On sent que la tonte fait du bien à la bête : elle souffle légèrement moins pendant l’effort.

On en a aussi profité pour tester le lâcher de mule dans les descentes en collines.

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: semaine 11 : Stage Emile Brager

Semaine 11/15 L’échéance se rapproche à grands pas et la poulette se paye le luxe de prendre une semaine de vacances forcée. Tout va bien, rassurez-vous, mais je suis partie faire un tour pour parler de bât avec un grand monsieur. par conséquent, Dame Mule s’est retrouvée sans cavalier et donc au chômage. Mais ce repos fut des plus instructifs pour moi. J’ai appris tout un tas de choses sur les mules, les voyages et les basses-cours. Par exemple, « une bonne mule grandit sur un terrain plein de cailloux ». La logique derrière cette phrase farfelue est la suivante : le pied du cheval/mulet s’adapte à son environnement. Plus le terrain est dur, plus le pied le sera. De plus, en général, les terres pleines de cailloux sont moins riches en herbe, ce qui est toujours vrai en théorie (quel magnifique pays la théorie, c’est un pays où tout marche). Mais pour en revenir à la terre, les terres correspondront mieux aux mules et aux ânes qui peuvent avoir tendance à l’embonpoint. J’aurais encore mille et une choses à raconter, mais il paraît que le grand monsieur de ce stage est en train de préparer un deuxième livre et je n’ai certainement pas encore son talent et son expérience pour raconter toutes ces choses ! Sur ce, je vous laisse. Des bisous à tout le monde !

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire

La mulerie Saison 1: semaine 10

Petite semaine avec 4 sorties pour la bestiole . Nous avons profité du jour férié pour transférer la mullase d’une écurie à l’autre le tout monté . La semaine s’est passée tranquillement et la mulasse est resté aurepos du mardi au vendredi . Sur le week end nous avons fait une trés courte séance de longe , une sortie de galop de 9 km et une carrière pour retravailler les sauts et quelques exercices au galop.

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, 0 commentaire