Trois jours en montagne avec les mules, direction le col de Bernardez puis la vallée de Valberq. Entre bivouacs, panoramas et quelques ajustements de matériel, c’était l’occasion de tester du nouveau matos, d’affiner des systèmes, et de profiter de la montagne en bonne compagnie.
Matériel embarqué
À l’avant
- Poncho-tarp
- Coupe-vent
- Corde d’attache (12 m)
- Fonte avant :
- Popote
- Réchaud (cartouche vide… oups)
- Éponge
- Café
- Batterie externe
- Pochette « à tout faire » :
- Couteau multifonctions
- Pince à épiler, petits outils
- Entrave d’attache en sangle de camion
Sacoche latérale
- Nourriture
- Tongs pour le soir
Charvin (bât arrière)
- Bivy en Gore-Tex :
- Sac de couchage
- Matelas gonflable
- Vêtements de rechange
- Piquets d’attache
- Piquets à mouton (pour le tarp)

Ce qui a bien fonctionné
- Le matériel commence à bien se stabiliser.
- Le système de corde longue rend les bivouacs plus sereins.
- Les piquets maison sont top (et beaux).
- Fixation des sacoches avec des lacets : simple et efficace.
À prévoir ou améliorer
À acheter ou fabriquer
- All weather blanket (pour isoler du sol humide)
- Piquets à mouton maison
- Petit stock de cartouches de gaz
À faire
- Réparer les accroches du tarp
- Constituer une trousse de secours
Améliorations possibles
- Système de Charvin : blessure survenue au jour 3. Pistes :
- Ajouter une ponte centrale
- Tester différents pliages pour réduire les frottements
- Système antimouche : efficace mais provoque des irritations sur le long terme
- Système de couchage : manque d’isolation contre l’humidité du sol
- Pharmacie à créer (pour l’instant : huile de lavande, vaseline)

Journal de bord
Jour 1 : en route vers le col de Bernardez
Départ en solo pour rejoindre mes camarades d’aventure. Un petit moment d’hésitation sur le sentier, mais je retrouve tout le monde à temps pour le pique-nique. L’ascension du col de Bernardez commence, avec un re-bâtage imprévu pour Junior (notre mulet), mais on parvient au premier bivouac. Vue imprenable sur la vallée de l’Ubaye. Montage du camp, repas, tentative d’observation de chamois… puis dodo bien mérité.

Jour 2 : descente et refuge de Valberq
Réveil au soleil, qui tape déjà bien. Petit déjeuner avec vue, préparation des bestioles — on progresse, mais il y a encore de la marge. Départ vers 10h30, descente du col, pause vers 14h, puis on reprend la marche. Arrivée au refuge de Valberq, où l’on croise deux randonneurs. Petite bière, puis on remonte vers une cabane au panorama somptueux. Petite frayeur : un troupeau de vaches semble nous filer le train. Le soir, on dort dans la cabane : moins de logistique, juste les parcs à installer. Apéro, repas, étoiles, sommeil.

Jour 3 : le retour
Fin du tour, écourté d’un chouïa. Mais les enseignements sont là : le matériel progresse, l’expérience s’accumule, et l’envie de repartir grandit.

En résumé
Un tour court mais intense, qui confirme certaines intuitions matérielles et laisse entrevoir de belles perspectives d’amélioration. Et surtout, la montagne reste un espace de liberté incomparable.
Pour les curieux voici le Le GPX de la randonnée :
Lien Visorando