Le mois d’octobre avec Poulette s’est bien déroulé, avec une moyenne de quatre sorties par semaine. Petit Disclaimer les photos de l’articles sont non contractuelle (j’ai complétement oublier de faires les photos)
En théorie, les sorties devaient être composées de deux sessions en carrière, une longe, une grosse balade, et, si possible, une sortie au galop.
Sur les sorties en carrière, j’ai travaillé en suivant des exercices trouvés dans une newsletter d’équitation de travail. Ces exercices étaient centrés autour de deux axes : les variations d’allure et le transfert de poids.
Pour les variations d’allures, l’exercice se travaille sur trois cercles. Le plus petit cercle s’effectue avec l’allure la plus faible possible, le cercle du milieu dans une allure de travail, et le cercle extérieur dans une allure la plus rapide possible. L’objectif est de passer d’un cercle à l’autre de la manière la plus fluide possible. Le fait d’avoir un exercice clair permet de travailler plus facilement en solitaire. De cette manière, je peux voir que j’ai du travail à faire sur la régularité des tracés et un travail à réaliser sur les galops.
Pour le reculer, j’essaie simplement de travailler l’exercice en venant au milieu de la carrière, pour m’arrêter et reculer, et essayer de venir dans tous les sens pour varier. Le problème, c’est actuellement que Poulette est très très lourde, voire ne comprend pas ce que je lui demande les 3/4 du temps. Ma théorie à l’heure actuelle, c’est que le problème ne vient pas uniquement des aides, mais surtout du manque de contexte. Je m’explique. Sur les PTV, ou en extérieur quand le cadre est clair, la demande du reculer se passe très bien. Je pense que le travail en carrière est moins stimulant, ou moins concret, et donc elle comprend moins l’intérêt de la blague. Pour pallier à ce manque d’intérêt/compréhension, j’ai mis en place deux choses. J’ai formaté mes séances en les chronométrant, et j’ai réintroduit des friandises à base de carottes pour le travail en carrière.
Pour le formatage des séances, je fais 5 minutes de travail à pied, 15 minutes de détente, et entre 15 et 20 minutes de travail « pur ». Je pense que le formatage des séances agit sur deux leviers : le cavalier et la monture (attentions nous rentrons dans une zone de théorie personnelle nullement vérifiée). Sur le cavalier, cela permet de se forcer à réfléchir plus objectivement à ses actions pendant la séance. Si je ne chronomètre pas les séances, il peut m’arriver de tourner en huit de chiffres pendant 30 minutes sans savoir exactement pourquoi. Dans ce cas, le cavalier, comme sa monture, reste dans une forme d’automatisme, ne progresse pas et surtout ne mentalise pas les actions réalisées pendant la séance, comme disait le célèbre Einstein : “La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.” Et pour la monture, le fait d’avoir une séance prédécoupée permet d’avoir un événement attendu et routinier. Si je vais chercher Ponpon au parc, il sait qu’il y en a pour un temps de temps et que ça va se passer dans tel ordre. Et pour ajouter une couche, les mules et mulets ont la réputation d’être très maniérés, ce qui, je pense, est plutôt vrai dans le cadre de madame de Suchard qui a ses petites habitudes.
Et pour les friandises, c’est tout simplement que la bestiole comprend mieux quand les choses sont bien. Un c’est bien, plus une gratouille, c’est bien, mais une gratouille plus une carotte, c’est excellent. Et cela permet peut-être d’offrir la possibilité de gradations dans les récompenses. Encore une fois, c’est une théorie personnelle.
Et pour saupoudrer ces séances de fun, on a ajouté des épaules en dedans. La légende raconte qu’il s’agit de l’aspirine de l’équitation. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça a le mérite de soulever les problèmes de dissymétrie de Poulette. À main droite, l’exercice passe nickel, et à main gauche, je me heurte à un manche à balai.
On va s’arrêter là pour cette fois. Je parle trop des bisous. À bientôt les petites potes!