Mois : juin 2024

Final Regional 2024 ride and foune

 

Petite rétrospective de cette édition 2024 du Ride and Foune. Sur un total de 4 jours pour deux jours de concours, c’était outre l’aspect sportif l’occasion de faire la fête et de rencontrer tout un tas de chouettes personnes.

Jour 1 :

Pour profiter au mieux de cet événement, avec mon compère de la saison, nous sommes partis comme les autres années le vendredi pour ne pas nous presser et y aller tranquillement. Cette année, nous étions tranquilles : nous avions juste une seule épreuve, le TREC avec un POR + MA le dimanche après-midi et un PTV le lundi matin.

Du coup, le vendredi, nous nous sommes installés tranquillement : en arrivant, nous avons installé les animaux dans leur parc pour le week-end et déchargé leur foin et le matériel. Une fois les animaux installés, nous avons monté notre petit camp gitan avec les plus beaux des poneys en herbe. Une fois que tout le monde était bien installé, nous avons profité tranquillement de l’ambiance, bu quelques bières, mangé, puis nous sommes allés nous coucher après une chouette discussion ce drôle de monde qu’est le monde équestre.

J’ai oublié de mentionner que nous sommes allés dire bonjour à la copine Zilou, la deuxième mule des championnats ! Peut-être que nous entrons dans une phase d’expansion des mules, ce qui pourrait donner des idées à d’autres.

Ne pas oublier : nous avons fait un petit tour avec les animaux , pour dégourdir les patounette.

Jour 2 :

Le matin, tranquille, nous n’avions pas d’épreuves, donc nous avons eu le temps de nous réveiller, de prendre du café et de boire de l’eau. L’eau, c’est important ! Ma seule mission de la journée était d’aller chercher les chaussures de Susu que j’avais oubliées l’année dernière à la randonnée du col de Bernadez. Du coup, j’ai profité d’être moins loin que d’habitude pour aller chercher les chaussures, qui m’ont été bien utiles pour le POR de dimanche. Je suis rentré vers midi et nous avons glandé jusqu’à 16h. À 16h, nous sommes partis avec les poneys pour dégourdir les jambes des animaux. Avec les poneys, cela faisait une sacrée troupe : 16 couples cavalier-cheval en file indienne avec une mule en tête. J’étais fier comme un pape. Après ce petit tour avec des chevaux pleins d’énergie, nous sommes tous rentrés sains et saufs.

Et c’est là qu’arrive la fête des clubs : un petit carrousel à pied où chaque club souhaitant participer fait un petit spectacle à pied. C’est l’occasion pour chacun de montrer sa spécialité, avec un petit prix remis pour le plaisir. Nous avons réussi à nous greffer aux poneys en devenant Zinzin Maurtio, sombreros en main, rejoignant la caravane. Et sans entrer trop dans les détails, les poneys ont gagné ce petit titre, ce qui a mis du baume au cœur de toute cette petite équipe qui nous a accueillis le temps d’un week-end.

Jour 3 :

Le matin, nous avons pris le temps de faire une reconnaissance plus approfondie de la carte.

Le jour 3, nous sommes passés du côté technique en partant sur le POR. Nous avons passé la matinée à discuter, à boire des cafés, et pour ma part, je suis allé bien brosser Madame de Suchard !

Nous étions prêts pour le POR à 13h. Salle des cartes, nous préparons une belle carte qui, je pense, a bien marché. Je commence à voir les plans dans les plans (les petits pièges du traceur malin !). Important de préciser : j’ai mis les chaussures aux pattes arrière, car je savais que le POR serait roulant.

Nous décollons et la première difficulté se présente. Je trouve un petit chemin pour couper à travers les champs, je cherche, tourne et croise les autres concurrents partis avant moi. Tout le monde a galéré, nous étions au bon endroit, mais le chemin n’était pas ouvert comme il fallait. Pressés par le retard, nous avons essayé de rattraper comme nous pouvions, avec pas mal d’allure mais pas trop. Mon pari était que le POR étant roulant, les vitesses imposées n’étaient pas si importantes : 7,5 km/h au départ. Le terrain étant assez roulant, j’ai essayé de rouler moins vite que ce que je pensais. À part ça, tout le reste du POR s’est bien passé, la mule avait une énergie incroyable (très certainement due au foin de luzerne des derniers jours). Dans l’ensemble, un bon POR avec une gestion de l’allure correcte.

Du coup, nous rentrons du POR avec une petite maîtrise des allures qui roule bien comme d’habitude. Après toutes ces émotions, nous rentrons les animaux et buvons une petite bière en attendant les résultats. Et surprise, nous sommes premiers au provisoire avec 291 points sur le POR et 40 à la maîtrise des allures. Cette première place est aussi due au fait que j’ai pu voir les autres concurrents galérer à trouver le premier passage, étant le dernier à partir dans ma catégorie.

Le plan d’attaque pour le PTV est de sauver un maximum de points. Ce n’est pas joli, mais même avec un PTV moyen, ça devrait le faire. Mais maintenant que les résultats sont connus et que nous avons mangé un bout, place au dance floor ! Nous allons fêter cette place provisoire en dansant et en nous couchant peut-être un peu trop tard pour les épreuves du lendemain.

Jour 4 :

Le lendemain, le PTV était à 11h. Nous avons eu le temps de nous réveiller de la soirée dansante, non sans difficulté, et après quelques cafés et une petite balade, nous avons pu partir sur le PTV. Pour rappel, l’objectif est de juste sauver des points pour conserver la première place et mettre une mule sur le podium du championnat régional de PACA. Championnat avec 3 participants certes, mais championnat tout de même, haha.

À 10h45, nous préparons les animaux et zou, en détente. Après un échauffement rapide, nous partons sur le PTV et voici le compte rendu, dispositif par dispositif :

PTV :

  • Branche basse : je touche
  • Mania : je ne touche pas, je crois
  • Baril : au trot de manière frileuse
  • Haie : un refus, pas bon
  • Immobilité à pied : au top, sauvé par une pause caca
  • Slalom en zigzag : au trot, petit joueur
  • Fossé : je passe, manque de franchise
  • Plans ascendants : au pas, propre
  • Montoire à droite : catastrophe
  • Ruelle en U : au galop, pas trop moche
  • Barrière : pas propre et une faute sûre
  • Tronc : un refus et ça passe mais pas propre encore
  • Gué : parfait
  • Reculer en main : je ne me rappelle plus, mais je crois que ce n’était pas trop mal

Du coup, ce PTV, bien que ni académique, ni beau, ni glorieux, nous a permis de maintenir notre première place. Dans les choses chouettes :

  • Nous avons terminé pile dans les temps !
  • Je ne suis pas tombé, donc pas éliminé
  • Nous conservons la première place

Dans les choses moins chouettes :

  • Nous avons tourné en sous-régime
  • J’ai eu des refus sur tous les sauts (illustrations ci dessous)
  • Les dispositifs spécifiques porte et montoir ratés ou pas propres

Les conclusions sont plus ou moins les mêmes que pour Montauroux. C’est ainsi que se termine cette petite épopée avec la première place du Ride and Foune 2024.

Un grand merci à tous les humains que nous avons rencontrés là-bas, merci aux poneys pour leur ambiance, leur chaleur humaine et leurs conseils. Merci à Gillous pour les travaux , le plus beau des photographes, qui a pris toutes les photos de cet article (lien de ses réseaux en description). Et merci à tous les organisateurs pour leur travail pour cet énorme événement qu’est le Ride and Foune. J’oublie encore plein de gens, j’en suis sûr. Ah oui, merci à tout le monde pour les cafés, les bières et les apéros !

Lien utiles

Les réseaux de Giles le plus beaux de photograhe :

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, TREC, 0 commentaire

TREC Montauroux 2024

On se retrouve aujourd’hui pour le petit compte-rendu du TREC de Montauroux, la 10ème éditions de ce chouette concours tout de même. Va-t-on réussir à décrocher la première place pour faire honneur à cette institution ? Spoiler : non.

Dans ce petit billet de blog, on va faire un tour sur comment s’est déroulée cette 10ème édition pour notre petit binôme humain mule.

Déjà, nous sommes partis la veille pour pouvoir dormir sur place et ne pas avoir à stresser le matin, mais surtout pour pouvoir prendre l’apéro avec les copains. On a bien bu et bien mangé pour se coucher et être prêts pour les épreuves du lendemain.

POR :

Le lendemain, première étape de la journée, le POR (Parcours d’Orientation). J’arrive à faire une carte correct et me voilà parti sur le parcours. Les démarrages sont toujours un peu compliqués le temps de se mettre dedans, mais on y arrive jusqu’à la première difficulté du parcours : un chemin pas évident à retrouver sur la carte. Par chance, en contournant la difficulté, je suis tombé sur des cavaliers locaux et nous avons avancé en simultané. À partir de ce moment-là, on a bien roulé sur le reste du parcours. Important à noter, cette année, j’ai ferré plus tôt que d’habitude la bestiole et j’en suis bien content. Je pense que ça nous a permis de gagner pas mal de temps sur l’ensemble du tracé. Dans l’ensemble, c’était un bon POR grâce à une combinaison de facteurs :

  • C’est la troisième fois que je fais ce TREC, je commence à connaître le secteur.
  • J’ai eu la chance de croiser des cavaliers locaux qui m’ont aiguillé mine de rien sur le parcours.
  • J’espère qu’on s’améliore un minimum année après année, haha.

MA:
Une fois rentrés du POR, il est l’heure de la maîtrise des allures, tip top comme d’habitude. Chose intéressante, je pense qu’elle commence à comprendre le jeu de la maîtrise des allures. Je m’explique : sur la remise en route avant la MA, Susu n’était pas des plus coopérative, mais une fois dans les lignes de la MA, la bestiole s’est mise dans l’allure comme une petite horloge. Ce qui nous assure une bonne maîtrise des allures également. À ce stade de la compétition, nous sommes premiers au classement provisoire. Après avoir déharnaché Susu, je profite d’avoir du temps (pour une fois que j’arrive dans les temps) pour aller prendre une bière, qui va s’avérer être problématique pour la suite des événements.

PTV :

Dans l’ensemble, un PTV en sous-régime qui finit par une « chute » qui aurait pu être évitée. Je vous fais un petit résumé du déroulement de ce PTV :

  • Branche basse, ça passe, au galop tranquille.
  • Huit de chiffre autour de barils, je décide de le prendre au trot pour ne pas perdre de points.
  • Immobilité en selle, pas de problèmes.
  • Plan ascendant, ça commence à être un peu chaotique, trop indécis et je crois que je fais une rupture.
  • Tronc, et là, 1 refus (chose inhabituelle).
  • Ensuite, huit de chiffre au galop, ça passe (pas de manière académique).
  • Maniabilité, je touche (ce n’est pas normal, ça devrait être automatique).
  • Chapeau de gendarmes, au trot tranquille.
  • Slalom, je tente le galop, c’est moche, ça passe au début, mais je manque la dernière porte, donc ce n’est pas bon.
  • Bordure maraîchère, ça passe.
  • Deuxième sautant, la haie, encore un refus.
  • Immobilité à pied, ça passe.
  • Passerelle, ça passe.
  • Dernière épreuve, la barrière en corde, toujours compliquée. Je tente, j’attrape la corde, je passe de l’autre côté, mais la mule ne veut pas s’arrêter. Je décide de m’entêter à garder la corde en main jusqu’à la séparation des corps. J’avais toujours la corde, j’étais bien sur mes deux pieds, mais il me manquait la mule entre les jambes. Hélas, ce joli pied à terre me donne un joli 0 sur l’ensemble du PTV. C’est là que la bière a peut-être joué un rôle dans l’histoire.

Dans l’ensemble, je pense que ce PTV montre un manque de travail sur plusieurs points :

  1. Un manque de travail sur les sautants. Les sautants faisaient partie des dispositifs qui me permettaient de gagner des points avant. Je me suis trop reposé sur mes lauriers et du coup, ça finit par me jouer des tours.
  2. Le travail sur les dispositifs spécifiques, type barrière, immobilité et montoir.
  3. Le travail plus général du dressage. À la maison, passer facilement au galop sur les différents dispositifs comme le slalom ou le trèfle.

photo par photo sourire et dame eulex

Publié par joseph.mounier4@gmail.com dans journal de bord, TREC, 0 commentaire